Archives mensuelles : juillet 2011

Relic, de Douglas Preston & Lincoln Child


Présentation de l’éditeur :
Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne…
Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables.
Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels…

Éditeur : J’ai Lu
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 543

Avis (très) personnel :
Ce thriller est venu jusqu’à moi par les voies de la pensée la poste. Plus précisément, il vient des Vosges. En effet, c’est miss Snow, flocon de son état, qui me l’a prêté. J’étais d’ailleurs bien contente de l’avoir entre les mains, depuis le temps que je voulais lire un titre des auteurs Preston & Child.

Ce roman est la première histoire où apparaît l’inspecteur Pendergast, Aloysius de son prénom (d’ailleurs, le lecteur ne peut pas rater ce fait, vu que c’est écrit en gros sur la couverture). Il n’en est pas réellement le personnage principal. Ce serait plutôt les protagonistes suivants : le lieutenant d’Agosta, le journaliste Smithback, ainsi que deux employés du museum de l’histoire naturelle (où se déroulent les meurtres), Margo Green et le docteur Frock.
Petit récap (pour les personnes qui n’auraient pas lu le résumé), des meurtres sont perpétrés au sein dudit museum. Le mode opératoire est assez horrible : les victimes (de tout âge/sexe) sont trouvées avec le crâne défoncée, avec un bout de cerveau manquant qui aurait peut-être été mangé (bon appétit, les amis !). Que s’est-il passé ? Est-ce la malédiction de l’exposition Superstition ?
Nous suivons tour à tour les divers protagonistes (même ceux que je n’ai pas cités), et le cheminement de leurs pensées et raisonnements. J’avais envie qu’ils en discutent entre eux, qu’ils partagent leurs idées, leurs découvertes. Mais, ce serait trop simple, non ? ^^ La fin m’a semblé tirer par les cheveux (comme diraient les Anglais « Interesting… »), mais pourquoi pas…

Au final, ce n’est pas un coup de cœur (peut-être à cause de la fin bien trop rapide), mais je suis très contente de l’avoir enfin lu un Preston & Child. Cela m’a donné envie d’en lire d’autres du coup, de préférence avec Pendergast, que je trouve très classe ! J’ai donc hâte de le retrouver dans de nouvelles aventures. D’ailleurs, j’espère trouver Le Grenier des Enfers, qui est la suite de Relic, et qui n’est plus disponible (sur Amazon en tout cas)…


Tag des 7 choses

En ce moment, c’est un peu le désert sur mon blog, peu d’articles cette semaine (même pas de restaurant !), et je ne suis pas très motivée pour chroniquer les livres que j’ai lus… Donc, un peu de fraîcheur avec un tag : le tag des 7 choses ! Je vais devoir dévoiler certaines choses sur moi, que vous connaissez (ou pas). Prêt ?

1. Remercier celui qui m’a tagguée
Je dirais plutôt « celles qui m’ont tagguée », n’est-ce pas Snow, tachas et melleaurel ? =)

2. Mettre le logo
Je ne le mettrai pas, parce qu’il a beau être joli, je ne vois pas le rapport avec le tag ^^°

3. Mettre le lien de celui qui vous a tagguée
C’est déjà fait dans le petit 1.

4. Dévoiler 7 choses sur vous

1/ J’adore Harry Potter. Je suis surtout fan des livres, mais j’adore collectionner les goodies des films ^^°
2/ J’aime d’amour le Japon, – et j’étais super déçue de n’avoir pas pu y aller en mars-avril – et tous les objets japonais (oui, oui, tout et n’importe quoi !).
3/ J’achète beaucoup d’écharpes : bleues, rouges, noire, blanche, touffue, douce.
4/ Je fais la collection de carnets très mignons, que je ne remplis pas forcément.
5/ Je suis allergique à pleeeeeins de choses !
6/ J’aime découvrir de nouveaux restaurants, de nouveaux plats.
7/ Et les faire partager avec vous ^^ (pour le plus grand malheur de votre estomac, de vos hanches/cuisses =D)

5 & 6. Nommer 7 blogs et mettre les liens.
Hé non, je ne tagguerai personne, mais si vous voulez le faire, allez-y ^^

7. Prévenir les personnes concernées.
Ça va être difficile, vu que je n’ai nommé personne XD


Clifton : Intégrale tome 2, de Bob de Groot & Turk

Présentation de l’éditeur :
Y’aurait-il quelque chose de pourri au royaume de Grande-Bretagne ? Passe encore que des fantômes viennent interrompre les lectures du colonel Clifton, le forçant à mener l’enquête – après tout ces vénérables ancêtres font partie du décor. Mais que penser de ces voleurs qui préviennent de leurs prochains cambriolages par voie de presse ? Pire, même les Lords – fondations inébranlables de la monarchie – s’y mettent, à l’instar de Sir Jason, aristocrate en mal de sensations, qui veut absolument devenir agent secret. Notre bon colonel va donc s’improviser formateur particulier, et lui offrir une petite plongée dans les milieux interlopes. Et puisque rien ne va plus, c’est finalement notre héros lui-même qui bascule du côté obscur, sous l’identité de Lord X ! Mais rassurez-vous, c’est pour la bonne cause !

Éditeur : Lombard
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 176

Avis (très) personnel :
La première chose qui m’a fait craquer pour cet album est l’illustration sur la couverture : un drapeau anglais, un personnage moustachu au regard déterminé. Ayant lorgné plusieurs fois dessus, je l’ai embarqué un jour dans mon panier d’achats. J’aurai aimé prendre le premier tome, mais il n’y en avait plus… Néanmoins, je ne pense pas que ce soit préjudiciable à la compréhension de ce tome 2. En effet, les aventures qui arrivent à l’ex-colonel Harold Clifton peuvent être lues dans n’importe quel ordre, un peu comme les Tintin, ou les Astérix.

Ce deuxième tome regroupe 4 aventures de Clifton : Le Voleur qui rit, Alias Lord X, Sir Jason et Ce cher Wilkinson. Les intrigues sont courues d’avance, les histoires assez classiques, mais font mouche (pour ma part, en tout cas ^^). J’ai vraiment trouvé le tout amusant, ainsi que les personnages (miss Partridge, la gouvernante de Clifton, les policiers un peu stupides, les méchants un peu bêtes). Bref, c’est caricatural, mais, ça détend, c’est agréable, et c’est ce qui compte, non ? ^^


Judge, tome 1, de Yoshiki Tonogai

Présentation de l’éditeur :
Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d’un mystérieux masque de lapin. Au bout d’un couloir, le corps sans vie d’un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal.
Mais aucun d’entre eux n’est vraiment innocent… Coupables d’un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer… À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d’entre eux qui sera sacrifié.

Éditeur : Ki-Oon
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 224

Avis (très) personnel :
J’ai retrouvé avec plaisir le style graphique de M. Tonogai. Au niveau de l’histoire, je trouvais déjà que la première œuvre de Yoshiki, Doubt, ressemblait légèrement au roman d’Agatha Christie, Les Dix Petits Nègres. Mais, ici, c’est encore plus flagrant. En effet, 9 personnes ont été kidnappées et se retrouvent dans un même endroit, assez mystérieux. Tout comme dans Les Dix Petits Nègres, elles ont toutes des choses à se reprocher : elles ont péché (gourmandise, luxure, avarice, orgueil, paresse, envie, colère) et vont être jugées pour ça. Par ailleurs, j’ai bien aimé le fait que les masques (qui sont, en soi, très mignons !) représentent lesdits péchés capitaux. Enfin, je suppose. La question est : à quel péché cela se réfère-t-il ? Les animaux qui servent de masque ont-ils une signification ?

C’est un mélange intéressant entre le huis clos et la télé-réalité.
Attendez, ne partez pas !
En parlant de télé-réalité, c’était surtout pour parler d’un système bien précis. En effet, ils sont filmés, et surtout leurs réactions sont observées par des tiers, dont nous ne savons rien. De plus, ils vont devoir voter pour l’un d’entre eux, toutes les heures. Celui qui aura le plus de votes… mourra !
Pour le moment, nous ne connaissons que le passé de deux personnages. Des histoires qui diffèrent, mais qui ont le même final : des regrets… Qu’en est-il des autres ?

Que dire, excepté que j’ai aimé ? Certes, cela peut paraître redondant par rapport à Doubt, mais je ne me lasse pas de ce genre d’histoires. Et puis, j’ai envie de connaître le moteur de ce kidnapping (j’ai une piste, à voir si elle se confirme).
Pour le moment, 3 tomes sont sortis au Japon, et la série est encore en cours. Quant au tome 2, il sortira en France le 8 septembre 2011. J’ai hâte de l’avoir, parce que là ce n’était vraiment qu’une mise en bouche !


Chardenoux des Prés

Le Chardenoux des prés est l’un des trois restaurants de Cyril Lignac, de type bistrot.


Le plus intéressant est son menu déjeuner à 25€ en semaine (entrée+plat+dessert). Certes, le choix est assez restreint : 2 alternatives pour chaque plat, mais cela permet de goûter aux différentes de saveurs de ce genre de restaurant, et surtout de ce type de formule, où l’on pourrait craindre une qualité moins bonne. Que nenni ! Les entrées, les plats et les desserts étaient tous très bons. Je vais vous détailler tout cela.

Tout d’abord un kir blanc à la crème de framboises, pour fêter les 27 balais de ma copine. Pendant que nous le sirotons, nous hésitons sur le choix du déjeuner. Enfin, surtout elle, car ayant regardé la veille sur leur site ce qui était proposé, je savais déjà ce que j’allais prendre.

Pour nous faire patienter, des rillettes de cochon nous sont proposées. J’ai d’ailleurs été sage, je n’ai pris qu’une demi tranche de pain tartinée. Pourtant, qu’est-ce que c’était bon !

En entrée, nous avons toutes deux pris un œuf mollet, piperade et chorizo bellota. Au fond du plat (présenté dans un bocal), était placée la piperade (poivrons/oignons en fines lamelles). Sur cette dernière, il y avait une mousse un peu crémeuse, qui a dû mijoter avec le chorizo, car elle avait un bon petit goût de charcuterie. Puis, vient l’œuf mollet et les allumettes de chorizo bellota. Quant à l’autre entrée que nous n’avons pas prise, c’était un gaspacho de melon, avec une crème de chèvre frais. Ca avait l’air bon aussi, mais j’aime pas le chèvre et le melon cru, je ne peux pas ^^°

Les plats arrivent assez rapidement (et le bistrot se remplit de la même façon : d’ailleurs, cela fait très cantine chic). Cette fois, deux plats différents arrivent. La serveuse avait donné des couverts pour poissons à ma bff alors qu’elle avait pris des tomates farcies XD Cela a troublé la personne qui nous a servis. Mais, ils se sont excusés, c’était nickel. Service pro (et sympathique) ! Donc, des tomates farcies avec du quinoa pour ma coupine, et un lieu à la crème de curry, accompagné d’un caviar d’aubergine à la coriandre (c’est moi, ou bien le lieu est à la mode ? ou pas très cher XD). Contrairement à d’habitude, où les accompagnements sont placés à côté du plat, il se trouvaient complètement en-dessous. Étrange, mais ainsi ils sont bien parfumés.


Les plats ont l’air minuscule, n’est-ce pas ? En fait, ce n’est pas le cas, parce que les rillettes et l’entrée vous auront déjà bien calé l’estomac ! Si, si, je vous assure !! En dessert, nous avons choisi la même chose : une tarte aux framboises, avec des pistaches concassées. J’ai trouvé qu’elle était un peu froide… Mis à part cela, c’était bon, on aurait dit qu’il y avait de la frangipane sur le dessus de la pâte, et une crème sans goût (à la mascarpone maybe, dixit mon amie). L’arôme et la texture de l’amande ressortaient très bien : Mioum !

Un bon repas, avec des serveurs/ses très sympathiques, aux petits soins. On a même pu rencontrer Cyril Lignac ! Et oui, il est venu faire un tour dans son restaurant. Et comme ma BFF en ait fan (chut, ne dites rien !) et que le kir m’a bien aidée, j’ai demandé un p’tit quelque chose pour elle (un autographe, n’importe quoi). Avant que nous nous en allions, il s’en est rappelé (j’avais cru qu’il avait oublié ^^°), et un habitué nous a pris en photo ! Sympa de sa part, non ?

Adresse :
27, rue du Dragon – 75006 Paris
Et à côté, vous avez pleeeeiins de librairies, et un peu plus loin, les bouquinistes de Saint-Michel !


3 fois plus loin, de Jérôme Camut & Nathalie Hug


Présentation de l’éditeur :
Dans les années 1950, quatre scientifiques traversent la jungle vénézuélienne en quête d’une espèce de singes muets. Ce qu’ils vont découvrir va changer le cours de leur vie.
Amazonie, de nos jours : Nina Scott dirige une équipe de cueilleurs d’essences rares pour l’industrie américaine, dans une région contrôlée par les braconniers et les trafiquants de drogue. En s’éloignant du groupe, Nina tombe su les vestiges d’un site magnifique, où les singes sont silencieux et où les arbres dissimulent des charniers. Alors que la mort frappe ses compagnons, elle est miraculeusement épargnée.
Des mines d’émeraudes colombiennes aux bidonvilles de Caracas, des palaces de la Côte d’Azur aux confins du désert marocain, Nina va alors s’embarquer dans une aventure qui pourrait mettre en péril sa vie et bien plus encore.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 501

Avis (très) personnel :
Grâce à Lalou (et aux Imaginales), j’ai eu ce livre dédicacé par ses auteurs !

Ravie, je l’ai commencé assez rapidement. Appollonia, aka Nina, est une jeune trentenaire qui essaie de s’éloigner le plus possible de son père. La solution qu’elle a trouvé est de partir en Amazonas, cueillir des plantes/fruits. En parallèle à cette histoire (il va arriver certaines choses à Nina), nous suivons le parcours d’un homme, et de ses 3 amis, qui vont partir en Amazonas également pour trouver des saïmiris, des petits singes dont la glande pinéale (ou épiphyse) est surdimensionnée pour leur petite taille. A partir de là, ils vont faire de grandes découvertes. J’ai trouvé cette partie très intéressante et je voulais que Nina réussisse à constituer cette histoire !
Cela aurait pu être passionnant, mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de descriptions… Certes, cela permet de rentrer dans l’histoire, dans cet univers amazonien, mais je me suis pas mal ennuyée. En effet, il a fallu une centaine de pages et de la motivation pour pouvoir réellement me plonger dans ce roman. Et après le cinquième du livre passé (le plus difficile), l’histoire devient plus captivante. Mais, il manquait un petit quelque chose…

Une déception par rapport à mes attentes, à la lecture de leur quadrilogie Les Voies de l’Ombre (qui était plus que bien !). Scientifiquement parlant, c’était instructif, mais j’avouerai que j’ai lu en diagonale certains passages… Cela me donne envie de découvrir d’autres titres de ce couple, des livres qui pourraient me faire frissonner comme Kurtz !


L’Ecole des Saveurs, d’Erica Bauermeister

Présentation de l’éditeur :
Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à sortir sa mère, qui vit coupée du monde, de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d’un bon cacao aux épices opère et, une vingtaine d’années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. L’Ecole des saveurs réunit des élèves de tous horizons. De l’automne au printemps, ils vont partager tentatives culinaires et aspirations cachées, découvrir la force insoupçonnée des parfums et des épices, capables par leur douceur ou leur piquant d’éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes… Sensuel et savoureux, ce roman culinaire fait la part belle aux cinq sens, et dépeint avec justesse la passion et la patience de ceux qui comprennent le langage secret de la cuisine.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 244

Avis (très) personnel :
Bien que j’avais entendu parler de ce livre, il y a quelques temps déjà, l’engouement des miss Guu et Lalou m’a donné encore plus envie de lire ce livre, qui me semblait délicieux. Et puis, avez-vous vu cette couverture ? Voluptueuse, sensuelle, gourmande. Tout ce que l’on devrait (faire) ressentir en dégustant de bons plats.

Lilian est une jeune femme qui a réussi à redonner vie à sa mère grâce à la cuisine. Nous observons donc un bout de son enfance, sa découverte des aliments, des épices, des plats. Puis, l’histoire se passe au moment présent, Lilian est devenue adulte et donne même des cours de cuisine. Ce sont des cours de cuisine hebdomadaires. Le groupe qui y participe est composé de 8 personnes, venues pour une raison particulière ou pas. Chaque chapitre correspond à un protagoniste en particulier. Nous en apprenons plus sur eux, leur passé, les évènements qui ont fait ce qu’ils sont maintenant, leur présent tout simplement. Des tranches de vie qui paraissent très réelles, proches de nous.

Ce roman m’a donné envie de cuisiner, trouver le bon plat qui ferait rêver ma moitié. J’avais parfois envie de fermer les yeux et d’imaginer la saveur que pouvait avoir tel ou tel aliment, plat, dessert. Quand le dernier mot fut lu, j’étais un peu triste, j’aurai aimé poursuivre mon chemin avec eux, savoir ce qu’ils deviennent.
J’adorerai avoir un cours de cuisine, avec un prof tel que Lilian, ou découvrir un restaurant comme le sien !
Je le conseille totalement !!!!!


Terrasse Mirabeau

A l’occasion de l’anniversaire de mon cher et tendre (oui, oui encore un autre resto ^^), ses parents nous ont invités dans un restaurant très sympathique, La Terrasse Mirabeau. Il se trouve à côté… du pont Mirabeau, bien sûr ! Le chef Pierre Négrevergne a été le disciple d’Auguste Escoffier, un très grand chef (le roi des cuisiniers même !), et, en créant son propre restaurant, il en profite pour faire lui-même des assemblages de cépages de vins. De plus, le cadre était très sympathique, et le personnel également !

Avant de parcourir la carte, nous choisissons les apéritifs du champagne rosé, et un americano. Le tout est servi avec quelques olives, et des tranches fines de carottes.

Il y a deux menus différents : un à 35€ (Entrée-Plat-Dessert à la carte) et un autre à 45€ (même formule que le précédent). Le plus dur a été de choisir menu ou à la carte ? Menu 1 ou menu 2 ? L’entrée du plus cher me tentait, mais le plat du 2e avait ma préférence… Mais que faire… Quel dilemme ! Sur les 4 convives, nous avons choisi les deux menus ^^
Tout d’abord, une mise en bouche pour nous mettre en appétit : une crème de courgette. Savoureuse, crémeuse à souhait. Je précise que je n’aime pas trop la courgette, mais là c’est passé tout seul comme une lettre à la poste (pas belge, la poste ^^°).

Après, les entrées font justement leur entrée. Pour le menu à 35€, il y a des oeufs cocottes, du pain de mie grillé et un peu de verdure , ainsi qu’une terrine de foie de volaille, accompagnée de sa confiture d’oignons rouges (une tranche m’aurait d’ailleurs suffi, j’étais presque repue à la fin de mon entrée). Pour le deuxième menu, le choix fut unanime : le foie gras du Périgord à la Cazette. J’ai pu goûter à ce dernier grâce à l’homme et sa maman : ils m’en ont tous deux donné un bout =D



Suivent ensuite les plats. Le beau-papa a choisi la poêlée de chipirons à l’ail confit, pomme de terre écrasée, plat que j’ai failli prendre, avant que je ne sache que ce sont comme des encornets. Bref, je ne peux pas manger, pour faire court. Belle-maman a pris comme son fils, un tournedos de lieu jaune au chorizo, chutney de mangue. Ce dernier ressemblait à une ratatouille légèrement sucrée : très bonne ! Le poisson était bon également, mais il y avait un goût de trop peu dans l’assiette ^^ Quant à moi, j’ai pris le plat qui m’est le plus caractéristique : une brandade de morues maison, qui était très bon, beaucoup de poisson, pas de purée, mais une pomme de terre écrasée. Je n’ai pas réussi à finir, mais j’étais très contente de ce plat.




Un peu de desserts, peut-être ? Des cerises Burlat rôties au Tio Pépé ? Un clafoutis tout chaud, plein de cerises, mais hélas trop sucré pour moi. Des abricots de Provence et framboises des Vergers de la Maison Gaillard ? Une belle tarte avec une bougie plantée comme un mât. Ou alors le mille-feuilles ? Avec une crème au citron et un sorbet de framboises. Léger, peu sucré. Le croquant et la mousse se marient très bien !


Pour finir, nous avons eu le droit à des mignardises avec le café, que nous n’avons pas pris =D Je n’ai pas pris la photo, et comme je n’en ai pas mangé, je ne m’en rappelle pas très bien : une mini-tartelette au chocolat, une tulle aux amandes, et des cacahuètes (ou pistaches, enfin une sorte d’arachide) qui ont eu la préférence parmi les invités.
Un très bon repas, dans un restaurant où le service est presque parfait. Et franchement, rapport qualité/prix, c’est un très bon point qui leur est accordé ! N’hésitez pas à y aller ^^

Adresse :
5, place de Barcelone – 75016 Paris


La Danse des Obèses, de Sophie Audouin-Mamikonian


Présentation de l’éditeur :
Un serial killer qui cuisine (et tue) avec la virtuosité d’un toqué trois étoiles, un suspense macabre aussi raffiné que cruel : tel est le « festin » concocté par une romancière à l’imagination… insatiable.
Dans la même journée, le capitaine Philippe Heart tombe amoureux alors qu’il n y croyait plus et se trouve chargé de l’affaire la plus tordue de sa carrière : une série de meurtres atroces qui ne touchent que… des obèses. Apparemment, aucun rapport entre son histoire d’amour naissante et la disparition de ces cinq hommes. En réalité, lui comme la belle Elena sont partie prenante de la vengeance mise en œuvre par l’« obèse killer ». Particulièrement manipulateur et pervers, celui-ci choisit des victimes tout sauf innocentes et sa cruauté n’a d’égale que l’inventivité de ses crimes et la minutie de psychopathe avec lesquelles il les met en scène. Pour remonter sa piste, Heart devra accepter d’entrer dans un jeu macabre dont il ignore toutes les règles…

Éditeur : Pocket
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 340
Avis (très) personnel :

Entrée

Ceci est un livre écrit par l’auteur de la série Tara Duncan. Je ne connais pas du tout, je n’avais donc pas vraiment d’à priori sur elle, sur son style, son écriture. J’ai voulu lire ce roman, car j’apprécie le mélange du genre culinaire et policier (dans ce cas-ci, c’est plutôt du thriller). J’étais donc bien contente quand Sita me l’a prêté (pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est ma fournisseuse :D).
De quoi cela parle ? Le synopsis résume assez bien le livre. Des meurtres sont perpétrés sur des obèses. Dans quel but ? Pour quelle raison ? C’est ce que nous allons découvrir au cours de notre lecture.

Plat

Dès le départ, l’auteur nous pose dans une ambiance un peu glauque. En effet, le premier chapitre montre le passé, les souvenirs du serial killer. Ces moments nous sont révélés au compte-goutte, maintenant ainsi un peu de suspense. Outre le criminel, le lecteur passe beaucoup de temps avec Elena, une jeune et jolie pédo-psychiatre, ainsi qu’avec le capitaine Heart, chargé de l’enquête. L’auteur nous fait sentir qu’il y a un lien entre eux trois. Mais quel est-il ? Pourquoi ces deux-là ont-il été « choisis » ? La nourriture, dans ce roman, est assez bien mise en avant de par le mode opératoire du meurtrier, ainsi que par les chapitres. En effet, ces derniers ont des titres (je crois d’ailleurs que c’est la première fois que je vois cela…), évoquant des plats qui m’ont l’air, ma foi, appétissants, ou du moins qui intriguent et donnent envie.
Cependant, bien que j’aie aimé l’atmosphère, j’ai trouvé que les personnages n’étaient pas réels. D’accord, d’accord, c’est de la fiction, un roman, une histoire. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille avoir des personnages assez caricaturaux : une jeune femme dont le père est extrêmement riche, qui veut s’en sortir toute seule, un homme qui tombe raide dingue de ladite jeune femme, dès le premier regard…

Dessert

Au final, j’ai trouvé que l’ensemble était bien gentillet. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus malsain, tordu. Mais, ce n’est pas déplaisant à la lecture, hormis la fin, qui est un peu abrupte.


Bilan du mois de Juin 2011

Un mois haut en livres. Des lectures intéressantes, excepté une ou deux. Je me suis remis aux mangas, et à la bande-dessinée. Pour ce dernier genre, cela ne transparaît pas, mais je déguste actuellement Clifton (le deuxième tome de l’intégrale). J’aime beaucoup ce personnage. Les histoires sont très courtes et pas très originales, mais j’adore 😀 Vous verrez un article dessus le mois prochain (normalement).

Romans

Ne vous fâchez pas, Imogène !, de Charles Exbrayat (191p.)
Un roman policier amusant, qui ne ressemble pas vraiment à ce que j’ai lu auparavant. On se prend d’amitié pour Imogène McCarthery !

Les Années douces, de Hiromi Kawakami (284p.)
Un petit bonbon japonais tout doux.

Les grands détectives n’ont pas froid au yeux, de Kyotaro Nishimura (243p.)
Quatre grands détectives réunis dans une même histoire ! Un roman policier qui se lit très facilement.

La Cantatrice chauve, suivi de La Leçon, d’Eugène Ionesco (160p.)
Complètement incompréhensible…Je crois que j’ai dû passer à côté de quelques chose, vu les commentaires positifs sur cette pièce ^^°

La Nuit des Enfants Rois, de Bernard Lenteric (286p.)
Un thriller intéressant (même si je trouve que le terme thriller ne conviendrait pas), mais où il manque quelques explications… Pas très sanglant (excepté une ou deux scènes…) =/

Les Quatre, d’Agatha Christie (251p.)
Une autre aventure avec Hercule Poirot, le seul et unique !

Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires, de Brandon Sanderson (310p.)
Une lecture très agréable, qui m’a bien fait rigoler par moment.

La Danse des Obèses, de Sophie Audouin-Mamikonian (340p.)
Un thriller qui met en avant le thème de la nourriture. Cela aurait pu être très bien, mais c’est trop gentillet à mon goût…

3 fois plus loin, de Jérôme Camut & Nathalie Hug (512p.)
Un peu long à se mettre en place et également beaucoup de descriptions…

BD / Mangas

Je veux l’homme parfait, de Goupil, Douyé & Laetitia Aynié (72p.)
Des trucs et astuces pour transformer son homme en homme parfait. J’ai été moyennement convaincue…

Death Note T7 / T8 / T9, de Ohba Tsugumi & Obata Takeshi (224p.)
Quel dénouement ! J’en suis restée baba… Je me suis demandé comment ils allaient faire pour les tomes suivants. D’ailleurs, ces deux-là sont intéressants, des nouveaux personnages apparaissent, nous nous demandons comment L et Kira vont interagir !

J’aime les sushis T5, de Ayumi Komora (192p.)
Nous en apprenons davantage sur le passé de Hayato. Et la relation entre nos deux tourtereaux prend une tournure plus sérieuse.

Restaurants

Ladurée : salon de thé

Les Ducs : crêperie

Aux Trois Nagas : restaurant thaïlandais

Chez Hanafousa : restaurant japonais (teppanyaki)

Livres reçus

3 fois plus loin, de Jérôme Camut & Nathalie Hug : de la part de ma morue belge ! Je suis super contente !!! =D

La Forêt des Mânes, de Jean-Christophe Grangé : Merci à VendrediLecture et les éditions Le Livre de Poche !

Elantris / Fils-des-Brumes T1 / Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires, de Brandon Sanderson : dédicacés itou itou !

Les Murs de l’Univers, de Paul Melko : Merci Sita ! (surtout pour les DW ^^)

Elric : Les Buveurs de l’Âme, de Michael Morcook & Fabrice Colin : Que j’ai durement gagné chez Imaginelf ! =D