Archives mensuelles : juin 2011

La Nuit des Enfants Rois, de Bernard Lenteric

Présentation de l’éditeur :
Au commencement était le livre de Bernard Lenteric. Central Park, à New York, une nuit. Sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Or ces sept-là sont des génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, implacable. De leur intelligence supérieure vont naître la puissance et le mépris des interdits. Ces sept-là ne forment qu’un, un seul esprit, une seule volonté. S’ils étaient huit, le monde serait à eux et naîtrait alors la nuit, la longue nuit. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toute ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté…

Éditeur : Olivier Orban
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 286

Avis (très) personnel :
Sita m’a mis dans les mains, ou plutôt dans le sac, ce livre. Parce qu’elle savait que je participais comme elle au baby-challenge thriller 2011.

Ici, les principaux protagonistes sont des enfants (oui, nous pouvons également considérer que Jimbo Farrar en est un). Pas n’importe lesquels, ce sont des génies ! Leur intelligence supérieure à la moyenne a été découverte par Jimbo, un informaticien surdoué également, et ce, grâce à un programme informatique. Ces enfants, bien que ne se connaissant pas, cherchent à se rencontrer. C’est ce qui va se passer 10 ans plus tard. Mais, un incident majeur va perturber ce merveilleux rassemblement.

J’ai bien aimé les différents points de vue, qui sont toujours en mode focalisation interne. Même si c’est intéressant de connaître les ressentis des sept enfants, le fait qu’ils ne soient pas nommés est un peu embêtant. Mais cela fait comme s’ils étaient différents organes d’une entité.

J’ai eu du mal à m’identifier au personnage de Jimbo, le protagoniste principal. J’ai trouvé que ses réactions vis-à-vis de ces enfants étaient étranges. Bref, il y a quelque chose qui m’empêche d’apprécier ce livre. Il manquait de cohérence, sur le tout. De plus, rangé dans la catégorie Thriller, je n’ai pas vraiment eu peur… Ce n’était pas spécialement effrayant (mis à part une scène assez « spéciale »). Mon avis n’est pas non plus complètement négatif. J’ai également apprécié la mise en avant de l’intelligence humaine, il y avait même un petit exercice au début (exercice qui permettait à Jimbo de reconnaître le QI supérieur d’un des Sept).

Ça se lit assez bien, mais je ne suis pas convaincue par l’ensemble. Il ne manque plus que 5 livres pour atteindre la médaille d’or ^^

15/30


Chez Hanafousa

Cachée dans une petite ruelle, Chez Hanfousa est un teppanyaki.

Je vous donne une ‘tite explication ?

Alors, c’est un restaurant japonais où le cuisinier prépare, devant vos yeux ébahis, votre repas à l’aide de plaques chauffantes. Comme dans L’Aile ou la Cuisse avec Louis de Funès. Et, puis, cela ne vous tente pas d’aller dans un des plus vieux restaurants japonais de Paris ? Certes, cela a un prix, mais qui convient à ce type de restauration/cuisine. De plus, il est possible de passer par le site de LaFourchette, pour avoir des promotions.
En plus des plats à la carte, il est possible de prendre des menus, dont les prix commencent à partir de 33€ (si je me souviens bien), qui comprennent souvent une entrée, un plat, et un dessert au minimum, et davantage de plats sur les autres menus. D’ailleurs, pour avoir un menu complet et intéressant (au niveau gustatif), il faut compter à partir d’une cinquantaine d’euros.
Ne trépignez pas, les photos arrivent ! =)

Tout d’abord, il y a un apéro (nous fêtons l’anniversaire de M. Erato, avec son BFF et ma mienne de BFF) : deux coupes de champagne et deux verres de Calpis (une boisson à base de lait). Ce dernier peut sembler étrange, mais j’avais bien aimé quand j’en avais goûté à la Japan Expo. Celui qui a été servi était un peu gazeux.

En entrée, il y avait le choix entre une salade (une vraie, avec salade, tomates, carottes râpées) ou un potage miso. Le dernier me tentait bien, mais il y avait des crevettes… Donc, je me suis rabattue sur la salade, qui n’était pas mauvaise (avec une sauce japonaise), mais bon j’aurai préféré la soupe !


Puis, tempuras et sashimis arrivent : les tempuras étaient aux crevettes et aux légumes (devinez, qui a fait sa chieuse…). C’était un assortiment de légumes : aubergines, courgettes, carottes, petits épis de maïs (que j’adore ça !!!) et oignons. La panure était toute légère, et pas très grasse.


Bon, quand est-ce que les vrais plats arrivent ?! Soyez patients ! Le cuisinier vient  d’arriver avec les aliments et ses couteaux, et prépare la plupart des plats devant vous. Il commence par quelques légumes, du tofu, un beignet au fromage, des liserons d’eau et les noix de Saint-Jacques !



En plat, nous avons eu du foie gras poêlé accompagné d’ananas, un okonomyaki et du boeuf.
Version crue :

Version cuite :

Version dans l’assiette :


Pour le boeuf, il était assez fin, et le cuistot l’avait enroulé. C’était présenté de manière assez amusante, j’ai trouvé ! Les plats étaient tous accompagnés de légumes, sojas, courgettes, etc.
Et…. le dessert !! Une assiette gourmande pour trois d’entre nous, et des beignets à la glace vanille flambés. Hé oui, c’est bien moi qui ai pris ce plat sucré ^^ Je voulais absolument voir une dernière fois une animation sur les plaques chauffantes. Après le flambage, la glace qui se trouvait à l’intérieur des beignets était un peu froide et commençait tout doucement à fondre, le goût de l’alcool ne se fait pas trop fort. Quant à l’assiette gourmande, elle était composée d’une glace au thé vert matcha, d’un nem au chocolat (on aurait dit une cigarette) avec de la chantilly et d’une salade de fruits.



Niveau alcool, plusieurs vins japonais étaient proposés, mais nous avons préféré rester sobre, après l’apéro. Une autre fois peut-être dans une izakaya.
Qu’ajouter d’autre ?
Le service était très sympathique (même s’ils étaient chinois, et pas japonais, mais c’est vraiment pour chipoter !) : on a dû les embêter 2/3 fois dans la même journée, pour ajouter une personne, et puis pour l’enlever. Chaque client avait un tablier au nom du restaurant (écrit en caractères japonais), pour se protéger des manoeuvres du cuisinier, car s’il se sent à l’aise, il s’amuse à lancer à l’aide de son ustensile les aliments dans les assiettes (aliments du type tofu, noix de Saint-Jacques…).
Très important : n’oubliez pas de réserver pour pouvoir dîner là-bas !

Edit : Une petite video prise par M. Erato.

Adresse :
4 passage de la Petite Boucherie – 75006 Paris
Et pour finir la soirée, il y a pas mal de bars dans le coin (nous sommes quand même dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés)


Alcatraz, tome 1 : Contre les infâmes bibliothécaires, de Brandon Sanderson

Présentation de l’éditeur :
Je m’appelle Alcatraz. J’ai treize ans, je suis orphelin et je ne suis pas un gentil.
Laissez-moi vous dire une bonne chose : si un vieux bonhomme à la santé mentale douteuse débarque chez vous sous prétexte qu’il est votre grand-père et que vous devez l’accompagner dans une espèce de quête mystique… refusez sans hésiter.
Je fus obligé d’enfreindre cette règle ; c’était un cas de force majeure. Mais croyez-moi, c’est à ce moment-là que mon destin bascula, direction sacrifices, dinosaures, magie noire et infâmes bibliothécaires.

Éditeur : Mango
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 310

Avis (très) personnel :
Ca y est, j’ai enfin lu un livre de Brandon Sanderson ! Certes, ce n’est pas le genre qu’il écrit habituellement, je crois même que c’est le seul Fantasy/Jeunesse qu’il ait fait pour le moment. Mais, cela m’a permis de faire une première approche. Après quelques tentatives ratées avec ce genre, j’étais un peu réticente. Cependant, j’ai trouvé que le titre était intriguant, et surtout, mes copines Lalou, Lelf et Lyra avaient bien aimé ! En plus, j’ai eu la chance de le faire dédicacer par Brandon Sanderson himself, lors de la soirée organisée par Orbit. D’ailleurs, durant celle-ci, il a ajouté qu’il avait écrit ce livre « pour se rincer la bouche »… J’imagine que c’est une façon d’indiquer que c’était une écriture détente ^^ Et cela se voit !!
Effectivement, dans ce roman, le narrateur Alcatraz Smedry nous parle d’une aventure qui lui est arrivée : celle contre les infâmes bibliothécaires (d’ailleurs, vous saviez que le titre originel de ce roman était tout simplement Alcatraz ? L’éditeur de Sanderson a voulu ajouter le terme bibliothécaire, pensant que ce serait plus amusant. Mais, l’auteur ne voulait pas que cela soit une copie d’un titre potterien, d’où la présence de la préposition contre. Continuons…). Le roman débute par une scène pleine de suspens, qui est un extrait du dénouement (vous savez, comme pour Twilight, pas celui de Lily S. Mist, mais de Stephenie Meyer). Tout cela pour revenir à l’histoire d’Alcatraz. Ce jeune homme de treize ans va découvrir qu’il a la capacité de détruire, enfin de casser tout ce qu’il y a autour de lui (cuisine, poignée de porte, sol, animal ?). Cette aptitude serait un pouvoir. Étrange, non ? D’ailleurs, dans ce livre, les pouvoirs sont tout aussi étranges (et pourtant utiles) : arriver en retard, trébucher n’importe quand, par exemple. J’ai aimé que le narrateur passe du coq à l’âne au lapin, c’est étonnant, étrange, et parfois frustrant. Il le sait et en joue très bien. Pour résumer, Alcatraz va découvrir sa véritable identité, il va lui arriver des malheurs, et il va peut-être s’en sortir (je ne vais rien vous dévoiler, il y a quand même 4 tomes pour le moment !).
J’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose…
Ah mais oui, Alcatraz ne va pas partir tout seul dans cette aventure. Il sera accompagné de Papy Smedry, de deux cousins qu’il ne connaissait pas de prime abord, et d’une garde-du-corps un peu spéciale… Des personnages en soi assez amusants, même si pour certains, leurs caractères ne sont pas encore très approfondis.
C’était une lecture vraiment très agréable (vraiment rigolote surtout lorsqu’Alcatraz discute de technologie moderne ^^), même si ce n’est pas vraiment un coup de cœur. J’ai aimé cette documentation ce livre de Fantasy sur cette aventure contre les bibliothécaires, qui représentent les méchants, les manipulateurs de l’information. Je suis impatiente de lire le deuxième tome, qui j’espère sera aussi barrée que celui-là.


Les Quatre, d’Agatha Christie

Présentation de l’éditeur :
Une enquête sur les Quatre ? Quels Quatre ? S’agit-il d’un quatuor musical ? Des quatre grands ? Du Pacte à quatre ? Oh non ! Tout cela ne saurait constituer matière à enquête pour l’illustrissime Hercule Poirot… Et les Quatre en question sont des adversaires à sa mesure : un quatuor criminel ! Une bande de criminels internationaux dont le but n’est rien moins que de s’assurer la domination du monde… Bigre! Voilà des ennemis comme le célèbre détective n’aurait osé en rêver… Et une rude bataille en perspective !

Éditeur : Club des Masques
Année d’édition : 1933
Langue : Française
Nombre de pages : 251

Avis (très) personnel :
Voici une aventure du détective belge Hercule Poirot et de son acolyte, le capitaine Hastings, que je n’avais pas encore lue !
Le roman commence par l’arrivée de Hastings en Angleterre, il revient d’Amérique du Sud. Heureux comme tout de retrouver Poirot (et surtout de lui faire la surprise de sa venue), le voilà en réalité surpris. En effet, Poirot était en train de préparer sa valise pour partir en… Amérique du Sud, au Mexique plus précisément, pour une affaire. Quel hasard, quand même !
Mais, après un évènement assez étrange, et grâce à la déduction implacable de notre cher détective, celui-ci va rester à Londres (enfin, presque) pour une affaire hautement plus importante. Il voudra démasquer, démanteler des criminels surnommés les Quatre.
J’ai été ravie de retrouver Hercule Poirot, cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas lu (ou relu) ses aventures. Il est toujours fidèle à lui-même, intelligent, étrange pour certains, moqueur, et surtout pas modeste pour un sou ! En même temps, il n’a pas vraiment tort…
L’affaire dure assez longtemps, cependant, cela ne transparait pas. Lorsque le quatuor criminel n’apparaît pas, il y a des ellipses de temps. Le lecteur ne se rend donc pas compte de ce temps « perdu ».
Seul hic, je trouve que tout cela s’enchaîne trop bien… C’est malgré tout agréable à lire. J’étais plongée dedans, mais ce n’est pas vraiment mon histoire préférée.
J’ai bien aimé une remarque de mister Poirot sur le fait que les détectives de renom ont toujours un frère supra-intelligent qui reste dans l’ombre ^^ Serait-ce une référence à notre Sherlock adoré ?

2 livres lus


La Cantatrice chauve, suivi de Une Leçon, d’Eugène Ionesco

Présentation de l’éditeur :
Mme SMITH : Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est Smith…

Éditeur : Folio
Année d’édition : 1972
Langue : Française
Nombre de pages : 160

Avis (très) personnel :
Il y a un mois (pile poil), j’ai été défiée par Snow, dans le cadre du challenge lancée par Miss Lalou.
En quoi cela consiste-t-il ?
Je vais vous expliquer : ma petite Snow devait choisir deux livres parmi ceux de ma PAL, et je devais en lire au moins avant le 21 du mois d’après. Simple, non ? Elle a sélectionné Chroniques martiennes, de Ray Bradbury et La Cantatrice chauve, suivi de La Leçon, d’Eugène Ionesco.
N’ayant pas la tête à lire des nouvelles, j’ai emprunté La Cantatrice chauve à ma nièce. Il semblait assez court et surtout le résumé m’intriguait. Etait-ce de l’humour britannique ?
Bref, me voilà commençant cette pièce de théâtre…
Je ne vais pas faire de différence entre les deux pièces (ou anti-pièces) que j’ai (difficilement) lues. D’ailleurs, je ne sais pas vraiment quoi dire dessus…
C’est de l’absurde vraiment absurde. Je n’ai pas vraiment compris le pourquoi du comment, et justement il ne faut pas chercher. Il n’y pas de sens à l’histoire, ou alors je n’ai pas réussi à le saisir. Je me suis plus ennuyée qu’autre chose. Certes, je ne lis pas vraiment de théâtre. D’ailleurs, hors les pièces étudiées en cours de français, je n’ai lu que celles de Shakespeare (de mon plein gré !).
Bref, vous aurez compris, je n’ai pas du tout aimé (et, en plus, j’ai beaucoup de temps à le lire…). Ce monsieur aurait dit, un jour : Il me semble parfois que je me suis mis à écrire du théâtre parce que je le détestais. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.
En tout cas, s’il y a des personnes qui ont aimé/compris cette anti-pièce, je serai ravie d’en discuter ^^


Aux Trois Nagas

Aujourd’hui, je vais vous présenter un restaurant thaïlandais, appelé Aux Trois Nagas.

Qu’est-ce qu’un nâga ?

Moi-même, je ne savais pas ce que c’était… Je ne savais même pas que ce mot existait, c’est dire ! Donc, monsieur wiki me chuchote à l’oreille que c’est une créature « à corps de serpent habituellement représenté avec plusieurs têtes, souvent chimériques et effrayantes : capuchon de cobra, gueule de chien, yeux exorbités et parfois humains ». Bref, grosso modo, nous allons dire que c’est une sorte de dragon.

Pourquoi un restaurant thaï ? Cette fois, c’était monsieur qui a choisi. Comme nous passions assez souvent devant l’enseigne, et que l’intérieur donnait envie, nous nous y sommes arrêtés ! Logique, non ?

Les serveuses étaient très accueillantes, attentionnées, (presque) toujours là pour nous servir. Elles nous ont même proposé de mettre au vestiaire nos casques de moto, et le gros blouson de l’homme. Je le précise, car c’est un fait assez rare. L’intérieur était assez simple, bien entretenu, en un mot classe ! Sous les lampes du plafond, se trouvait un aquarium, avec un vrai poisson vivant.

Pour commencer, nous avons choisi 2 cocktails : un Litchi Martini, et un Phucket (avec du curaçao, du jus d’ananas peut-être… bref des trucs assez bons ^^). J’ai même mangé mon litchi, piqué au bout du bâton (« piqué du bâton… extension… »), et… no reaction ! Cela devait être un faux litchi =P

Pour le repas, nous avons choisi le Menu Découverte (entrée + plat + dessert à 35€). Mais avant, une petite mise en bouche avec des beignets de maïs. Un plat qui met en appétit.

En entrée, une salade de calamars pour l’homme et des pâtés aux légumes pour moi. Je n’ai pas mangé la salade (allergie oblige), mais l’homme m’a dit que c’était super bon !! Quant aux pâtés, ils étaient encore chauds et croustillants… La sauce sucrée accompagnait bien le tout. Je vous avouerai que lorsque j’ai vu « pâtés », j’ai pensé au pâté français, une sorte de terrine. J’étais donc agréablement surprise.

En plat, c’était du poulet à la sauce panaeng, et du curry vert aux boulettes de tofu (qui ressemblaient davantage à des triangles…). Ils étaient tous accompagnés d’un duo de riz (riz blanc et riz rouge). Bien épicé le curry, j’ai failli cracher du feu !

En dessert, nous avons le droit à un plat typiquement asiatique (ou presque) et non pas au simple nougat, ou glace, ou salade de fruits. Ici, nous avons choisi un flan thaï pour moi, avec une boule de glace, dont je ne suis toujours pas arrivée à déterminer l’arôme… et un dessert à l’agar-agar et au lait de coco pour mon homme (je préfère celui que fait ma maman…). Il y avait d’autres desserts à la carte, tels qu’un cheese-cake citron gingembre et coulis de fruits de la passion, ou bien peut-être préférez-vous une crème brûlée au thé rouge thaï. Sur le site, il y a la carte au format pdf (avec les prix) !

En conclusion, un service tout à fait charmant, des plats qui tuent le palais ^^ Je pense que nous y retournerons un jour !

Adresse :
18 avenue Kennedy – 75016 Paris
Ouvert tous les jours 12h-14h30 et 19h-23h30 (fermé le dimanche soir)


Les grands détectives n’ont pas froid aux yeux, de Kyôtarô Nishimura


Présentation de l’éditeur :
Que diable Maigret, Ellery Queen et Hercule Poirot sont-ils allés faire à Tôkyô ? En les invitant, M. Sato a son idée : se faire voler deux millions de dollars, sous leurs yeux. Quel plaisir d’offrir à ses détectives favoris le luxe d’une enquête sur le vif… Bien entendu, un vieux détective japonais est de la partie : Kogorô Akechi, le héros d’Edogawa Ranpo.

Éditeur : Picquier Poche
Année d’édition : 1997
Langue : Française
Nombre de pages : 243

Avis (très) personnel :
Dans ce roman, se réunissent de grands et célèbres détectives. Hélas, moi qui revendiquais ma passion pour les romans policiers, je n’ai lu que les histoires du détective belge ! Quant aux autres, je ne les connaissais que de nom : Ellery Queen (que je pensais être une femme, à cause de son nom ^^’), Maigret (dont j’ai dû voir un bout d’épisodes à la télé), et Kogorô (dont je ne connais que l’homonyme Mouri Kogorô!).

Mais, c’est à cause d’eux, que j’ai choisi ce titre. J’avais envie de voir comment un roman policier pouvait se dérouler avec autant de détectives (allaient-ils se crêper le chignon ?). Je n’ai pas été déçue ! J’étais même ravie. Cela se déroule comme un roman policier, pas vraiment beaucoup d’action (contrairement à un thriller), mais j’ai trouvé que les détectives étaient bien décrits (au niveau psychologique). Bon, je ne peux dire ça que de Poirot, vu que je n’ai pas encore lu les autres. Pour les puristes, c’est certain que cela ne colle pas non plus à 100%, mais dans l’ensemble, ça va. L’auteur fait souvent appel aux divers titres où les détectives apparaissent, des petites anecdotes, qui m’ont donné envie de découvrir les deux autres détectives. Surtout que des titres sont donnés, je ne choisirai pas à l’aveuglette.

Quant à l’histoire en elle-même, elle est intéressante. Il y a même un défi au lecteur de la part d’Ellery Queen, pour essayer de trouver le coupable, car tous les indices sont présents. Mais, j’ai eu la flemme de le faire ^^’ Apparemment, c’est une méthode très souvent utilisée par ce détective. Méthode n’est peut-être pas le mot… Davantage un jeu pour les méninges de ces chers lecteurs ! J’avoue, je me déclare coupable de ne pas avoir joué le jeu, j’ai tout de suite lu l’explication du pourquoi du comment, mais qui donc a fait cela.
Par ailleurs, j’ai bien aimé les mises en parallèles sur les méthodes japonaises et étrangères (occidentales), ainsi que sur les diverses mentalités.

En conclusion, j’ai été ravie de lire ce roman policier, où sont regroupés trois célèbres détectives (mais où est passé Sherlock Holmes ?!). Détectives dont j’ai hâte de lire leurs aventures.


Les Années douces, de Hiromi Kawakami

Présentation de l’éditeur :

Tsukiko croise par hasard, dans le café après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c’est insensiblement, presque à leur coeur défendant, qu’au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne…
Ces histoires sont tellement simples qu’il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l’air du bonheur qu’on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu’elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu’elle ne s’enfuie.

Éditeur : Picquier Poche
Année d’édition : 2005
Langue : Française
Nombre de pages : 284

Avis (très) personnel :
Pour le challenge In the mood for Japan, j’ai relu ce livre. Le narrateur nous montre les tranches de vie de Tsukiko, après qu’elle a rencontré le maître, alias Matsumoto Harutsuna, son professeur de japonais au lycée. Tsukiko est notre principale protagoniste, qui a une quarantaine d’années (environ une dizaine d’années de moins que le maître). Elle est célibataire, ce qui est assez étonnant pour son âge. Elle a, envers le maître, des sentiments contradictoires, qu’elle n’arrive pas à comprendre. Cependant, le lecteur se doute bien de la nature de ces sentiments naissants, et la voir se torturer la tête est, ma foi, un peu amusant ! Néanmoins, j’avais parfois envie de la secouer et de lui dire : « Mais regarde, c’est ça !!!!! ».

Une relation étrange s’instaure entre Tsukiko et son ancien professeur, personnages quelque peu différents.
Cette histoire nous permet d’en connaître un peu plus sur la culture japonaise. Enfin, j’ai l’impression de me répéter quand je parle d’un livre japonais, voire d’un livre qui se passe dans un autre pays que la France. Mais, c’est cela qui m’intéresse, j’ai toujours envie d’en savoir davantage sur ce pays ! Et ici, le lecteur réussit à capter des moments intimes de la vie japonaise (d’ailleurs, je me sentais parfois un peu voyeuse).  J’ai bien aimé les comparaisons entre ces deux générations. Un cadre, une atmosphère qui me conviennent complètement !

Cette relecture m’a donné envie de lire l’adaptation graphique réalisée par le grand Jirô Taniguchi ! Peut-être les trouverai-je à la bibliothèque…


Les Ducs

Pendant le week-end de l’ascension, l’homme et moi sommes partis faire un tour du côté de la Normandie, en passant par Le Mans. Enfin, week-end de l’ascension est une bien grande expression… Nous ne sommes restés qu’une nuit à l’hôtel Bois-Joli (et non, je n’avais pas de pont, moi :P).
Revenons au fait.
Nous nous sommes réveillés assez tôt le matin (et surtout couchés vers 00h-01h), pour pouvoir arriver avant midi vers Le Mans. J’ai conduit pendant tout le trajet (conduite supervisée), et je peux vous dire que ça fatigue !! J’ai dû me prendre 2/3 fois les bandes rugueuses de la bande d’arrêt d’urgence…
Au Mans, nous avons fait du shopping (« si c’est pour faire les boutiques, je ne veux pas », dit l’homme…), et c’est l’homme justement qui s’est acheté quelques fringues, quelques bd/manga/figurines/goodies XD Moi aussi d’ailleurs, je me suis lâchée dans un magasin. Le genre de magasin qui vend des porte-sacs, des sacs, des étuis pour lentilles, des carnets, des stylos, et tous pleins de trucs de comme ça !! Bref, je me suis retrouvée avec un carnet London, un badge Linus (cf. Charlie Brown), une pochette London aussi, et d’autres choses.
Nous arrivons bientôt au moment tant attendu. N’oublions pas, aujourd’hui, c’est la catégorie Yummy qui est mise en avant… Nous sommes allés déjeuner à la crêperie Les Ducs ! Une crêperie où le serveur (le patron peut-être ?) est super sympathique, qui blaguouille avec les clients, qui met à l’aise !!

Avec l’homme, nous avons pris un menu à 20€ (prix que je trouve tout à fait correct, mais sieur mon fiancé estime que c’est cher, pour cette ville), qui comprenait un apéritif, une crêpe salée ou salade, une crêpe sucrée ou glace.
Tout d’abord, le kir breton, accompagné de bretzels (ne vous inquiétez pas, nous nous ne sommes pas étouffées ^^).

Après un moment… un très long moment… bon sang, quand est-ce qu’elles arrivent, ces *%$ crêpes ?! Ah, les voilà. Merci, monsieur !

Une Paimpol pour l’homme, avec un steak dedans, c’est tout ce que je sais ^^ La mienne s’appelle la Gratinette, à base de pommes de terres, de saumon frais cuit, et de crème fraîche ! Elles étaient très bonnes.
Et en dessert, une crêpe au caramel au beurre salé pour monsieur, et une glace iceberg (sans chantilly) pour mademoiselle (moi ^^).

Ce n’était pas vraiment dépaysant, mais très accueillant, et très bon ^^
D’ailleurs, j’ai trop mangé ce jour-là, je n’ai même pas réussi à finir mon dessert…
Le soir, nous avons dîné dans notre hôtel, le repas était délicieux, le service parfait, mais, désolée, vous n’aurez pas de photos (mon téléphone était aussi en week-end =D).

Adresse :
Crêperie située dans la ville Le Mans.
35 rue des ponts neufs
72000 Le Mans


Les Ombres, de Philippe Bérenger

Présentation de l’éditeur :
Attentat dans le métro parisien : huit morts et des centaines de blessés. Un autre attentat échoue de justesse dans le métro lyonnais. Un groupe terroriste inconnu revendique ces actions et en annonce les nouvelles. La France bascule dans la psychose et, à Paris, le capitaine de police Franck Venel lutte contre sa propre paranoïa dans une société dépressive où le danger peut venir de partout. Surveillance, infiltration, filature, planques, « indics », renseignements : en dépit des lourdeurs administratives du travail routinier qu’on ne peut abandonner, dela gestion de son groupe hétéroclite et de sa vie privée. Franck Venel doit gagner la course contre la montre qui s’annonce mortelle.
Les Ombres nous plonge dans le quotidien halluciné de fonctionnaires de police, derniers remparts contre la terreur aveugle… Une galerie de personnages bien campés, un thriller sombre et palpitant qui décortique la réalité et réserve bien des surprises. Y compris les plus mauvaises.

Édition : Scrineo
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 342

Avis (très) personnel :
Ceci est mon sang premier thriller des éditions Scrineo, un thriller qui est d’actualité, je trouve.

Tout au long de ce roman, nous ferons connaissance avec le principal protagoniste, Franck Venel, capitaine de la DCRI (Direction Centrale des Renseignements de l’Intérieur), les différents membres de son équipe, ainsi qu’avec les terroristes. En effet, nous avons le point de vue de chacun de ces personnages. Cela peut être déroutant, de par le nombre, mais ce n’est pas le cas. Il y a eu certes quelques moments de flottement, où je me demandais si c’était le narrateur omniscient, qui parlait, ou si c’était le capitaine. Concernant Franck, il est le seul dont le ressenti est mis en avant par une focalisation interne, ce qui permet au lecteur d’être davantage proche de lui. Le lecteur voit surtout ses défauts au début, ses qualités apparaissent plutôt vers la fin. Et j’essaie d’être objective quand j’écris ses mots, car il ne m’est pas très sympathique. Je le trouve, en effet, très (trop ?) paranoïaque, trop sexué aussi ^^’ Ce qui amène que le lecteur puisse avoir envie de lui coller des baffes.
Le langage courant m’a quelque peu dérangée, mais sûrement à cause du peu d’habitude. En tout cas, les pages se tournent rapidement, on a envie de connaître la suite, encore et encore. Une histoire intéressante, même si je n’approuve pas certaines choses.