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Afternoon tea à Londres

Il y a quelques semaines, je suis allée à Londres avec mon petit garçon de 2ans et demi et ma meilleure amie (qui a réussi à nous supporter toute la journée – big UP !). Une petite journée pour voir les fameuses vitrines et décorations de Noël !

Ça vous dit que je vous fasse visiter ? Suivez-moi…

J’avais entendu dire que le sapin de Covent Garden était beaucoup plus joli que celui de Trafalgar Square. Qui, lui, ressemblait davantage à un concombre… N’ayant pas beaucoup de temps dans la ville, et ne passant pas vraiment par Trafalgar Square, j’ai préféré aller directement à Covent Garden, par le biais du métro londonien. Le temps ne met pas du tout en valeur ce sapin, c’est bien dommage… Je suis sûre également que cela aurait donné autre chose de nuit ! Pas très loin, a été construit l’atelier du Père Noël, avec ses lutins. Tout en lego. En LE-GO !! *o* C’était très bien fait. Nathan a adoré !

Nous nous sommes baladés à Hyde Park, au Winter Wonderland. Une sorte de grand marché de Noël, avec des attractions diverses et variées (manèges pour tout-petits, à sensations fortes). Il y a beaucoup de monde (forcément), mais c’était très sympa. Je pense que nous n’avons pas visité la totalité de ce festival. Je retiendrais surtout que les Mulled wines sont délicieux là-bas. Miam ! Des boissons chocolatées alcoolisées étaient aussi vendues ^^

Après avoir stationné une bonne heure (voire 1h30) au Starbucks, nous avons flâné autour des vitrines de Noël des grands magasins,  en attendant que l’heure de l’afternoon tea arrive. Le Père Noël a la classe en ski, n’empêche ! La vitrine du dessous était étrange, celles d’à côté étaient du même acabit ; cependant, j’ai trouvé que c’était bien réalisé. Je les ai trouvées plus jolies que celles du Printemps Hausmann ou des Galeries Lafayette…

17h15 ? Vite, direction le Ritz London pour prendre notre Afternoon tea. Le sapin à l’intérieur du hall était immense, le décor et l’ambiance le rendaient un peu magique ^^

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Après avoir déposé nos manteaux, achats au vestiaire, les serveurs nous ont installés à notre table.Nous nous sommes senties un peu pouilleuses, quand nous avons vu des femmes en robes de soirée… Sérieusement ?!

La salle était magnifique, un piano était un peu à l’extérieur, attendant qu’une personne joue. Nous avons d’abord démarré avec une coupe de champagne rosé, une tasse de thé (au choix). Les sandwiches sont ensuite arrivés (de toutes sortes : oeufs mayonnaise, concombre, jambon, saumon, etc.), les pâtisseries individuelles, et enfin les scones (délicieux !! surtout ceux aux raisins, mes préférés). Une part de gâteau était proposée : choix entre la tarte chocolat poire crème fouettée et un pudding de Noël, voire même les deux. Le service était nickel, surtout avec Nathan, qui était, au début, quelque peu turbulent… Je crois que je n’ai jamais été aussi stressée dans un restaurant !

Il y avait tellement à manger (on ne dirait pas sur la photo, mais il y avait en tout deux assiettes de sandwiches !), que nous n’avons pas pu tout finir… (et non, nous n’avons pas demandé un doggy bag ^^°)

En plus, nous devions partir assez rapidement, sur les coups de 18h30, pour arriver à temps à la gare de Saint-Pancras. C’était un peu la course à la fin de la journée, mais nous sommes arrivés au moins 3/4h avant le départ.

En résumé : Une journée bien remplie, pas très reposante, mais très sympathique ! En revanche, je vous conseille de prendre un porte-bébé (pour ceux qui peuvent, car la poussette n’est pas très pratique selon les endroits où vous allez). J’ai eu un mal de dos/bassin, le lendemain, à force de le porter (une bonne grosse partie de la journée…). L’afternoon tea est à faire au moins une fois ! Pour une grande occasion 🙂

Adresse :
The Ritz Hotel (London) Ltd.
150 Piccadilly,
London.
W1J 9BR


Kyubey – Tokyo

En février, nous sommes retournés au Japon, pour 10 (petits) jours. Nous avons profité du Yuki Matsuri à Hokkaido : c’était magnifique, et les sculptures impressionnantes. Puis, nous avons passé le reste du séjour à Tokyo.

En arrivant à Tokyo, après avoir déposé nos valises dans notre appartement, nous avions une faim de loup. Et nous hésitions entre Kua’Aina (le fast-food hawaïen) et Kyubey, un restaurant de sushis. Ce dernier a remporté nos faveurs. Le principal restaurant se trouve à Ginza, nous sommes plutôt allés à celui qui est localisé au 7F du Keio Plaza Hotel. Rien que l’emplacement donne un indice sur les prix appliqués… Ce fut cher, cher mais délicieusement bon !

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Malgré notre arrivée tardive, vers 14h, le restaurant a bien voulu nous faire entrer. Et ce, à une condition : de manger assez rapidement, pour qu’à 14h30-45, nous soyons partis. Pas de problème ! D’ailleurs, pour que le service soit plus rapide, nous avons été installés au comptoir, face au maître sushi *o*

Nous avons choisi des menus quelque peu différent (il a fallu que je précise quelques-unes de mes allergies alimentaires : crustacés, coquillages, etc. Je ne vous dis pas la tête que le chef a tirée… ^^°).

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Voir ce maître faire des sushis, juste devant nos yeux, nous nous serions crus dans un rêve. Les poissons étaient parfois tendres, parfois légèrement croquants sous la dent, mais toujours d’une fraîcheur remarquable. Il en allait de même pour les crustacés, d’après mon chéri. Manger des sushis faits devant soi est presque grisant. J’aurais pu ne pas m’arrêter !

Pour finir une salade d’algues, une soupe et un thé vert nous ont été également servis. Pour accompagner le tout, nous avons choisi une bière sans alcool, et un sake.

Notre portefeuille s’est délesté de beaucoup (environ 17,000JPY), mais nous sommes ressortis repus de ce repas. Repus et heureux ! Il est à noter que le service fut impeccable. Les serveuses (je n’ai pas de serveurs) étaient présentes, pour nous resservir en boissons, en plats, mais sans être gênantes.

Ce fut le seul repas gastronomique que nous avons fait durant ce voyage. A mon grand désarroi, monsieur mon chéri a eu une indigestion alimentaire quelques jours après, durant notre séjour à Kawaguchiko…

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Avec une serveuse du Kyubey

Au 7e étage du Keio Plaza Hotel
2-Chome-2-1, Nishishinjuku, Shinjuku-ku, Tôkyô-to, 160-8330 Japon


Itinéraire d’enfance, de Thu Huong Duong

Présentation de l’éditeur :
Fin des années 1950 au Viêtnam. Bê a douze ans, sa vie dans le bourg de Rêu s’organise entre sa mère, ses amis et ses professeurs. Son père, soldat, est en garnison à la frontière nord. Pour avoir pris la défense d’une de ses camarades abusée par un professeur, elle se voit brutalement exclue de l’école. Révoltée, elle s’enfuit de chez elle, avec sa meilleure amie, pour rejoindre son père.
Commence alors un étonnant périple : les deux adolescentes, livrées à elles-mêmes, sans un sou en poche, finiront par arriver à destination, après des aventures palpitantes et souvent cocasses : Bê la meneuse, non contente d’avoir tué le cochon et participé à la chasse au tigre, va également confondre un sorcier charlatan et jouer les infirmières de fortune.
Roman d’apprentissage, ce livre limpide et captivant dépeint magnifiquement, dans un festival de sons, d’odeurs, de couleurs et de paysages, la réalité du Viêtnam après la guerre d’Indochine.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 346

Avis (très) personnel :
Grâce à l’opération Livre de Poche 2 achetés = 1 offert, je me suis lancée dans l’aventure vietnamienne ^^ Et puis, je ne l’ai pas choisi au hasard, j’avais déjà vu quelques avis positifs à son sujet !

Pendant toute l’histoire, nous allons suivre Bê, une jeune fille de 12ans, dans son pays, dans sa ville d’enfance, à l’école, lors de ses loisirs, avec sa meilleure Loan. En somme, une enfance normale… Jusqu’à ce qu’elle soit perturbée par un évènement. Injustement accusée de menteuse, elle va s’enfuir avec son amie, pour rejoindre la garnison où se trouve son père. Avant de le retrouver, elles vont faire des rencontres enrichissantes (je pense plus particulièrement au grand-père Moc), bonnes ou mauvaises.

Grâce à ce livre, nous pouvons observer les coutumes, la nourriture, la vie locales. C’est un récit, que j’ai trouvé presque réaliste (surtout à cause/grâce à l’épilogue). J’ai eu l’impression de me trouver aux côtés de ces deux jeunes filles. Je les ai d’abord suivies dans leur quotidien dans la première partie, puis me suis baladée avec elles parmi toute cette faune et flore vietnamiennes. Nous assistons également à la sortie de l’enfance de Bê, la maturité de ses pensées. J’ai retrouvé les pensées asiatiques émanées de cette histoire : la famille, l’honneur, et d’autres encore. Des pensées qui peuvent parfois être agaçantes, même pour moi qui suis asiatique ^^

Vraiment, c’était une très bonne lecture, agréable. Cela m’a donné envie de me plonger dans des livres qui décrivent les paysages d’Asie… Et surtout, j’ai envie de découvrir son oeuvre Terre des Oublis !


Manabé Shima, de Florent Chavouet

Présentation de l’éditeur :

Le Japon est tellement une île qu’il est un archipel.

Dans le catalogue japonais, on trouve des îles industrielles, des îles artificielles, des îles sacrées, des îles musées, des îles formol, des îles atoll, des îles balnéaires, des îles bleu-vert, des îles sauvages, des îles sans âge, des îles connues, Shikoku, et mêmes des îles où l’on pêche et l’on boit.

Parmi ces miettes de terre, il y a Manabé Shima, une île dont on parle peu, mais où poussent très bien les poissons.

Ça tombe bien, je n’ai rien prévu cet été.

Un inventaire exhaustif et désopilant sur Manabé Shima, l’île aux soixante crabes et à peine plus d’habitants, par l’auteur de Tokyo Sanpo.

 

Éditeur : Philippe Picquier
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 144

 

Avis (très) personnel :

Après Tokyo Sanpo, nous retrouvons Florent Chavouet dans Manabé Shima (ainsi que dans la publicité MacDo… Pas lui, mais ses dessins très reconnaissables !). Dans son précédent livre, il nous racontait son périple, dans la capitale japonaise. Ici, il a passé deux mois dans une minuscule île japonaise, en plein été, afin de nous conter/dessiner tout cela.

Manabé Shima étant une très petite île (Florent a presque failli ne pas avoir de logement…), l’auteur nous donne les portraits de toutes les personnes qui y habitent. Enfin, presque toutes, les principales surtout. La famille qui l’accueille, son dealer de biiru, ainsi que quelques autres personnages. Chaque page comporte plusieurs anecdotes, parfois ponctué d’un dessin avec le chat du jour (il y a d’ailleurs une cartographie des gangs des chats à Manabé !).

J’aime toujours autant son style de dessins très colorés, parfois réalistes, parfois pas (le fait qu’il se dessine avec un gros nez par exemple). Le fait que l’on passe du coq à l’âne dans une même page m’enchante, cela me fait penser à mon propre cerveau !! Il fait de Manabé Shima, une île charmante qui me tente vraiment bien… mis à part le fait qu’il y ait beaucoup d’insectes (un mutant cloporte/cafard, qu’il nomme clofard) et que je ne pourrais pas du tout manger de fruits mers. Juste un petit hic, Florent Chavouet s’amuse à écrire en rond, à l’envers, il faut donc un peu de dextérité pour tourner le livre et le lire. Heureusement pour moi, je le lisais chez moi ^^

Je conclurais juste par A quand le prochain livre ? =D En attendant, je vais feuilleter à nouveau Tokyo Sanpo, avant de partir, ça va peut-être me donner des idées ^^

EDIT : Mais quelle tête en l’air, je fais ! J’ai complètement oublié de vous parler de la carte qu’il a faite. Une carte de Manabé Shima. Elle est vraiment magnifique. Ca a dû lui prendre un temps fou pour la dessiner, mais ça vaut le coup d’oeil !!

 


Un Geek au Japon, d’Hector Garcia

Présentation de l’éditeur :

Le Japon et sa culture vous fascinent ? Traditions, technologie, mangas, jeux vidéo, zen, otaku, J-pop, tendances, légendes urbaines… vous trouverez tout cela (et encore plus) dans Un Geek au Japon. Héctor García dévoile de manière amusante et instructive, les clefs du Japon contemporain et de sa culture pop, qui en a dépassé les frontières. http://www.kirainet.com est le blog de l’auteur qui a servi de base de travail à cet ouvrage. Créé en février 2004, il connaît un succès immédiat en Espagne, devenant ainsi la référence sur le Japon la plus populaire en langue espagnole. À ce jour, il a été récompensé à de nombreuses reprises en Espagne et il est devenu l’un des 1 000 blogs les plus lus au monde. Héctor García a compilé dans Un Geek au Japon le contenu de ses carnets de notes, pour nous donner une vision proche et actuelle de ce pays fascinant, et y a inclus des recommandations pour s’y aventurer, ainsi que ses endroits préférés. Voici donc LE complément idéal du guide de voyage, pour tous ceux qui aimeraient visiter le Japon !

 

Éditeur : 12bis
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 152

 

Avis (très) personnel :

Auteur espagnol, Hector Garcia s’est basé sur son blog kirainet pour écrire ce carnet de voyage, rempli d’histoires, d’anecdotes et de photos !

Emprunté à ma belle-maman, je regrette presque de ne pas l’avoir acheté. Enfin, j’ai beaucoup aimé ce livre, qui donne pas mal d’informations sur ce pays insulaire, qui fait rêver beaucoup de gens ! Chaque chapitre a un thème assez précis : la culture, la modernité (à vérifier). Chaque page donne une information précise, une ville, des légendes. Tout cela est ponctué par une citation-clé dans une petit cadre en couleur.

J’ai lu ce livre dans sa totalité, mais il est fait de telle façon qu’il est possible de lire que ce qui nous intéresse, le découpage des chapitres aidant. De plus, il y a beaucoup de photos : geishas, Tokyo, temples, jouets, statues, etc. J’ai encore plus appris sur le Japon, son histoire (je ne savais pas qu’avant Kyoto, Nara était la capitale du Japon !), sa culture (le karakuri, une sorte de poupée mécanique, est l’ancêtre des robots).

A la fin de ce livre, il y a une dizaine de pages, qui peuvent servir de guide au Japon : les lieux à visiter, des conseils si l’on reste 7/10-12/15 jours là-bas. Adresses, que j’ai soigneusement notées dans un carnet pour mon futur voyage.

Le seul hic : le nombre de fautes/erreurs : j’ai dû en recenser une vingtaine, je ne sais pas si l’auteur a directement écrit en anglais ou s’il est passé par un traducteur… Mais, d’une, ça pique les yeux, et de deux, il faut parfois relire une phrase pour en comprendre le sens.

L’auteur a écrit une suite, intitulée Un Geek en Japon – Momentos, déjà parue en Espagne. Quant à la date française, je ne saurais vous dire…

1/3 livres lus

 

Citations :

« Selon une étude, les Japonais dépensent autant d’argent en cadeaux au Japon que les Américains en frais de justice ! Il en résulte que le Japon est le pays développé avec le moindre coût judiciaire par individu au monde. Il se peut que le giri  aide d’une certaine manière les Japonais à maintenir une harmonie, de sorte qu’ils n’ont pas à se battre par le biais du système ferroviaire. »

« Sans aller plus loin, la véritable « grève à la japonaise » consiste à ne pas faire ces heures supplémentaires. »

Lien Bibliomania :


Dictionnaire insolite du Japon, de Lisa Maronese

Présentation de l’éditeur :
Le Japon, pays insaisissable… et dont on ne connaît souvent que des lieux communs. L’auteur partage avec nous son vécu, des petits « trucs » à savoir, des instantanées du Japon quotidien. Qui sait, par exemple, que les Japonais sont fans de scarabées ? Que Nikkei n’est pas seulement un indice économique ? Que le melon est un fruit quasi divinisé ? Et qui connaît Burapi ? Sous forme de bulles d’infos insolites, ce livre montre qu’il existe mille façons d’appréhender un pays où, certes, on mange des sushis mais pas seulement.
Éditeur : Cosmopole
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 141
Avis (très) personnel :
Etant fan du Japon, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre ! D’ailleurs, je ne regrette pas du tout cet achat ^^
Ce livre a un format plus petit qu’un poche, et la couverture est vraiment jolie. A l’intérieur, point de photos, ni d’illustrations. Normalement, ça devrait me repousser, mais là les thèmes abordés sont assez courts, et c’est assez bien espacé à l’intérieur du livre (et non écrit en tout petit et tout serré !).
Les différentes notions sont décomposées en six parties : le Japon traditionnel, le moderne, la gastronomie, etc.
Pour chaque terme titre (taxi, Shinkansen, etc.), il y a parfois les caractères japonais à côté. C’est pratique, surtout si l’on emmène ce petit dico au Japon, mais malheureusement je ne connais que quelques hiraganas, alors les kanas… Je trouvais également intéressant qu’il y ait certains termes en japonais (ou en prononciation japonaise).
Il y avait déjà pas mal d’informations que je connaissais déjà, via principalement les dôramas. J’étais malgré tout d’apprendre de nouvelles choses ^^ Par exemple, je ne savais pas du tout que l’archipel d’Okinawa est devenue japonaise qu’au 19ème siècle, les habitants ont une culture et une langue propres à eux. Et, le boeuf de Kobé, je pensais que sa seule particularité était qu’il se faisait masser… En fait, ces bêtes se font masser au saké, et surtout de la bière est introduite dans leur nourriture !
Et pour savoir l’identité de ce fameux Burapi, lisez ce livre ^^
Ça va peut-être vous surprendre, mais ça me donne encore plus envie d’aller au Japon !!! =D
Citations :
« Par pudeur sans doute, la plupart des Japonais aiment garder la couverture en papier marron avec lequel les employés des librairies recouvrent au moment de la transaction. Ainsi, personne ne sait ce que l’on est en train de lire. »
« Pour commencer, les employés de magasin accueillent chaque entrée de manière presque théâtrale, à grands renforts de Irrasshaimase! alors que le client, lui, salue à peine et omet souvent de dire merci. Si cela peut sembler ingrat, on a ici la preuve qu’au Japon le client jouit d’un statut bien particulier. »

Tokyo Sanpo – Promenades à Tokyo, de Florent Chavouet

Présentation de l’éditeur :
 » Il paraît que Tokyo est la plus belle des villes moches du monde.
Plus qu’un guide, voici un livre d’aventures au cœur des quartiers de Tokyo. Pendant ces six mois passés à tenter de comprendre un peu ce qui m’entourait, je suis resté malgré tout un touriste. Avec cette impression persistante d’essayer de rattraper tout ce que je ne sais pas et cette manie de coller des étiquettes de fruits partout, parce que je ne comprends pas ce qui est écrit dessus. A mon retour en France, on m’a demandé si c’était bien, la Chine.
Ce à quoi j’ai répondu que les Japonais, en tout cas, y étaient très accueillants. « 
Editeur : Philippe Picquier
Année d’édition : 2009
Langue : Français
Nombre de pages : 206
Avis (très) personnel :
Ce livre est un cadeau de mon petit frère, pour fêter mon quart de siècle plus un ^^
Et il a très bien choisi. En effet, j’avais entendu parler de ce livre depuis quelques mois et je suis allée sur le site de l’auteur, afin de voir ce qu’il faisait (des dessins assez amusant de makis et de sushis, dans des thèmes divers et variés, allez sur ce site, vous verrez bien ;)).
Dès que je l’ai reçu, j’ai mis de côté ma lecture du moment, et j’ai commencé à le feuilleter. Il y a tout d’abord une petite préface, où Florent Chavouet explique les raisons de la création de ce livre. Sur toutes les pages de ce livre, il y a au moins une illustration. Cela va du simple crayon (voire d’une étiquette de fruit) au dessin de quartier, au paysage.
Chaque chapitre correspond à un quartier de Tokyo (Roppongi, Shibuya, Harajuku, etc.). D’ailleurs, juste après la préface, Florent Chavouet a dessiné un plan de Tokyo, indiquant les différents quartiers qu’il a croqués dans son livre. Il fait bien lire les plans, car il mentionne parfois des petites anecdotes (il nous montre, par exemple, la rue où il s’est fait arrêter par un policier, parce qu’il a traversé au rouge…).
Tout le long de ce livre, il y a souvent des caractères japonais. Au début, je pensais passer outre ce problème (car je n’ai pas encore appris…). Mais, je n’ai pas pu résister ^^’ Lorsque c’était des hiraganas ou des katakanas, je les recopiais et cherchais leur signification sur internet.
J’ai trouvé les dessins très réalistes (même si parfois, c’était assez bizarre…), les paysages magnifiques, les blagues à 2yens pas très drôles (mais bon, ce sont des blagues à 2yens ^^).
Je pense que j’emmènerai sûrement ce livre, lorsque j’irai au Japon (un jour, …). J’ai hâte de voir ce que Florent Chavouet va nous pondre la prochaine fois ! Pour le moment, d’après son blog, il serait à nouveau parti pour le Japon (la chance !) !

Nombre de livres lus : 18
Nombre de livres dans la PAL : 66