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Un amour de bentô, tome 1, de Shiori & Nao Kodaka


Présentation de l’éditeur :
Saé est une jeune collégienne un peu gourmande. Un jour, pour aider une de ses amies à conquérir l’élu de son cœur, elle lui propose de l’aider à réaliser un bentô pour lui. Quoi de plus romantique qu’offrir un petit repas fait maison ? Bien qu’elle ne soit pas bonne cuisinière, avec l’aide de Yûki, son camarade de classe et Shiori, la sœur de ce dernier qui va lui donner de nombreux conseils culinaires, Saé va aider ses copines à déclarer leur flamme aux garçons dont elles sont secrètement amoureuses en leur confectionnant des bentô surprenants et surtout remplis d’amour !

Editeur : Pika
Année d’édition : 2012
Langue : Française
Nombre de pages : 160

Avis (très) personnel :
J’ai appris la sortie de ce manga, grâce au blog Afaimdenlire (qui a la même particularité que moi d’aimer les livres sur la nourriture). Dès qu’il fût en rayon, je ne me suis pas jetée dessus (je suis une jeune fille civilisée), mais j’en étais pas loin.

De prime abord, je pensais qu’on allait avoir des histoires toutes très différentes, avec pour seule dénominateur commun : le bentô. Je n’avais pas tout à fait raison, car il y a des personnages principaux (les deux jeunes gens que nous voyons sur la couverture) et une trame, très classique (nous sommes dans un shôjo, ne l’oublions pas), mais une trame quand même.. La jeune fille, Saé, très mignonne, adore la nourriture (et elle ne prend pas un gramme). Elle va apprendre à confectionner de bons et beaux bentos, et aider ses amies à se rapprocher des garçons qu’elles aiment, tout cela grâce à Yuki et à sa soeur Shiori.

Nous avons le droit aux omelettes japonaises, aux onigiris, aux soupes, et pleins d’autres bonnes choses encore. J’avais les yeux rivés sur les dessins, tellement cela donnait envie. Et, surtout, j’essayais de retenir la façon de faire. Heureusement pour moi (et ma mémoire), il y a un livret de recettes à la fin du volume, en couleurs, s’il vous plait ! Tout ce qu’il faut pour faire un bento pour son amoureux, ou tout simplement pour soi-même : ce sont les recettes du tome d’ailleurs. En tout cas, les photos donnent drôlement envie. Est-ce que je trouverais le temps de faire les recettes ? Je l’espère !

Le prochain tome sortira le 4 avril 2012 !


1Q84, tome 1 : Avril – Juin, d’Haruki Murakami


Présentation de l’éditeur :
Au Japon, en 1984.
C’est l’histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu’ils avaient dix ans. A l’époque, les autres enfants se moquaient d’Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l’appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l’a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d’un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d’une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d’événements, de dates en rapport avec l’Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille qui a échappé à la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

Éditeur : Belfond
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 533

Avis (très) personnel :
Haruki Murakami est l’auteur chouchou d’une copine, auteur que je n’avais jamais lu, alors que j’aime beaucoup la littérature japonaise, peut-être bien à cause des titres… Mais, lors de l’opération Rentrée littéraire de PriceMinister, je me jette à l’eau, et demande à recevoir 1Q84, le nouveau phénomène de cette rentrée.

Dans ce roman, il y a deux protagonistes principaux : Aomame et Tengo. Leurs histoires vont constituer le livre, leurs points de vue seront retranscrits en alternance à travers les chapitres.
Aomame est une tueuse a gages, qui élimine des hommes, qui ont fait subir des violences conjugales (ou pire). Juste avec le toucher, elle sait exactement où se trouve le point le plus faible de la nuque. A l’aide d’une aiguille très fine, elle tue de manière propre et précise, sans aucune trace. Après avoir écouté la Sinfonietta de Jacek, dans un taxi, la voilà dans un nouveau monde : 1Q84. Un monde étrange où cohabitent 2 lunes : une blanche (celle que l’on connait) et une petite verte.

Tengo est un jeune homme du même âge qu’Aomame. C’est un prof de mathématiques, qui a des aspirations littéraires, mais qui se laisse porter par le courant. Il va être sollicité pour réécrire une histoire, celle que raconte Fukaeri, une jeune fille de 17ans. Une histoire qui parle d’un monde où règnent deux astres lunaires, un monde où existent les Little People. Est-ce une histoire vraie ou une fiction ?

1984 et 1Q84 sont deux mondes mêlés, mélangés. L’Histoire (avec un grand H) en est modifiée. Aomame s’en rend d’ailleurs compte : cela va des uniformes des policiers à d’importants évènements historiques. Des changements qu’elle n’avait pas remarqué quelques secondes/minutes plus tôt. Des changements qu’elle essaie de comprendre. Et là, j’ai trouvé plus qu’étrange sa facilité à accepter le point de vue du monde qui a changé. Certes, le plus plausible, mais le plus scientifiquement impossible… Concernant les deux personnages, je ne les trouve pas si « normaux ». Ce sont deux jeunes personnes (elles n’ont même pas encore soufflé leurs trente bougies) très ouvertes, qui ont des capacités hors du commun pour l’une surtout, un passé qui a beaucoup joué sur leur devenir.

J’avoue que je suis assez perplexe vis-à-vis de ce roman, qui se base légèrement sur celui de Georges Orwell. Il y a d’ailleurs une allusion dans le livre. J’étais perdue dans l’histoire : dans quel monde vit Tengo ? Dans lequel vit Aomame ? Est-ce bien le même ? Et, puis, en fait, est-ce si important… J’ai été transportée par l’histoire, je voulais en savoir davantage, mais cela n’avançait pas assez vite. Cependant, avec toute la densité d’informations placées dans le livre, j’ai eu des difficultés à tout retenir, j’ai parfois dû revenir en arrière pour me rappeler certaines choses.

Cette première partie se termine sur pas mal d’interrogations. J’ai envie de lire le deuxième tome, que j’espère me procurer rapidement. Pour ceux qui seraient intéressés par 1Q84, rendez vous le 4 novembre 😉


Bride Stories, tome 1, de Kaoru Mori


Présentation de l’éditeur :
La vie d’Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux… un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres mœurs… La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l’aïeule acariâtre, une ribambelle d’enfants et Smith, l’explorateur anglais venu étudier leurs traditions.
Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d’Amir décide de récupérer la jeune femme coûte que coûte…

Editeur : Ki-Oon
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 224

Avis (très) personnel :
J’avais lu la chronique de ce manga chez un muffin, et cela m’avait plu. Quelques mois plus tard, M. mon mérou l’a acheté. Me voilà donc avec ce premier volume entre les mains. Vais-je autant aimer que les autres lecteurs ?Alors oui, j’ai été conquise et par l’histoire, et par le graphisme. En effet, les dessins sont parfois très détaillés : nous pouvons particulièrement le voir au niveau des habits. C’est superbe. Cela me rappelerait presque les dessins de Kaori Yuki, bien que ces derniers soient beaucoup plus sombres. L’histoire est surprenante. Nous avons affaire à une jeune femme de 20ans, qui se marie avec une jeune garçon de 12ans, d’un autre village. Bien que la différence d’âge soit grande (surtout à cet âge-là), le lecteur peut sentir à travers certains gestes, regards qui ne trompent pas, et qui montrent que l’amour/affection pointe le bout de son nez.

Après ce premier tome qui m’a mise en appétit, j’ai le deuxième volume qui m’attend sagement sur ma table de chevet.


Black Rose Alice, tome 1, de Setona Mizushiro


Présentation de l’éditeur :
Vienne, 1908. Dimitri, un jeune chanteur d’opéra, se relève inexplicablement d’un accident mortel. Peu après, suicides et autres morts étranges se multiplient dans son entourage. Quand un mystérieux personnage l’approche avec de terrifiantes révélations, Dimitri prend conscience que quelque chose en lui est en train de changer… Tokyo, 2008. Azusa une jeune enseignante japonaise, vit une douloureuse aventure avec un de ses élèves, jusqu’au jour où un événement dramatique vient bouleverser son existence. Setona Mizushiro revisite le mythe du vampire dans un opéra macabre par delà le temps et la mort.

Éditeur : Asuka
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 192

Avis (très) personnel :
L’histoire commence à Vienne au début du 20e siècle. Après un accident quasiment mortel, Dimitri, notre protagoniste, chanteur à la voix d’ange, s’en remettra sans aucune séquelle. Cependant, il y a des morts étranges qui se produisent depuis (cela m’a d’ailleurs fait penser à une nouvelle de Poppy Z. Brite, juste ce moment-là).
On apprendra par la suite qu’il est devenu vampire (non non, ce n’est pas un spoiler, nous le savons grâce au résumé), d’une façon que je trouve bien assez étrange. Ses manières de tuer, et de se nourrir le sont toutes également et un peu dégoûtantes…
Après sa naissance en tant que vampire, nous le retrouvons à Tokyo au 21e siècle, pour une certaine raison, que je ne dévoilerai pas. Ce serait gâcher le suspens, vous n’avez qu’à le lire =p
Ce premier tome met en place le contexte, le passé de Dimitri (avant d’être vampire) et clôt sur ce qu’il compte réaliser.
Les dessins sont assez caractéristiques de cet auteur qui, je le rappelle, a dessiné et écrit Heartbroken Chocolatier et S2 (d’ailleurs, j’aime assez le dessin d’Agnieska). Mais, l’histoire ne m’a pas vraiment transportée. L’introduction était un peu longue, cela correspond à tout le chapitre, il n’y a pas vraiment d’action, sauf à la fin. Même si je ne qualifierai pas réellement ce moment d’action, il donne envie de connaître la suite.
Et surtout, le lecteur termine le tome avec pleins de questions en tête (c’est sadique !!!).


Grimms manga, tome 1, de Kei Ishiyama


Présentation de l’éditeur :
Les contes des frères Grimm en manga ! C’est avec humour que Kei Ishiyama métamorphose leurs personnages les plus connus. Ici le petit chaperon rouge et le loup ont de grandes chances de finir ensemble, Raiponce devient un beau jeune homme et Hansel un petit narcisse avec les pieds sur terre, idolâtré par sa sœur. découvrez sans attendre les nouvelles versions des Douze Chasseurs et des Deux Frères.
Amour, humour et charme garantis – un recueil de contes éternels, modernisés avec talent.
Retrouvez les originaux des contes de Grimm à la fin de ce volume.

Éditeur : Pika
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 250

Avis (très) personnel :
Voilà un manga que j’avais envie de lire, à cause de la couverture (il n’est trop choupi-trognon, ce petit gars aux dents pointues ?!), et que les contes de fées révisitées en version manga me plaisent mieux que les adaptations littéraires (avec 2 fiascos quand même)… En effet, même si l’histoire est moins plaisante que l’originale, je peux toujours me délecter des dessins. Je pense surtout à l’adaptation by Kaori Yuki (dont j’adore le style !!!). Il y a peu de temps on m’a offert (merci l’muffin) ce premier tome qui est compose de 5 contes de fées des frères Grimms.

1/ Le petit Chaperon rouge
C’est le petit garçon qui se trouve en couverture, c’est en réalité un petit loup. Et, pour devenir grand, il doit tuer une jeune vierge. Mais, il tombe amoureux…
L’histoire est assez courte, mignonne comme tout, et surtout elle met en avant des enfants ^^

2/ Raiponce
Dans cette histoire, Raiponce est un jeune homme à la chevelure longue et dorée (enfin je suppose, les images sont en noir et blanc ^^’). Il va rencontrer une jolie jeune fille.
Cette histoire est également courte, nous n’avons pas réellement le temps de nous attacher aux personnages. Et surtout, je trouve que Raiponce a une tête bizarre…

3/ Hansel et Gretel
Hansel est un garcon qui se sait beau, et qui va en jouer. Gretel est sa petite soeur très mignonne, très protectrice envers son grand frère.
Comme la première histoire, j’ai trouvé que c’était mignon. De plus, c’était un conte que j’aime beaucoup (non, non, ce n’est pas pour la maison en pain d’épices…).

4/ Les douze chasseurs
Un jeune homme et une jeune femme doivent se séparer. En effet, à la mort du père de l’homme, ce dernier a promis qu’il se marierait avec la personne choisie par son roi de père pour régner avec lui, dans son royaume. Mais il va rester fidèle à son amour en n’aimant plus, et ne voulant plus se faire aimer. Quant à la jeune femme, elle montre son amour en se travestissant pour pouvoir être aux côtés de son amoureux.
Une belle histoire sur l’amour, la fidélité.

5/ Les deux frères
Des jumeaux différents l’un de l’autre au niveau du caractère vont choisir deux voies distinctes. Ils vont chacun être escortés chacun d’un certain nombre d’animaux qu’ils avaient sauvés auparavant. Ils ont une épée magique qui, si l’un d’eux meurt, rouillera d’un côté. Ils vont planter cette épée dans un arbre, au croisement de deux chemins qui bifurquent. Chaque année, un des frères viendra observer que l’autre va bien, de cette façon.
Cette histoire-ci souligne la relation qui lie deux frères, la confiance l’un envers l’autre. Je l’ai trouvée triste à un moment, et surtout que l’un des jumeaux était très impulsif…

J’ai été agréablement surprise par le fait qu’il y ait la version originale à la fin du volume, permettant de la connaître (si ce n’est pas déjà fait… Me concernant, je n’avais lu que Le Chaperon rouge et Hansel et Gretel), et de comparer ainsi avec la version illustrée. J’ai trouvé que l’histoire du Chaperon rouge est assez différente de celle que je connaissais (peut-être ai-je lu celle de Perrault).
Le deuxieme tome est deja paru : le 17 novembre 2010. Cela me tenterait bien de le lire ^^ Mais, surtout, cela m’a donné envie de me replonger dans les adaptations de Kaori Yuki, qui sont beaucoup plus sombres que celles présentées ci-dessus (pour donner une idée, il y a une relation incestueuse entre Blanche-Neige et son papa…).


Daylight : La Couronne de Lumière et de l’Aube, d’Akira Sakamoto & Chai


Présentation de l’éditeur :
Luca est interne à la Chernia Academy. Eus, son étrange voisin de chambre lui demande « s’il ne se souvient vraiment de rien »… L’école, symbole de tradition, est le théâtre d’enlèvements et de meurtres sanglants…
La lumière et les ténèbres s’opposent encore une fois! Prisonnier des chaînes du destin, Luca ne sait ce qui l’attend. L’ombre et la lumière se mélangent au sang pour écrire une nouvelle histoire!

Éditeur : Soleil
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 192

Avis (très) personnel :
Ce manga est basé sur un jeu vidéo du même nom, dont je ne connaissais pas du tout l’existence. D’ailleurs, en faisait des recherches, je n’ai pas réussi à trouver quelque chose, peut-être qu’il n’est sorti qu’au Japon… J’ai, en tout cas, découvert cette information à la fin de ce volume, lors de l’interview du scénariste du jeu.

J’ai été attiré par la couverture du manga, par les dessins, par l’atmosphère très sombre qui se dégage de la couverture. Mais, j’ai mis du temps à le lire, car le titre Daylight me faisait penser à Twilight (*encore des vampires*…), et ça ne me donnait pas envie… Mais j’ai surmonté mes préjugés =)
L’histoire commence par la rencontre du lecteur avec Uluca (ou plus simplement Luca) Rufen, qui va devoir cohabiter avec Eus, à cause d’un petit souci au niveau de sa chambre. Par la suite, nous faisons également connaissance avec divers pensionnaires, les plus intéressants de la Chernia Academy. Je trouve que l’on ne voyait pas vraiment les autres élèves, alors que cette école semble très grande…
Dès le début, le lecteur sent que quelque chose se trame (ou parce qu’il a tout simplement lu le résumé ^^). Certains élèves sont étranges, et il en va de même pour le personnel enseignant de l’académie. L’histoire en soi est très mignonne, je trouve, mais je ne l’ai pas trouvée cohérente. Effectivement, cela m’étonne que Luca ne se soit rendu compte de rien, ni ne connaisse Eus, alors qu’il est interne dans cette école depuis tout petit. De plus, le volume se termine bien, mais de manière trop rapide, bien trop rapide et surtout abrupte ! J’en suis restée coi, surtout que c’est un one-shot. Je m’attendais à un deuxième tome, avec ce genre de fin…

Au final, je n’ai pas été super emballée, heureusement qu’il y avait les dessins que j’ai trouvés très cute, ainsi que certains personnages (les jumeaux Minmi :D).


Dengeki Daisy, tome 1, de Kyousuke Motomi


Présentation de l’éditeur :
Depuis la mort de son frère, l’unique parent qui lui restait, Teru vit seule, avec pour soutien moral, le téléphone portable que son frère lui a donné et sur lequel elle reçoit les mails d’un personnage mystérieux se faisant appeler « Daisy ». Un jour, pour une raison idiote, elle se retrouve à travailler au service de Kurosaki, le gardien du lycée aux allures de voyou. Mais ce vaurien n’aurait-il pas quelque chose à cacher à Teru ?

Editeur : Kazé
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 192

Avis (très) personnel :
Ce manga était un emprunt assez imprévu. En effet, je ne pensais prendre que les trois derniers tomes de la série Death Note, et je me suis retrouvée avec, en supplément, le premier tome de Black Rose Alice et de Dengeki Daisy.

Concernant ce dernier, le résumé n’est pas très sexy. Il n’attire pas vraiment l’œil. Du moins pas le mien. Malgré tout, j’ai tenté le coup et je ne regrette pas du tout. L’héroïne, Teru Kurebayashi, me fait bien sourire : c’est une jeune fille, pauvre, boursière, qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui est vraiment bien trop gentille (ou naïve) par moment. Tasuku Kuraosaki est un gardien d’un genre nouveau, assez bad boy, qui fait craquer les lycéennes, et qui s’acharne sur la pauvre Teru ^^
Dès le départ, le lecteur se doute de l’identité de Daisy. La question est Comment arrivera-t-il à cacher son identité ? De plus, comment ce protecteur (pas si mystérieux que ça) arrive-t-il à sauver Teru des situations dans lesquelles elle s’est mise ? Il reste quelques questions en suspens à la fin de ce tome…

Quant à l’histoire, elle reste assez basique, et suit la lignée des shôjôs habituels. Il n’y pas de réelles surprises, mais cela reste agréable à lire et à regarder. Et, pour info, même si cela ne se voit pas, l’auteur de cette série est un homme ! Hé oui ^^


F – The perfect insider, de Hiroshi Mori & Trawar Asada

Présentation de l’éditeur :

Mademoiselle Shiki Magata est certainement l’un des cerveaux les plus développés que l’humanité ait jamais connu. Ses dons pour l’informatique sont tels qu’elle vit cachée dans un centre de recherches situé sur une petite île ultra protégée. Alors que l’enceinte du bâtiment semble infranchissable, les membres de son équipe découvrent un jour avec horreur qu’elle a été assassinée. Qui est l’assassin ? Par quels habiles subterfuges est-il parvenu à pénétrer dans les appartements du professeur ? Seule une enquête approfondie menée par le professeur Saikawa et son élève Moé Nishinosono, permettra de révéler l’incroyable vérité sur Shiki Magata et les dessous d’une affaire hors du commun. Un manga policier diablement malin qui mêle suspense, sciences et retournements de situation en renouvelant le genre des meurtres en chambre close !

Éditeur : Soleil
Année d’édition : 2006
Langue : Française
Nombre de pages : 290

Avis (très) personnel :

J’ai découvert par hasard Hiroshi Mori, grâce à Meurtres en chambre froide, toujours dessiné par Trawar Asada. J’avais d’ailleurs adoré ce manga. J’ai donc essayé d’acheter tous les mangas de cet auteur (je n’en ai que 2 pour le moment, ils sont assez difficiles à trouver, si quelqu’un les vend, je suis preneuse ^^). D’ailleurs, ce monsieur a également écrit des romans, qui ne sont hélas pas traduits en français…

Dans ce volume, le professeur Saikawa et une de ses élèves, Moé Nishinosono, vont résoudre le meurtre inexpliqué (en huis clos) d’un génie. Génie qui vivait enfermée dans sa chambre, ne sortait jamais, et qui, quelques années auparavant, avait tué ses parents…

J’ai aimé suivre le raisonnement du professeur, essayer de deviner l’identité du coupable. Cependant, j’étais parfois un peu perdue, dans leurs explications techniques informatiques… Quant aux dessins, j’ai un avis assez mitigé. Autant le professeur est bien dessiné (sauf, par moment, selon le contexte, comme pour les SD, sauf que ce n’est pas du tout mignon), autant les personnages féminins sont illustrés bizarrement… Je n’en suis pas très fan. Pourtant, j’ai aimé l’enquête ! Et c’est ce qui compte ^^


Hanshichi mène l’enquête à Edo : Fantômes et Kimonos, de Kidô Okamoto

Présentation de l’éditeur :

Plein de bienveillance mais aussi de malice, Hanshichi est un détective de l’ancien temps qui sait démêler le vrai du faux, démasquer les secrets des jeunes geishas et les entourloupes des fantômes.
Car dans le Japon du XIXe siècle, il arrive qu’une mystérieuse coquette en kimono se transforme en énorme chat noir, que les monstres de foire courent les rues où s’escrime un meurtrier à la lance, à moins que l’ombre maudite de la fille du marchand de saké ne vous accompagne, le soir, avec de sanguinaires appétits de vengeance. Autant d’énigmes que notre Sherlock Holmes nippon réussit à élucider dans l’ancienne ville d’Edo aux pittoresques coutumes, en nous contant au passage maintes anecdotes sur les traditions, les fêtes, les usages et les plaisirs de cette époque où les fantômes n’étaient jamais bien loin.

Éditeur : Philippe Picquier
Année d’édition : 2008
Langue : Française
Nombre de pages : 252

Avis (très) personnel :

Après Fantômes et Samouraïs, retrouvons notre détective japonais Hanshichi dans Fantômes et Kimonos.

Suivant le même principe que Fantômes et Samouraïs, ce sont des petites histoires qui composent ce deuxième volet. Ce sont des enquêtes auxquelles il a participé, ou bien qu’il a entendu. Ce qui est intéressant dans ces livres, ce sont les légendes japonaises, ainsi que leur culture. Font leur apparition, les geishas, les fantômes, les kappas, les fêtes.

Les histoires sont assez courtes (il y en a X, au total), qui débutent généralement de manière assez étrange. Mais, Hanshichi, agent du gouvernement, est très doué, il déjoue les plans du coupable assez aisément, je dirais. Son langage est parfois très étrange, peut-être dû à la traduction : en effet, il utilise des mots tels que « Môssieur », et cela me faisait penser à Obélix quand il s’énerve (avec sa grosse voix…). Et je trouve que cela ne convient pas avec sa personnalité.

L’auteur a également écrit Drames d’amour, constitué de 3 nouvelles, mais bizarrement ce titre ne m’interpelle pas ^^’

2 / 3 (challenge terminé !)


Family Compo, tome 2, de Tsukasa Hôjô

Présentation de l’éditeur :

Depuis qu’il a emménagé chez son oncle et sa tante, Masahiko ne cesse d’aller d’étonnement en étonnement. Cette famille est décidément bien loin de la représentation qu’il se faisait d’une famille traditionnelle ! Une tante qui est un homme et un oncle qui est une femme, c’est assez peu commun lui accorderons-nous. Même sa cousine est quelquefois un garçon manqué ! Alors quand tatie Yukari et tonton Sora décident d’emmener toute la famille en voyage, Masahiko est assez perplexe sur le déroulement des vacances.

 

Éditeur : Tonkam
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 258

 

Avis (très) personnel :

Ce tome 2 débute par un petit week-end en famille avec Masahiko, Shion, Yukari et Sora. Ces deux derniers désirent depuis longtemps aller dans un ryokan, pour les sources d’eau chaude, mais leur particularité fait que cela n’est pas vraiment possible… Cependant, ils ont réussi à trouver une petite auberge, où les bains sont mixtes.

Dans ce volume, Masahiko retrouve des camarades de l’université, du lycée même : une amie, Yoko, qui fera tout pour travailler avec maître Sora ; un autre qui est revenu des Etats-Unis ; quant à ses « amis » de l’université, ils vont l’obliger à se travestir et ce grâce à une vidéo légèrement compromettante. J’étais ravie de le voir cogiter sur la transexualité, sur ses sentiments (envers Shion et Yoko), et puis le voir habiller en fille (et observer toutes les situations qui en écoulent), c’est tout bonnement excellent ! Et puis, Shion est-elle une fille ou un garçon ? Question non résolue pour le moment !

En attendant la sortie du tome 4 (16 mars 2011), le tome 3 repose sagement sur ma table de chevet ^^