Archives de Catégorie: Humour

Va chercher ! Une enquête de Chet et Bernie, de Spencer Quinn

Présentation de l’éditeur :

Moi, c’est Chet, chien-détective. Oui, c’est vrai, j’ai lamentablement échoué aux épreuves de sélection de chien policier, mais, bon, sniffer des paquets de chaussettes sales, c’était vraiment pas mon truc !
Non, finalement, je me suis associé avec Bernie, un détective un peu cabossé par la vie. Il fait dans la recherche de personnes disparues…
Là, on vient de nous demander de retrouver une ado qui a fait une fugue. Je renifle ses affaires, un sac à dos qui sent le vieux hamburger et le pétard. Au fait, il y a une autre odeur dans les affaires de la gamine. La peur… Va falloir s’y mettre si on ne veut pas la retrouver en chair à pâté, cette petite !

Editeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 349

Avis (très) personnel :

Voici un roman policier un peu particulier. L’auteur ne se concentre pas sur le détective, mais sur le chien du détective. Il s’appelle Chet, a des oreilles dépareillées, a un odorat très développé, et son maître se nomme Bernie Little.

La focalisation interne permet au lecteur de se mettre à la place du chien, ce qui est assez original. On assiste ainsi à ses envies de steak, son toilettage. Grâce à Chet, le lecteur peut en connaître un peu plus sur Bernie, détective privé. Tout le livre va se reposer sur une seule affaire : la disparition d’une jeune adolescente, Madison Chambliss.

Le point de vue canin est assez intéressant et amusant. Surtout que Chet perd facilement le fil de ses pensées, à cause d’un petit objet brillant, d’un délicieux biscuit pour chiens, etc. Cependant, cela peut parfois gêner, voire agacer. Parfois, pendant l’histoire, je m’exclamais (mentalement) : « Mais bon sang, Bernie, essaie de comprendre ce que veut dire ton chien !!! » ^^’

Une chose m’a étonnée : c’est que les chiens ne se comprennent pas entre eux… Je trouve cela assez bizarre… Surtout qu’il comprend le langage humain. D’ailleurs, cela amène des instants rigolos, lorsque Chet prend au sens premier certaines expressions telles que « ça me donne envie de vomir » ^^

Qu’ai-je aimé d’autre ? La couverture ! Futile certes, mais c’est ce qui a attiré mon regard sur ce livre : le chien au regard suspicieux me plait beaucoup, et l’homme (son maître) à la chemise hawaïenne (comme Magnum !).

Un deuxième roman, Chienne d’enquête, est paru le 16/02/2011.


Les Spellman se déchaînent, de Lisa Lutz

Présentation de l’éditeur :

Le grand retour des Spellman, détectives privés de père (et mère) en fille(s). Chez eux, savoir écouter aux portes est un talent inné, crocheter les serrures, une seconde nature, exercer un chantage, une façon très personnelle de mener des négociations. Le tout au nom de l’amour inconditionnel. Après « Spellman & Associés », les nouvelles aventures, toujours aussi déjantées et hilarantes, d’Izzy et de la famille la plus cinglée de San Francisco.

 

Editeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 470

 

Avis (très) personnel :

Nous retrouvons, dans ce deuxième volume, la famille la plus déjantée, les Spellman. Nous retrouvons un personnage « normal » qui n’apparaissait que furtivement dans le premier tome, l’inspecteur Henri Stone. Il est davantage présent. C’est un des (rares) protagonistes les plus normaux.

Dans ce tome 2, Izzy se retrouve encore empêtrée dans une situation impossible. En effet, elle enchaîne arrestation sur arrestation, car elle se méfie du voisin de ses parents, dont le comportement serait douteux, et fait donc tout pour approuver ses dires. De plus, pour rien arranger, les membres Spellman cachent chacun un secret. Le lecteur pourra donc lire les rapports que fait Isabel sur eux, afin de découvrir le pourquoi de ces cachotteries/attitudes. Comme dans le précédent volume, l’action se déroule la plupart du temps dans le passé. Une sorte de flash-back sur le pourquoi de la situation inextricable d’Izzy. Mais, contrairement à Spellman & Associés, la police ne diffère pas selon le moment de l’évènement. Dans ce cas, il faut vraiment se fier à la date indiquée à chaque début de chapitre, ou partie de chapitre. Les actions n’étaient pas réellement surprenantes, compte tenu de ce que nous savons d’Izzy. Mais, c’était très rafraichissant à lire. De l’action, du suspense, de l’humour =)

Ma petite préférée reste Rae, avec sa bière au gingembre et ses Fruit Loops (et autres confiseries) ^^ Même si Izzy est complètement givrée, ce qui amène des situations invraisemblables pour toute personne normale, cela peut parfois exaspérer. Il y a quelques références à la série Doctor Who, car Henri oblige Rae à regarder les premières saisons avant de regarder les nouvelles. Ça me fait penser qu’il faudrait que je la visionne =)

Comme une vraie droguée, je veux la suite !!! Cette dernière est déjà sortie, mais je vais soit attendre la version poche, soit l’acheter en VO ^^


Spellman & Associés, tome 1, de Lisa Lutz

Présentation de l’éditeur :

Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n’est plus excitant que d’espionner, filer, faire chanter… les autre Spellman de préférence.

Mélange détonant d’humour et de suspense, ce best-seller international (et son héroïne) a fait craquer Hollywood : vous n’êtes pas près d’oublier les Spellman !

 

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 439

 

Avis (très) personnel :

Fortement conseillé par quelques livradictiennes, je me suis laissée tenter par ce livre, lors d’un détour dans un grand magasin culturel.

Dans ce premier tome, Isabel Spellman, dite Izzy, est la principale protagoniste, celle que le lecteur suit dans ses pérégrinations. L’histoire est composée de deux axes temporels : le présent où Izzy, détective privée, se retrouve dans une salle d’interrogatoire, du côté du suspect. A partir de là, elle va raconter son histoire, celle de sa famille, la guerre qu’ils se sont déclarée, afin de bien comprendre l’histoire actuelle, histoire pour laquelle elle est interrogée et suspecte. La police d’écriture est différente selon le temps (flash-backs/passé ou salle d’interrogatoire/présent), ce qui permet donc de les différencier sans difficulté.

Izzy fait partie d’une famille de détectives : ses parents, son oncle, sa petite sœur. Seul son frère est sorti de l’affaire familiale. Le fait qu’ils soient détectives, ou qu’ils aient été formés pour cela, va entraîner toute une série d’actions-réactions assez cocasses, que je suis bien contente de ne pas connaître : les verrous aux portes des chambres, les micros, les filatures, le chantage, les négociations. Cela pourrait sembler normales comme dispositions pour des détectives, mais ce sont des choses qu’ils mettent en place dans leur maison ! Les comportements d’Izzy (ou de sa petite sœur, Rae) ont été conditionnés ainsi : surveillance du futur petit-ami, connaître ses habitudes, avant de le rencontrer. C’est un exemple parmi tant d’autres.

Ce premier tome permet de bien cerner cette famille si spéciale, le caractère de chacun d’entre eux est bien défini. Le côté policier est surtout représenté par le métier de détective. Il y a bien quelques disparitions à élucider, mais elles interviennent vers la fin et se résolvent de manière assez rapide. C’est surtout l’humour qui est présent dans ce volume, à cause des situations complètement improbables dans laquelle Izzy se met, ses réactions. Bref, c’est un tout. Dès que j’ai plongé mon nez dedans, je ne pouvais plus en sortir (ou alors très difficilement). Les pages se tournaient toutes seules, comme des grandes, et j’avais toujours envie d’en lire davantage. Je me jetterai bien sur le deuxième tome, Curse of the Spellmans, mais je ne l’ai point dans ma PAL… 😦

Ce livre sera prochainement adapté au cinéma, film dont le réalisateur est Barry Sonnenfeld (Men In Black).

6 / 20

 

Citations :

« Comme de bien entendu, Albert et Olivia estimaient que leur premier enfant était une pure merveille. Mais ce ne fut que deux ans plus tard, lorsque j’arrivai pour fournir un point de comparaison, qu’ils se rendirent compte que David était la perfection même. »

« Nous sommes tous autant plus intraitables sur notre vie privée que nous n’avons aucun respect pour celle des autres. »

« Ses cheveux aussi étaient figés dans le passé, et par une demi-bouteille de laque. »

« Mais les portes d’entrée sont toujours associées à des réflexions pleines de sous-entendus comme : Tiens, te voilà, ou : Mais enfin, où étais-tu passée ? Jamais les portes et moi n’avons été copines. »


Maudit Karma, de David Safier

Présentation de l’éditeur :

Animatrice de talk-show,  Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l’au-delà, elle apprend qu’elle accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir :  de ses minuscules yeux d’insecte, elle voit une autre femme la remplacer après de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l’échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long et les obstacles nombreux…

 

Éditeur : Pocket
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 343

 

Avis (très) personnel :

Après avoir lu quelques avis positifs sur ce livre, je me suis lancée et je l’ai acheté. Il a été lu quasiment dans la foulée.

Kim Lange, le personnage principal de notre histoire, est une self-made woman, son travail compte plus que tout, plus que son mari, plus que sa fille. Comme elle le dit si bien, elle marche sur le cadavre des autres, afin de monter encore plus haut. Mais cela ne va pas durer longtemps.

Que feriez-vous si vous receviez en pleine tête, un morceau de lavabo d’une station spatiale ? Non, vous ne mourrez pas, ce serait bien trop facile. Vous avez trompé votre conjoint, vous préférez aller à la remise de récompenses plutôt que d’assister à l’anniversaire de votre petite fille, et, en plus, vous êtes très ambitieuse, vous gravissez les marches, grâce aux cadavres des autres. Vous voilà réincarnée en fourmi ! Une hallucination, un rêve ? Hélas, pour Kim, ce sera la réalité. De meilleure animatrice d’émission d’informations, elle devient petite fourmi, à cause de son mauvais karma. Elle va rencontrer deux autres humains réincarnés. Le premier est Casanova, vous savez le grand séducteur ! Ce dernier a dû accumuler beaucoup de mauvais karma, car le voilà réincarné en … fourmi également ! Ce dernier va devenir son compagnon de réincarnation, pour devenir autre chose qu’une fourmi, pour peut-être atteindre le Nirvana.

Tout au long, l’histoire prend un ton assez humoristique (cf. la partie Citations), qui m’a parfois fait éclater de rire : rien que le fait de mourir en recevant un évier spatial m’a fait sourire ! Cela m’a d’ailleurs fait penser au début de la série Dead like me. Le lecteur suit Kim, dans sa quête du bon karma, de son désir de destruction pour le couple que forment son mari et son ex-meilleure amie. Toute l’histoire est ponctuée de notes, écrites de la part de Casanova. Bien que j’aie trouvé la fin « en trop », c’était une lecture très agréable, amusante et surtout rapide à lire (même pas 2 trajets dans les transports en commun). David Safier a également écrit Sors de ce corps, William et Jésus m’aime. Est-ce que vous me les conseilleriez ?

 

Citations :

« Le jour où je suis morte n’a pas été vraiment une partie de plaisir. Pas seulement à cause de ma mort. En réalité, celle-ci est péniblement arrivée bonne sixième dans la série des pires instants de cette journée. »

« C’est à cet instant que je sus que les fourmis aussi ont un cœur.
Il était situé juste derrière mes pattes arrière, dans mon gros postérieur.
Et, quand je pensais à ma petite fille, il avait bougrement mal. »

 

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