Archives mensuelles : octobre 2010

La Vitre brisée, de Jeffery Deaver

Présentation de l’éditeur :

Lincoln Rhyme, criminologue réputé, se méfie de la preuve trop flagrante retenue contre son cousin qui se voit accusé de meurtre. Les indices sont parfaits, bien trop parfaits. Une série de meurtres et de viols vicieux s’ensuit, avec, chaque fois, un suspect indéniable qui clame son innocence. Rhyme et sa partenaire Sachs mènent l’enquête, sur la piste du mystérieux « 522 », un tueur, virtuose du déguisement, qui se cache derrière les identités qu’il a volées. « 522 » découvre vite que les enquêteurs sont à ses trousses. Rhyme et Sachs doivent rassembler des fragments de preuves et démasquer le tueur avant qu’il ne se retourne contre eux…

Editeur : Les Deux Terres
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 534

Avis (très) personnel :

Je veux tout d’abord remercier Babelio et les éditions Les Deux Terres, pour m’avoir fait découvrir ce livre, ainsi que cet auteur.

Cet auteur se trouvait déjà dans ma wish-list, lorsque j’ai postulé pour ce livre lors de l’opération Masse Critique de Babelio. C’était donc l’occasion de découvrir son écriture !
Lincoln Rhyme, un criminologue américain, voit son cousin accusé de vol de tableau et d’assassinat d’une jeune femme. Mais, ces crimes ont des preuves tellement évidentes, que Lincoln soupçonne une autre personne, un autre coupable.

L’histoire se passe du point de vue extérieur des enquêteurs (Lincoln, Amelia, Ron), soit celui de meurtrier, nommé 522. D’ailleurs, concernant ce dernier, la narration se fait à la première personne. C’est assez étrange au début, et puis l’on s’y fait. Ce meurtrier, dont le lecteur ne connaît pas le nom (enfin si, mais à la fin ^^), est un obsédé des chiffres : les personnes pour lui correspondent à une série de seize chiffres. De plus, il aime bien collectionner des choses. Mais ce qui le caractérise le plus, c’est qu’il sait tout. Il sait par où est passée une personne, ce qu’elle achète comme produits, quand elle part du travail, etc. Comment peut-il y arriver ? Grâce aux données informatisées. Ce livre met en avant l’information de toutes les données, le vol d’identité. Le genre de livre à rendre parano… Bien sûr que je sais que cela existe, mais disons dans un thriller, c’est plus parlant.
Mais le livre ne se base pas que sur la poursuite du tueur, mais également sur la relation qui existe entre Lincoln et son cousin, et sur une autre affaire sur laquelle Lincoln travaillait.

Je trouve que l’histoire est bien ficelée. Je ne m’attendais pas du tout à ce dénouement, l’auteur nous mène bien bateau ! J’aime beaucoup ^^ (non non, je ne suis pas maso =D)
L’histoire est découpée en cinq parties, une partie étant égale à une journée d’enquête. Celle-ci dure en moyenne 150 pages. Il se passe tellement de choses, que je n’avais pas l’impression que c’était réellement une journée.
J’ai beaucoup apprécie les différents protagonistes qui sont apparus dans ce livre. Cela me donne davantage envie de lire d’autres livres de Jeffery Deaver, pour connaître le passé de Lincoln Rhyme surtout.
Je n’ai trouvé qu’une seule coquille (et encore, c’était par hasard). L’histoire dure 4 jours, au total, mais cela commence le dimanche 22 mai et se termine le vendredi 25 mai (au lieu de mercredi). 

Je le conseille aux fans de thrillers ^^ 
Vous allez passer un bon moment !

Citations :

« Ce sont, comme leur nom indique, des fournisseurs des services qui collectent et traitent les informations concernant les consommateurs, leurs achats, leurs maisons, leurs voitures, l’historique de leurs crédits, tout ce qui fait d’eux des acteurs de l’économie. »

« L’idée de base est que pour améliorer la société il faut se concentrer sur les petites choses. Quand on les maîtrise – ou qu’on les répare -, alors des changements plus importants deviennent possibles. »

« Ah, et n’oubliez pas de rester vigilant en ce qui concerne votre identité. Si vous ne l’êtes pas, d’autres le seront pour vous. »

Protégé : Salon du Chocolat 2010

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Dictionnaire insolite du Japon, de Lisa Maronese

Présentation de l’éditeur :
Le Japon, pays insaisissable… et dont on ne connaît souvent que des lieux communs. L’auteur partage avec nous son vécu, des petits « trucs » à savoir, des instantanées du Japon quotidien. Qui sait, par exemple, que les Japonais sont fans de scarabées ? Que Nikkei n’est pas seulement un indice économique ? Que le melon est un fruit quasi divinisé ? Et qui connaît Burapi ? Sous forme de bulles d’infos insolites, ce livre montre qu’il existe mille façons d’appréhender un pays où, certes, on mange des sushis mais pas seulement.
Éditeur : Cosmopole
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 141
Avis (très) personnel :
Etant fan du Japon, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre ! D’ailleurs, je ne regrette pas du tout cet achat ^^
Ce livre a un format plus petit qu’un poche, et la couverture est vraiment jolie. A l’intérieur, point de photos, ni d’illustrations. Normalement, ça devrait me repousser, mais là les thèmes abordés sont assez courts, et c’est assez bien espacé à l’intérieur du livre (et non écrit en tout petit et tout serré !).
Les différentes notions sont décomposées en six parties : le Japon traditionnel, le moderne, la gastronomie, etc.
Pour chaque terme titre (taxi, Shinkansen, etc.), il y a parfois les caractères japonais à côté. C’est pratique, surtout si l’on emmène ce petit dico au Japon, mais malheureusement je ne connais que quelques hiraganas, alors les kanas… Je trouvais également intéressant qu’il y ait certains termes en japonais (ou en prononciation japonaise).
Il y avait déjà pas mal d’informations que je connaissais déjà, via principalement les dôramas. J’étais malgré tout d’apprendre de nouvelles choses ^^ Par exemple, je ne savais pas du tout que l’archipel d’Okinawa est devenue japonaise qu’au 19ème siècle, les habitants ont une culture et une langue propres à eux. Et, le boeuf de Kobé, je pensais que sa seule particularité était qu’il se faisait masser… En fait, ces bêtes se font masser au saké, et surtout de la bière est introduite dans leur nourriture !
Et pour savoir l’identité de ce fameux Burapi, lisez ce livre ^^
Ça va peut-être vous surprendre, mais ça me donne encore plus envie d’aller au Japon !!! =D
Citations :
« Par pudeur sans doute, la plupart des Japonais aiment garder la couverture en papier marron avec lequel les employés des librairies recouvrent au moment de la transaction. Ainsi, personne ne sait ce que l’on est en train de lire. »
« Pour commencer, les employés de magasin accueillent chaque entrée de manière presque théâtrale, à grands renforts de Irrasshaimase! alors que le client, lui, salue à peine et omet souvent de dire merci. Si cela peut sembler ingrat, on a ici la preuve qu’au Japon le client jouit d’un statut bien particulier. »

Il faut laisser les cactus dans le placard, de Françoise Kerymer


Présentation de l’éditeur :
Trois soeurs.
Marie, l’aînée, s’abrite dans son bonheur quotidien entre son mari pianiste, sa librairie de livres anciens et ses deux filles. 
Anne, la cadette, vit en plein vent, au pied de son phare, à Port-Manech. Sculpteur qui n’a pas la chance d’être reconnu, elle dévore la vie, les hommes, et tente de joindre les deux bouts.
Lise, la benjamine, la plus solitaire, la plus fragile aussi, chercher désespérément une rampe à laquelle s’accrocher pour sortir de sa mélancolie et croire encore aux promesses de la vie.
Toutes les trois s’étaient éloignées de leur père, homme taciturne et froid. Mais à sa mort, elles doivent se pencher malgré elles sur leur héritage familial, comprendre cet homme silencieux, son histoire. Elles cherchent alors à repenser leur existence, leur relation, libres enfin de choisir ce qu’elles veulent vraiment.
De Paris aux côtes bretonnes en passant par la Méditerranée, une saga familiale vive aux multiples rebondissements.
Éditeur : JC Lattès
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 402
Avis (très) personnel :
Je tiens tout d’abord à remercier Livraddict et les éditions JC Lattès, pour m’avoir sélectionnée et envoyée ce livre, que j’ai bien aimé.
L’histoire commence par le décès de Charles Vautrin, père de trois filles. Cette fin va être le début du livre. En effet, lors de la visite chez le notaire, ces trois sœurs vont voir arriver une quatrième personne, un homme, qui héritera de l’entreprise de leur père. Qui est ce quatrième héritier ?
Marie, voulant en savoir davantage sur cet inconnu, va déterrer des secrets familiaux, qui remontent à très loin. Qui est réellement leur père ? Que s’est-il passé dans cette famille ?

L’histoire est racontée selon trois points de vue différents, ceux des trois sœurs. Cette façon de procéder est intéressante. Il est donc possible de connaître leur état d’esprit, leur réflexion, leur manière de vivre également. J’ai ressenti les incompréhensions, les dissenssions qu’il peut y avoir dans une relation fraternelle. J’ai été entraînée dans cette histoire de famille, même si je me demandais pourquoi Marie avait tant envie de connaître Gabriel, le fameux héritier. Car, c’est à partir de ce moment-là que leurs vies vont changer.
Les personnages sont assez bien décrits. Je me suis davantage attachée à Anne, le vilain petit canard, celle qui se fait toujours avoir, mais qui continuera à faire ce qu’elle aime. J’apprécie beaucoup ce côté. J’ai moins aimé Marie, la grande sœur, celle qui incarne un peu l’autorité. Sa peur vers la fin m’a un perturbée, je l’ai trouvé très (trop ?) fusionnelle vis-à-vis de son mari, Alex, puis, après réflexion, je la comprends un peu. Quant à Lise, elle m’a tapée sur le système. Certes, elle déprime, elle ne se sent pas bien, mais elle m’a agacée…
J’ai trouvé que l’écriture était fluide, ce roman se lit très bien. Cependant, je n’avais pas réellement l’impression que les trois sœurs avaient la cinquantaine, de par leurs pensées, leurs paroles. C’est pourquoi cela me surprenait toujours lorsque l’une des filles de Marie apparaissait dans le livre, ou lorsque les sœurs faisaient référence à leur âge. Mis à part cela, j’ai beaucoup apprécié ce roman, cela m’a fait penser à pas mal de choses du point de vue personnel.
Citations :
« Celui qui m’a fait ne peut pas disparaître. Ou alors, c’est un peu de moi qui part avec lui. »
« Je me suis mise à penser que je voudrais encore être une petite fille. Une toute petite fille que son Papa prendrait par la main quand elle a peur. J’ai pensé à tout cela, et je me suis mise à pleurer. »
« Alex m’a inondée d’amour, depuis toujours. Je m’en abreuve en permanence. »
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Canisse, d’Olivier Bleys

Présentation de l’éditeur :

D’un bout à l’autre de l’univers, les vaillants gardes-pêche de l’Unité livrent une guerre sans merci aux braconniers pilleurs d’océans. Xhan était l’un des meilleurs. Mais le voici mis d’office à la retraite, et sa vie perd tout son sens… Un jour, pourtant, un inconnu lui parle d’un poisson non répertoriré, d’une taille dépassant toutes les créatures ou même imaginables, vivant sur une planète sauvage qui ne figure sur aucune carte : Canisse. Xhan ressent un appel mystérieux vers cet animal que personne – ou presque – na jamais approché. Il part aussitôt à sa recherche. Mais gare : les braconniers eux aussi sont en chasse…

Éditeur : Folio SF
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 205

Avis (très) personnel :

Je voudrai tout d’abord remercier Livraddict et les éditions Folio SF, pour m’avoir envoyé ce livre.

L’histoire commence par la mise à la retraite anticipée de notre protagoniste principal, Xhan Elotym, garde-pêche sur un territoire de l’Unité. Pendant ce nouveau temps libre, il ne sait que faire. Le lecteur le voit s’occuper de lui-même, rendre visite à son amie d’enfance, et aller dans les bars. C’est dans un de ces bars que sa vie va changer, surtout sa rencontre avec un inconnu du nom de Moox. Celui-ci lui parle d’un poisson, d’un immense poisson (un peu moins de 200km de longueur), qui n’est pourtant pas recensé dans son guide qu’il porte tout le temps sur lui. Existe-t-il vraiment ou bien est-ce une chimère ?

J’ai lu ce livre juste après Harry Potter and the Half-Blood Prince, et disons que si je devais comparer, je dirais que dans celui-ci, il n’y a pas beaucoup d’action. C’était donc difficile de passer de Harry Potter à Canisse. Les descriptions sont assez nombreuses (j’avais parfois l’impression d’être dans Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, que j’ai pour le moment abandonné), j’avais presque peur de laisser tomber, mais j’ai quand même continué. Quelques phrases étaient en plus un peu longues, j’étais donc un peu perdu, obligée de revenir en arrière pour me rappeler ce qui avait été dit auparavant. En outre, je n’arrivais pas bien à visualiser les décors qui étaient dépeints. 
Pourtant, j’avais envie de connaître la suite, l’existence du magathalos, l’identité de Xhan… Enfin, cette hâte s’est manifestée vers les 3/4 du livre. A partir de ce moment, j’ai réellement accroché. Bien accroché même.
Pendant tout le livre, l’histoire n’est pas uniquement focalisée sur Xhan ; il y a également l’histoire des indigènes qui habitent Canisse (les Canissiens), l’auteur se concentre sur une famille (Goël, Asaibi, Dorâm). Puis, ces deux parties vont se recouper.

C’était un peu long à lire, mais cela devient intéressant vers les dernières dizaines de pages. Je ne pense pas que je le relirai…

Citations :

« L’Outre-Monde, c’était le repaire familier des escrocs, des assassins, des trafiquants de résines et autres malfaiteurs. C’était aussi, bien sûr, l’asile des braconniers qui s’y livraient à une pêche effrénée pour satisfaire une clientèle cosmopolite toujours avide de curiosités à nageoires. »

« La mer me parut d’abord pétiller, comme si l’avait frappée une pluie invisible, puis de grosses bulles se formèrent qui crevaient la surface dans des éclaboussures poisseuses. »

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Harry Potter and the Half-Blood Prince, de J.K. Rowling

Présentation de l’éditeur :

It is the middle of the summer, but there is an unseasonal mist pressing against the windowpanes. Harry Potter is waiting nervously in his bedroom at the Dursleys’ house in Privet Drive for a visit from Professor Dumbledore himself. One of the last times he saw the Headmaster was in a fierce one-to-one duel with Lord Voldemort, and Harry can’t quite believe that Professor Dumbledore will actually appear at the Dursleys’ of all places. Why is the Profesor coming to vist him now? What is it that cannot wait until Harry returns to Hogwarts in a few weeks’ time? Harry’s sixth year at Hogwarts har already got off to an unusual start, as the worlds of Muggle and magic start to interwine …

Présentation de l’éditeur Gallimard :

Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ? Dans quels extraordinaires voyages au cœur de la mémoire va-t-il l’entraîner ?

Éditeur : Bloomsbury
Année d’édition : 2005
Langue : Anglaise
Nombre de pages : 607

Avis (très) personnel :

Ce tome débute par le monde moldu, plus précisément avec le Premier Ministre britannique. Ce dernier doit rencontrer le Premier Ministre du monde magique. J’ai aimé voir l’incrédulité se peindre sur le visage du Premier Ministre, quand il rencontre pour la première fois Cornelius Fudge, encore Premier Ministre. C’était assez amusant !
Dès le départ, Harry est entraîné dans des aventures, parfois dangereuses. Dès sa rentrée à Hogwarts (certes, quelque peu tumultueuse), l’atmosphère n’est plus pareil. Même depuis l’année dernière. Depuis l’apparition de Voldemort au Ministère de la magie. 
Le passé de Voldemort est mis en avant dans ce tome, principalement lors des cours que donne le professeur Dumbledore à Harry. Ce passé permettra d’en savoir davantage sur ce redoutable ennemi. 
J’ai beaucoup aimé ce tome, de par le fait qu’on apprend beaucoup de choses sur Voldemort. Bien que le danger règne à l’extérieur de l’école, le cours des choses ne change pas trop. Les cours se déroulent normalement. Le lecteur peut observer les relations (amicales ou amoureuses) qui se nouent et se dénouent.
J’ai trouvé que Harry reste toujours aussi têtu qu’auparavant (à tort ou à raison) et que Dumbledore est un homme très stratégique (je ne m’en rendais pas réellement compte avant…).
La fin m’a tiré des larmes, contrairement à mes premières (re)lectures… J’avoue la première fois, je me suis spoilée moi-même. Cela a peut-être gâché ce moment, dit d’émotion. Et je vous avouerai que je me suis retenue de pleurer, parce que j’étais à la cantine du travail…
Pour finir sur une touche un peu plus joyeuse, j’ai adoré les jumeaux Weasley et leur magasin de farces et attrapes :
Why Are You Worrying About You-Know-Who?
You SHOULD Be Worrying About
U-NO-POO –
the Constipation Sensation That’s Gripping the Nation!

Citations :
« ‘I would assume that you were going to offer me refreshment,’ Dumbledore said to Uncle Vernon, ‘but the evidence so far suggests that that would be optimistic to the point of foolishness.' »

« Dumbledore says people find it far easier to forgive others for being wrong than being right »

« Harry frequently looked over at his classmates in the common room or at mealtimes to see them purple in the face and straining as though they had overdosed on U-no-Poo »

Vous pouvez trouver mes avis sur les tomes précédents :

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban
Harry Potter and the Goblet of Fire

Harry Potter and the Order of the Phoenix


Lecture commune avec :
karline05 ; Choukette ; Mycoton32 ; Setsuka ; Azariel87 ; gerry29 ; Amethyst ; petit-lips ; Lexounet ;


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La chambre des morts, de Franck Thilliez

Présentation de l’éditeur :
Imaginez…
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d’éolienne désert.
Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. A ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.

Éditeur : Pocket
Année d’édition : 2006
Langue : Française
Nombre de pages : 342

Avis (très) personnel :

C’est un livre qui m’a été offert par un collègue de travail. Et, coup de chance, il fait partie du baby challenge Thriller 2011 !
Ce livre correspond aux premières aventures de Lucie Hennebelle, lorsqu’elle était brigadier. Comme j’avais déjà lu La mémoire fantôme qui est postérieur à La chambre des morts, je possédais déjà certaines réponses.

L’auteur commence le livre, par une scène mettant en place le tueur et une petite fille. Je me suis tout de suite mis à la place de cette fille, Mélodie. Et surtout, on sent assez rapidement l’ambiance du livre…
Poupée Beauty Eaton
Dans la nuit, une voiture percute une personne, qui portait sur elle 2 millions d’euros !! Les deux chauffards, Vigo et Sylvain vont profiter de cette « occasion ».
Parallèlement, un meurtre morbide se produit. Un tueur surnommé La Bête a tué une petite fille, aveugle de surcroît. Il l’a mise dans une position assise et l’a habillée comme une poupée Beauty Eaton. 
Ces deux histoires ont un lien entre elles. Lequel est-ce ?

La principale protagoniste est Lucie Hennebelle, brigadier, mère de deux petites jumelles. Celle-ci est complètement fascinée par les tueurs, leur profil psychologique. Cette fascination en devient presque effrayante, et c’est ce que pensent la plupart de ses supérieurs. 
L’auteur alterne le point de vue de Lucie et celui du meurtrier, surnommé la Bête.
J’ai trouvé que l’histoire était pas mal, j’étais plongée dedans. J’éprouve cette même fascination malsaine envers les tueurs en série. Je me sentais donc proche de Lucie. Le mode opératoire a parfois très bien détaillé. J’imaginais sans mal la façon d’opérer du tueur…
Quant à l’autre histoire, celle de Sylvain et Vigo, nous savons dès le départ le lien qui les relie au meurtre de Mélodie. Vigo m’était insupportable, froid, calculateur. Il ferait tout pour ne pas se retrouver en prison. Tout. J’ai plaint son ami Sylvain.
En conclusion, un bon livre. J’ai malgré tout préféré La mémoire fantôme. J’ai hâte de lire d’autres livres de Franck Thilliez ^^

Citations :
« Lucie oublia de respirer. Cette chambre des morts, d’une beauté indéfinissable, exerçait sur son être une emprise titanesque. L’horreur dévoilait dans cette pièce tout ce qu’elle avait de plus puissant. Le tableau défiait la logique des rêves, l’animosité des cauchemars. »

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Baby Challenge Thriller : 12/20

Hiroshima mon amour, de Marguerite Duras

Présentation de l’éditeur :
LUI : Tu n’as rien vu à Hiroshima. Rien.
ELLE : J’ai tout vu. Tout… Ainsi l’hôpital je l’ai vu. J’en suis sûre. L’hôpital existe à Hiroshima. Comment aurais-je pu éviter de le voir ?
LUI : Tu n’as rien vu d’hôpital à Hiroshima. Tu n’as rien vu à Hiroshima…
ELLE : Je n’ai rien inventé.
LUI : Tu as tout inventé.
ELLE : Rien. De même que dans l’amour l’illusion existe, cette illusion de pouvoir ne jamais oublier, de même j’ai eu l’illusion devant Hiroshima que jamais je n’oublierai. De même que dans l’amour.

Éditeur : Gallimard / Folio
Année d’édition : 1960
Langue : Française
Nombre de pages : 124

Avis (très) personnel :
J’ai lu ce livre dans le cadre du Défi Livre qui dort, de Florel.




J’ai mis beaucoup de temps avant de le commencer. En effet, je n’avais plus vraiment l’envie de le lire. Je l’avais acheté lors de ma période « Japon/1945 », puis en le feuilletant, cela ne m’avait pas très intéressée…


Ce livre est le support écrit du film du même nom (que je n’ai pas vu), agrémenté de dialogues qui n’ont pas été gardés par le réalisateur. L’histoire est écrite sous forme de dialogues, comme au théâtre, avec des indications scéniques. C’est déjà un mauvais point, car, je ne suis pas très fan de ce genre de littérature, mise à part les classiques.
L’histoire commence par un synopsis, qui est plus qu’un résumé. En bref, c’est l’histoire en beaucoup plus court, et en version plus romancée. Le roman en lui-même m’a pas mal ennuyée. Peut-être devrais-je regarder le film ?
Dans cette histoire, il y a deux personnages : un homme et une femme. Un japonais et une française qui se rencontrent à Hiroshima. Le lecteur ne connait pas leurs noms, les protagonistes se différencient par les termes elle et lui, et plus tard par Nevers et Hiroshima. Les villes qui les caractérisent.
J’ai malgré tout aimé la partie où la femme parle de son passé. J’ai trouvé que c’était intéressant, mais ce n’est pas assez pour que je puisse aimer ce livre.


Citations :
« Cette étreinte, si banale, si quotidienne, a lieu dans la ville du monde où elle est le plus difficile à imaginer : HIROSHIMA. »

« Comme toi, je suis douée de mémoire. Je connais l’oubli. »

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Nombre de livres lus : 2

L’Enfant de tous les silences, de Kim Edwards

Présentation de l’éditeur :

1964. Une terrible tempête de neige paralyse le Kentucky. Le Dr David Henry n’a pas le choix : il doit accoucher lui-même sa jeune épouse, Norah, qui met au monde un magnifique garçon, puis une petite fille… trisomique. En un instant, David, persuadé d’agir pour le mieux, va prendre une décision tragique : il confie la petite à Caroline, son infirmière, qui doit l’emmener dans une institution spécialisée. A Norah, il annonce que le bébé n’a pas survécu. Mais Caroline choisit de sauver la petite et de l’élever comme sa propre fille…
Des années plus tard, la vérité refait surface, et, avec elle, des conséquences dramatiques pour cette famille déchirée.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 534

Avis (très) personnel :

Je remercie tout d’abord Livraddict et les éditions Le Livre de Poche, pour m’avoir sélectionnée et fait découvrir ce livre.

Tout d’abord, je pensais que c’était un livre de genre thriller. Mais, après lecture, ce n’est pas du tout le cas.
Notre protagoniste principal, le docteur David Henry, va prendre une grande décision, lorsqu’il va aider son épouse Norah, à accoucher. En effet, un premier bébé est mis au monde. Un parfait petit garçon, qui s’appellera Paul. Puis, vient une petite fille. Une petite fille trisomique… C’est à ce moment-là que David décidera (pour des raisons personnelles) de la faire passer pour morte, et de demander à son infirmière, Caroline, de la placer dans un institut spécialisé. Or, ce dernier était dans un tel état, que Caroline a préféré garder la petite fille, prénommée Phoebe.
Il y aura donc deux histoires à partir de l’accouchement. L’histoire du côté de la famille Henry et celle de Caroline. J’ai aimé cet aspect du livre. Cela permettait de voir les réactions, les ressentis de tout le monde. Certes, le fait que Phoebe soit trisomique est une des raisons de l’histoire, de tout ce qui va découler, mais également le fait que David ait caché son existence au reste de sa famille : sa femme, son fils. A cause de ce secret qui va le ronger, leur vie ne sera plus pareille.
J’étais assez énervée contre lui (David), d’avoir pris cette décision, mais également de se renfermer sur lui. Réflexion faite, comment aurais-je agi ? Je ne me rendais pas compte qu’un secret puisse être aussi destructeur. Puis, à la fin, je pense que j’ai ressenti de la pitié pour lui…
Quant à Caroline Gill, je l’ai trouvée très forte. Elle a tout fait pour que Phoebe vive, qu’elle ait une éducation comme une personne normale, une vie comme les autres.
C’est une histoire qui m’a parfois émue, surtout vers la fin (déchirement qu’éprouve David, retrouvailles,  …). En conclusion, j’ai bien aimé ce livre. J’ai lu quelque part que l’auteur avait publié un autre livre, un recueil, The Secrets of a Fire King, qui m’a l’air intéressant.

Citations :

« Malgré toute sa bonne volonté, malgré tout l’amour qu’il portait à ses parents, il savait que la vie les séparerait irrémédiablement. »

« Ce que je vois chaque jour, c’est une petite fille avide d’apprendre, qui aime tout le monde, sans discrimination. Et ce que je vois ici, c’est une assemblée de juges qui semblent avoir oublié que ce pays promet l’accès à l’éducation à tous ses enfants – quelles que soient leurs aptitudes intellectuelles. »

« Conscient de la singularité de Phoebe, des difficultés auxquelles elle se heurterait à cause de sa différence, et cependant poussé vers elle, par-delà les obstacles et les préjugés, à cause de cet amour sincère et rayonnant qu’elle portait en elle. »

Lecture commune avec :
Jana ; cacahuète ; 100choses ; Elea23 ; Juna62 ;

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La Théorie des six, de Jacques Expert

Présentation de l’éditeur :

Selon la « théorie des six », énoncée en 1929 par le Hongrois Frigyes Karinthy, tout individu sur terre peut être relié à n’importe quel autre par une chaîne de connaissances ne comptant pas plus de cinq intermédiaires. Ainsi, chacun de nous est à six poignées de main de n’importe quel habitant du fin fond de la Mongolie-Extérieure.
Cet auteur ne s’attendait certainement pas à ce que sa théorie devienne un jour le mode opératoire d’un tueur en série. Julien Dussart lance pourtant ce défi à la police : il annonce qu’il a décidé de tuer « quelqu’un » et que la seule façon de l’arrêter consiste à comprendre sa logique. Qui sera la sixième cible ? La réponse à cette énigme permettrait au commissaire divisionnaire Sophie Pont de sauver les cinq premières victimes. Enfin… quatre. Le premier cadavre est retrouvé, le jeu peut commencer…



Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 248

Avis (très) personnel :

Je tiens tout d’abord à remercier Livraddict et les éditions Le Livre de poche, pour cette découverte.

Un tueur va suivre une certaine logique dans ses meurtres. Cette logique s’appelle la « Théorie des six », une théorie qui s’appelle en vrai les « Six degrés de séparation » de Frigyes Karinthy. Celle-ci dit qu’entre une personne et une autre à l’autre bout de la Terre, il y a au plus cinq intermédiaires.
L’histoire commence immédiatement par un prologue où le protagoniste est le meurtrier. Les chapitres suivants retournent dans le passé, afin de connaître les débuts de ce tueur. La focalisation interne (en mode ‘je’) m’a légèrement perturbée. En effet, les chapitres alternent principalement les points de vue du meurtrier, Julien Dussart, et de la commissaire divisionnaire en charge de l’enquête, Sophie Pont. Heureusement, le contexte rappelle au lecteur l’identité de la personne qui parle.
Le langage assez vulgaire m’a un peu dérangée. Surtout lorsque c’était Sophie qui parlait… J’ai trouvé qu’il y avait une certaine ressemblance entre Sophie et Julien : ils sont tous deux assez paranoïaques. Il y a une sorte d’incompréhension, de mauvaise interprétation des regards des personnes (exemple flagrant avec Sophie et Rachel, sa secrétaire) qui est présent dans le livre.
J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce dénouement (même si j’ai imaginé les hypothèses les plus folles). Ici, c’est vraiment la théorie qui est mise en avant. Quant au mode opératoire, il est assez basique et n’est pas très détaillé. C’est donc moins effrayant.
L’histoire est très sympathique à lire, bien que le langage était parfois un peu gênant.

Citations :
« Vous comprenez pourquoi je n’aime pas beaucoup les gens ? Ils sont tellement inconstants et infidèles. »


« Mais je savais qu’il n’y avait pas de hasard dans la vie et encore moins quand il s’agissait de la théorie mathématique de Frigyes Karinthy. »

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