Éditeur : J’ai Lu
Année d’édition : 2004
Langue : Française
Nombre de pages : 284
Avis (très) personnel :
Mais, Ma Yan aime aller à l’école, étudier, apprendre de nouvelles choses, avoir plus tard un métier qui permettrait à ses parents de ne plus trimer au travail, et surtout faire honneur à sa famille et à ses ancêtres.
A travers ce livre, ce journal intime, nous voyons à quel point nous avons de la chance au niveau de l’éducation. Bien des jeunes se plaignent des études, mais, dans certaines contrées, il est très difficile d’étudier. Seul le travail manuel prime afin de (sur)vivre.
Nous nous rendons compte également des sacrifices faits par les parents pour que leurs enfants aillent à l’école : se priver, aller travailler dans les champs à une dizaine de kilomètres de leur maison. De plus, les enfants ont quatre heures de marche pour aller à l’école, avec le risque de se faire attaquer par des personnes malhonnêtes. Pourtant, ils continuent malgré tout d’aller à l’école.
Je pensais que mes parents (leur famille) étaient les seuls à vouloir que mon frère et moi soyons premiers en classe, meilleurs en tout, que nous leur fassions honneur… Je me rends compte que ce n’est pas le cas, c’est la même chose en Asie. Tout ce que les parents de Ma Yan disent et/ou font, les miens le disent et/ou font également. Cela m’a donc laissé une drôle d’impression lorsque j’ai lu ce récit.
Ce livre m’a bien plu. De plus, il est très facile à lire. Et monsieur Pierre Haski donne des indications sur le pays de Ma Yan, les coutumes, les traditions que nous ne connaissons pas forcément. Cependant, il y a certaines répétitions dans l’écriture de Ma Yan qui peuvent ennuyer. Mais, mis à part cela, ce livre est très émouvant.