Archives de Tag: Auteur chinois

Le Journal de Ma Yan, de Ma Yan, Présenté par Pierre Haski


Présentation de l’éditeur :

Au nord-ouest de la Chine, il existe une terre ingrate qui tente de survivre. Écartée de l’essor économique de Pékin et de Shanghai, cette région peine à offrir à ses enfants l’espoir d’une vie meilleure. Les parents de Ma Yan s’épuisent dans un labeur éprouvant afin que leur fille puisse étudier et connaisse un meilleur destin. Mais, quatorze ans, Ma Yan doit cesser de s’instruire. Le sacrifice est devenu trop lourd. Elle écrit alors, pour exprimer son désespoir, une lettre déchirante à sa mère qui la transmettra, ainsi que les trois journaux intimes de sa fille, à des Français de passage. Par chance, Pierre Haski, correspondant à Pékin du journal Libération, est présent parmi eux. L’histoire de ce formidable témoignage peut alors commencer… Le journal de Ma Yan s’étend sur deux ans et raconte la vie quotidienne d’une écolière dont la soif de connaissances, la joie de vivre, la lucidité et la malice brillent à chaque page. Consciente des efforts immenses de sa famille, Ma Yan exprime avec une émouvante simplicité son désir inflexible, malgré la misère, la faim, le froid, d’apprendre toujours plus, pour rendre plus tard ce qu’on lui a donné.


Éditeur : J’ai Lu
Année d’édition : 2004
Langue : Française
Nombre de pages : 284

Avis (très) personnel :

Cette jeune fille de quatorze ans, Ma Yan, souhaiterait plus que tout continuer d’aller à l’école. En effet, dans son pays, les filles arrêtent l’école vers la primaire. Après, elles doivent s’occuper de la maison, attendre que leurs familles leur trouvent un mari.
Mais, Ma Yan aime aller à l’école, étudier, apprendre de nouvelles choses, avoir plus tard un métier qui permettrait à ses parents de ne plus trimer au travail, et surtout faire honneur à sa famille et à ses ancêtres.
A travers ce livre, ce journal intime, nous voyons à quel point nous avons de la chance au niveau de l’éducation. Bien des jeunes se plaignent des études, mais, dans certaines contrées, il est très difficile d’étudier. Seul le travail manuel prime afin de (sur)vivre.
Nous nous rendons compte également des sacrifices faits par les parents pour que leurs enfants aillent à l’école : se priver, aller travailler dans les champs à une dizaine de kilomètres de leur maison. De plus, les enfants ont quatre heures de marche pour aller à l’école, avec le risque de se faire attaquer par des personnes malhonnêtes. Pourtant, ils continuent malgré tout d’aller à l’école.

Je pensais que mes parents (leur famille) étaient les seuls à vouloir que mon frère et moi soyons premiers en classe, meilleurs en tout, que nous leur fassions honneur… Je me rends compte que ce n’est pas le cas, c’est la même chose en Asie. Tout ce que les parents de Ma Yan disent et/ou font, les miens le disent et/ou font également. Cela m’a donc laissé une drôle d’impression lorsque j’ai lu ce récit.

Ce livre m’a bien plu. De plus, il est très facile à lire. Et monsieur Pierre Haski donne des indications sur le pays de Ma Yan, les coutumes, les traditions que nous ne connaissons pas forcément. Cependant, il y a certaines répétitions dans l’écriture de Ma Yan qui peuvent ennuyer. Mais, mis à part cela, ce livre est très émouvant.