Archives mensuelles : août 2011

Daylight : La Couronne de Lumière et de l’Aube, d’Akira Sakamoto & Chai


Présentation de l’éditeur :
Luca est interne à la Chernia Academy. Eus, son étrange voisin de chambre lui demande « s’il ne se souvient vraiment de rien »… L’école, symbole de tradition, est le théâtre d’enlèvements et de meurtres sanglants…
La lumière et les ténèbres s’opposent encore une fois! Prisonnier des chaînes du destin, Luca ne sait ce qui l’attend. L’ombre et la lumière se mélangent au sang pour écrire une nouvelle histoire!

Éditeur : Soleil
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 192

Avis (très) personnel :
Ce manga est basé sur un jeu vidéo du même nom, dont je ne connaissais pas du tout l’existence. D’ailleurs, en faisait des recherches, je n’ai pas réussi à trouver quelque chose, peut-être qu’il n’est sorti qu’au Japon… J’ai, en tout cas, découvert cette information à la fin de ce volume, lors de l’interview du scénariste du jeu.

J’ai été attiré par la couverture du manga, par les dessins, par l’atmosphère très sombre qui se dégage de la couverture. Mais, j’ai mis du temps à le lire, car le titre Daylight me faisait penser à Twilight (*encore des vampires*…), et ça ne me donnait pas envie… Mais j’ai surmonté mes préjugés =)
L’histoire commence par la rencontre du lecteur avec Uluca (ou plus simplement Luca) Rufen, qui va devoir cohabiter avec Eus, à cause d’un petit souci au niveau de sa chambre. Par la suite, nous faisons également connaissance avec divers pensionnaires, les plus intéressants de la Chernia Academy. Je trouve que l’on ne voyait pas vraiment les autres élèves, alors que cette école semble très grande…
Dès le début, le lecteur sent que quelque chose se trame (ou parce qu’il a tout simplement lu le résumé ^^). Certains élèves sont étranges, et il en va de même pour le personnel enseignant de l’académie. L’histoire en soi est très mignonne, je trouve, mais je ne l’ai pas trouvée cohérente. Effectivement, cela m’étonne que Luca ne se soit rendu compte de rien, ni ne connaisse Eus, alors qu’il est interne dans cette école depuis tout petit. De plus, le volume se termine bien, mais de manière trop rapide, bien trop rapide et surtout abrupte ! J’en suis restée coi, surtout que c’est un one-shot. Je m’attendais à un deuxième tome, avec ce genre de fin…

Au final, je n’ai pas été super emballée, heureusement qu’il y avait les dessins que j’ai trouvés très cute, ainsi que certains personnages (les jumeaux Minmi :D).


Les Mystères de Pompéi, de Cristina Rodriguez

Présentation de l’éditeur :
En l’an 31, l’empereur Tibère, désabusé et las des intrigues de Rome, se retire à Capri. Une fin de règne délétère commence, sur laquelle plane l’ombre du terrible Séjan, préfet du prétoire, à qui l’empereur a confié le pouvoir, et dont l’ambition est sans limites … Personne n’ose s’opposer à ses hommes de main. Personne? C’est oublier Kaeso, jeune centurion du corps des prétoriens impériaux, une tête brûlée, qui a le courage de s’insurger. Expédié à Pompéi comme chef de la police, il y découvre un climat de tourmente et plonge dans l’œil du cyclone. Devant l’urgence, Kaeso se lance à corps perdu dans une enquête serrée et tente de déjouer un complot qui pourrait bien viser l’héritier du trône, un certain Caligula. Le jeune homme a heureusement de précieux alliés : Io, son fidèle léopard ; les gardes germaniques – ses frères d’armes; Hildr, sa mère, guérisseuse le jour et magicienne la nuit ; et enfin sa propre cousine, la ravissante Concordia, très bien informée des secrets de la Cour… Le prétorien en aura bien besoin. Découvrir l’Antiquité romaine avec Cristina Rodriguez, c’est être au plus près de la vie et de la tourmente grâce à un héros qui n’a pas froid aux yeux : l’irrésistible centurion Kaeso.

Éditeur : du Masque (Labyrinthes)
Année d’édition : 2008
Langue : Française
Nombre pages : 398

Avis (très) personnel :
Pompéi est une ville italienne, qui m’intrigue beaucoup. Pompéi, cette cité dont les habitants ont été retrouvés complètement figés par les cendres du puissant Vésuve. Par ailleurs, la Rome antique est une époque, une civilisation qui m’intéresse également, une période de prestige et de luxure. Et, point très important (et pas des moindres), Cristina Rodriguez est un auteur que je souhaitais découvrir, depuis pas mal de temps, à cause d’un muffin congelé ! Mais, grâce à elle, j’ai pu faire un bout de chemin avec le centurion Kaeso.

Kaeso est un Romain, d’origine germaine bructère de par sa mère, Hildr et romaine de par son père. C’est un grand blond assez baraque, qui détonne dans la population pompéienne. Mais, que vient-il donc faire ici ? C’est, en fait, le nouveau centurion de Pompéi, il va devoir diriger la milice de cette station balnéaire romaine. Qui dit station balnéaire, dit tranquillité, non ? Kaeso n’a vraiment pas de chance, car ce n’est pas du tout le cas lors de son arrivée. En effet, meurtres, contre-façons sont au rendez-vous.
J’étais totalement plongée dans cette histoire. Les personnages, tous autant qu’ils sont, m’ont séduite, surtout l’existence réelle de certains d’entre eux (le préjet Séjan, Caligula, l’empereur Tibère…), qui m’aurait presque fait douter du réalisme de cette aventure ! J’ai presque cru que ça s’était vraiment passé ^^’ La focalisation externe via Kaeso nous permet d’être plus proche de lui, d’être plus à même de les comprendre, lui, ses amis, sa famille, ses soldats. J’ai bien aimé Ludius, ce soldat aveugle, qui connaît tout Pompéi, et Marcus, qui se transforme un soldat courageux. Et bien sûr, je n’oublie pas Io, cette jeune léopard qui se prend pour un chien.

Vous vous doutez donc bien que j’ai adoré ce livre ! Je voulais le lire encore et encore, mais pas trop, pour faire durer le plaisir. Maintenant que j’ai découvert cet auteur, il me faut absolument le reste de ces romans. D’ailleurs, je regrette de ne pas avoir pu lui parler lors de l’édition 2010 du Salon du Livre, pour la promotion de son dernier bébé L’Aphrodite profanée !

4 livres lus


The Espressologist, de Kristina Springer


Présentation de l’éditeur :
Seventeen-year-old barista Jane Turner has this theory that you can tell a lot about a person by their regular coffee drink. She calls it Espressology. So it’s not a totally crazy idea when Jane starts hooking up some of her friends based on their coffee orders. Then her boss, Derek, makes it an in-store promotion, promising customers perfect matches for the price of their favorite coffee. Things are going better than Derek could ever have joped, so why is Jane freaked out? Does it have anything with her best friend, Em, dating Cam? She’s the one who set them up! Should be happy for them, right?

Editeur : Square Fish
Année d’édition : 2011
Langue : Américaine
Nombre de pages : 184

Avis (très) personnel :
The Espressologist, un joli titre non ? Cela se base, comme vous vous doutez bien, sur la boisson chaude, l’espresso (What else ?). Le roman débute par une description de la personnalité associée à un large non fat four-shot caffe latte. Cela donne immédiatement le ton au lecteur. Nous allons suivre les aventures palpitantes de Jane Turner, 17ans, serveuse chez Wired Joe, une sorte de Starbucks. Pendant son travail, cette demoiselle note les caractères des personnes qui commandent une boisson (leur boisson favorite).

Dis moi ce que tu bois, je dirai qui tu es, et avec qui tu sortir.

Elle va, en effet, faire sa marieuse, et réunir des personnes grâce à leurs boissons (le chocolat chaud se marierait bien avec medium toffee nut latte). L’utilisation de la première personne permet au lecteur de nous rapprocher de notre protagoniste, mais, en ce qui me concerne, cela a surtout exacerbé mes envies de meurtres envers elle… Elle m’a agacée, pour être politiquement correct. Son attitude, son comportement, voire ses pensées, soit m’indifféraient, soit m’énervaient, cela dépendait du moment de lecture ^^° L’intrigue est assez prévisible, le lecteur se doute bien avec qui Jane va finir. Je pense qu’à une époque, ce genre de livres m’aurait plu. Je dois être trop vieille… Il ne m’a pas vraiment détendue.
Pour finir sur une note positive, c’est un livre assez court (heureusement), qui se lit de manière assez aisée. En plus, il y a quelques recettes de boissons ^^


Alter ego, tome 1 : Camille, de Renders, Lapière, Reynès & Benéteau


Présentation de l’éditeur :
Aux quatre coins du monde, six individus sont confrontés à une découverte scientifique d’une portée phénoménale.
Sans le savoir, ils détiennent dorénavant notre liberté entre leurs mains.

Éditeur : Dupuis
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 62

Avis (très) personnel :
En ce qui concerne les bandes-dessinées, je ne m’aventurais pas trop au-delà des genres comiques et faciles à lire (Lanfeust, Tintin, Astérix, Gaston, etc.). La Masse Critique de Babelio spéciale BD m’a donné l’occasion d’élargir mes connaissances à ce niveau. J’ai donc été sélectionnée pour Alter Ego : Camille. Bien que l’ayant choisie, j’ai mis un petit moment avant de la lire.

Est-ce que cela allait me plaire ? Le délai d’un mois se faisant expressemment ressentir, je me suis jetée à l’eau.
Alter Ego est une série de 6 tomes, qui ont pour narrateur 6 personnages différents, mais tous liés. Dans ce volume, nous suivons Camille, une jeune femme qui a perdu sa mère, une scientifique très renommée, de manière tragique. Un accident qui semble, cependant, être prémédité… Après cet évènement, Camille va tenter de découvrir et comprendre les secrets de sa mère.
Lors de cette lecture, mes doutes ont de suite été balayés. J’ai trouvé que c’était plus intéressant que ce que je pensais. Le lecteur découvre avec Camille, la possible découverte de sa mère, une découverte qui concerne la vie des gens, une découverte qui pourrait la révolutionner.
A la fin de Camille, il reste des questions en suspens, qui je pense seront résolues dans les autres. En refermant cette bande-dessinée, je suis restée sur ma faim, et j’ai très envie de lire les 5 autres tomes ! Et, pour ne rien gâcher, les dessins ne sont pas rebutants (ce que je reproche pour certains titres), le style m’est très sympathique.

Flood and Fang, de Marcus Sedgwick


Présentation de l’éditeur :
Meet the wonderfully weird Otherhand family and their faithful guardian, Edgar the raven, and discover the dark secrets of Castle Otherhand. Edgar is alarmed when he sees a nasty looking black tail slinking under the castle walls. But his warnings to the inhabitants of the castle go unheeded: Lord Valevine Otherhand is too busy trying to invent the unthinkable and discover the unknowable; his wife, Minty, is too absorbed in her latest obsession – baking; and ten-year-old Cudweed is running riot with his infernal pet monkey. Only Solstice, the black-haired, poetry-writing Otherhand daughter, seems to pay any attention. As the lower storeys of the castle begin mysteriously to flood, and kitchen maids continue to go missing, the family come ever closer to the owner of the black tail…

Éditeur : Orion
Année d’édition : 2010
Langue : Anglaise
Nombre de pages : 256

Avis (très) personnel :
Si j’ai commandé et lu ce livre, c’est à cause d’un muffin findusien !! A cause de sa chronique, je n’ai pas pu y résister très longtemps. Faible femme que je suis…

Voilà une bien étrange histoire, qui nous est raconté par Edgar. Mais qui est donc Edgar ?
C’est un très vieux corbeau, intelligent, qui a un petit penchant pour la jeune fille de la famille, Solstice. Ce n’est pas n’importe quel corbeau, c’est celui de la famille Otherhand. Cette famille me fait étrangement penser à la famille Addams. D’ailleurs, en y repensant davantage, ne serait-ce pas un clin d’œil à Edgar Allan Poe, avec son poème Le Corbeau, que Marcus Sedgwick l’ait nommé ainsi ? Bref, retournons à notre roman.

Edgar va découvrir, par hasard, en apercevant une énorme queue noire à piques que quelque chose d’affreux va se produire dans le château. Un monstre y est en effet présent, un monstre qui aime manger les aides-cuisinières. Pendant ce temps-là, nous découvrons la famille Otherhand : la mère Minty qui se préoccupe surtout de ces sponge cakes, le père qui est une sorte de docteur Frankenstein avec une touche de Sangoku dans les cheveux, le rejeton Cudweed qui est casse-pied, son chimpanzé surnommé Fellah, et enfin Solstice, jeune adolescente, personne la plus intelligente de la famille (ce qui n’est pas bien difficile, vous me direz !).

J’ai bien aimé l’histoire, toute simple, et agrémentée de petites illustrations. Ces dernières m’ont permises de comprendre le sens de certains mots anglais. Parce que ce n’était pas si facile que ça (rôh, mais qui utilise le vieil anglais de nos jours ?!), mais je ne regrette pas. Je pense même que je vais acheter la suite. J’ai envie de continuer l’aventure avec Edgar, avec ses RARK et FUTHORK !!


Giorgio

Pour un dîner entre amis/collègues, nous avons décidé d’aller dans un restaurant italien : Giorgio. L’intérieur est assez sombre. Il y a cependant une partie de la salle qui est éclairée par le ciel, en effet il y a une fenêtre au plafond.

Placés à notre table, nous avons d’abord commandé nos apéritifs : un spumante (vin italien qui pétille) à la fraise des bois pour la moitié des personnes, un porto rouge pour 2 amateurs et un cocktail de jus de fruits. J’avais pris le spumante, et j’avais été agréablement surprise. Il a duré tout le repas ^^ Cet apéritif était accompagné de gressins tous fins. Dommage qu’ils aient pris l’humidité, ils n’étaient pas croquants, ni croustillants, mais au contraire légèrement mous…

Le repas a commencé avec une mise en bouche, composée d’un cannelloni aux herbes avec du fromage italien (du provolone, je crois) et d’une verrine de crème au thon et de saumon mariné. C’était goûtu, mais je n’ai point vu ni senti de saumon mariné dans la crème… D’ailleurs, cela aurait été bien de mettre du pain, parce que il en restait pas mal de la crème au fond de la verrine… Le cannelloni était un peu difficile à manger. Il y avait d’ailleurs 2 façons de faire : le gobage en une seule fois ou le croquage au milieu pour le manger en une fois. Devinez ce que j’ai choisi de faire =D

Passons aux choses sérieuses, le plat ! C’était assez varié à ce niveau-là. Il y a eu du foie de veau à la vénitienne (que j’ai complètement oublié de prendre en photo… je suis assez tête en l’air en ce moment ^^’), des raviolis de morue salée et carpaccio de gambas (qu’est-ce que j’aurai le prendre, ce plat…), un plat de charcuterie, des cannellonis aux herbes/artichauts/sauce légère au Castelmagno et un risotto « Veneria » aux fleurs de courgettes/pistil de safran/burrata de Pouilles. J’ai trouvé que les plats étaient assez peu garnis (surtout si l’on compare aux prix proposés), mais c’était apparemment bon (heureusement !) ^^ Je ne pourrai parler que de mon risotto, qui était crémeux comme il fallait. Il y en avait d’ailleurs un peu trop, je n’ai pas fini mon plat ^^’ Attention, la burrata de Pouilles est toute minuscule, par rapport à celle de d’habitude (500G normalement !), on aurait dit un bébé burrata, voire un foetus…


Pour la plupart, le plat ne les avait pas rassasiés, et je les comprends parfaitement ! Ils étaient donc impatients de choisir leur dessert. Plat de fromages pour une, pannacotta parfumée pour l’autre et tiramisu pour le reste de la tablée. Rien à dire dessus. C’était bon.


Au final, je suis assez déçue de ce restaurant qui se veut gastronomique. Le cadre est certes sympathique, mais les plats ne sont pas vraiment à la hauteur. Il n’y a pas ce petit plus, qui ferait que je reviendrai… Surtout que ce n’était pas vraiment donné (bon, ok, nous avions eu le droit à une réduction de 40% sur le total, avec le site lafourchette.com, mais même !! ^^) Cependant, le service était très bien, souriant,   celui qui prenait notre commande nous expliquait les plats choisis avec un sourire, une gaieté très italienne.
Nous avons passé une très agréable soirée, mais la prochaine fois, ce sera dans un autre restaurant !

Adresse :
18 rue de Bayen
75017 Paris – Métro : Ternes


Comptines assassines, de Pierre Dubois


Présentation de l’éditeur :
« Il était une fois un assassin. Il était une fois une victime. Il était une fois une ville apparemment encline à favoriser leur rencontre. »
Que se passerait-il si le cruel Croquemitaine ressuscitait ? Et Dracula ? Et Barbe-Bleue ? Pire encore, imaginons le Chat botté, non plus au service du marquis de Carabas, mais comme un impitoyable serial killer, obsédé par l’infirmité. Et si Blanche-Neige,  » lèvres rouges comme la rose, cheveux noirs comme l’ébène, et blanche comme neige « , n’était pas l’innocente que nous présentent les frères Grimm ? Après Les Contes de crimes, Pierre Dubois détourne de nouveau les contes de fées.
Il nous en offre une version tour à tour drôle et terrifiante, nourrie d’un vocabulaire ensorcelant où l’extrême noirceur se combine au raffinement.

Éditeur : Folio
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 430

Avis (très) personnel :
Après avoir lu Loup, y es-tu, de Henri Courtade, j’avais envie de découvrir un autre roman, mettant en scène des personnages de contes de fée.
Bien qu’il y ait le terme « Comptines » dans le titre, je pensais réellement que le livre était une histoire à part entière. J’étais donc un peu déçue lorsque j’ai compris que ce n’était pas le cas. Ce livre est le deuxième tome d’une série, dont le premier est Contes de crime.

Nous avons affaire, ici, à 8 récits dont 3 m’ont paru très longues… J’ai eu des difficultés à me plonger dans cet univers fantasque, fantastique, étrange. Je n’y ai réussi qu’à partir de l’histoire Les musiciens de la ville de Brehme. Peut-être que j’aurais mieux apprécié les nouvelles, en les espaçant par des livres, et en n’engloutissant pas comme je l’ai fait.

Le Chat Botté

Un homme, un assassin devrais-je dire, décime la population. Mais pas n’importe qui, il ne s’intéresse qu’aux personnes handicapées. Pour cela, il ira même s’exiler à Lourdes, pour assouvir son envie ! J’ai trouvé que c’était malsain de connaître les pensées de ce Chat, perturbant serait davantage approprié. Cela restait malgré tout intéressant à lire

Croquemitaine

Dans cette histoire, notre principal protagoniste est Sherlock Holmes. Oui, oui, LE Sherlock Holmes. A ce moment-là, le docteur Watson semble mort, et notre détective a l’air de perdre la tête. En effet, ses souvenirs se confondent: passé, présent, il n’arrive plus à faire la différence. J’ai trouvé cela troublant. Je n’arrivais pas à déterminer certaines choses. Sherlock Holmes faisait face dans cette histoire à une peur très ancienne, qui le poursuivaitt encore. C’était long, long, long… Et, surtout, j’ai commencé à m’ennuyer.

La dame blanche

L’auteur met en scène un petit couple de vieux qui, avec le temps, ne se supportent plus. Un beau jour, pour soigner l’état végétatif de Petit Vieux, le docteur lui donne un médicament qui certes le guérit, mais qui a pour effet secondaire de le rendre coquinou ^^’ Bref, Petit Vieux et Petite Vieille s’entendent de moins en moins… L’un des deux va vouloir se débarrasser de l’autre, grâce à une superstition, celle de la Dame blanche. Comme la précédente, je l’ai trouvée longue et pas très intéressante…

Les musiciens de la ville de Brehme

Un jeune homme réussit à entrer dans le monde des contes de fées, d’une manière bien étrange. Le voilà qui se promène avec le Chat botté, qui fait la cour à Blanche-Neige. Mais où sont passés les méchants des contes ? J’ai trouvé l’histoire plus longue que les précédentes, mais également plus intéressante au niveau de l’intrigue et de la construction.

Les trois souhaits

Un prêtre reçoit la visite d’une personne dans son confessionnal. Cette personne est un meurtrier, et pour ne pas se faire arrêter, il a eu la chance de sauver l’enfant du ministre de la police d’un accident de la route. En récompense, il ne demande pas d’argent, juste 3 vœux qui seront exaucés. 3 demandes d’immunité concernant de futurs meurtres. Cette nouvelle se lit facilement, mais je l’ai trouvée bizarre, et je n’ai pas compris la fin ^^’ De plus, cela me fait davantage penser au génie dans Aladdin, qu’à un conte de fées…

Barbe-bleue

Un homme Halewyn, surnommé Barbe-bleue, s’intéresse à une jeune prostituée. En échange d’argent, elle va devoir suivre ses instructions : d’abord aller dans un château, puis arrivée là-bas, un petit mot laisse supposer que Halewyn arriverait en retard, et qu’il ne faut surtout pas qu’elle aille dans le petit cabinet… J’ai trouvé l’histoire amusante, même si je n’aimerais pas du tout être à la place de la jeune femme. Amusante, parce que je savais ce qu’il allait se passer, connaissant l’histoire de Barbe-bleue. La fin de la nouvelle m’a surprise, je ne m’y attendais pas vraiment…

Le conte de Dracula

Elle m’est tellement restée en mémoire, que j’ai dû la feuilleter à nouveau, pour m’en souvenir… Une jeune femme a été agressée par un fou, qui lui aurait tatoué sur la poitrine DRACULA. De jeune femme souriante, pleine de bonne humeur, elle devient triste, déprimée, terne à cause de cette souillure sur son corps. A partir de là, cela redevient étrange, bizarre… Le style est pourtant agréable, dans le sens où l’on ressent presque le dégoût de cette jeune femme envers ce tatouage.

La vieille femme qui habitait dans un soulier

Dans cette histoire, des meurtres ont lieu. Des meurtres dont le mode opératoire est très étrange, limite féérique. On pourrait penser que comme le genre est un peu policier, cela m’intéresserait… Ce n’est pas le cas, et pourtant, j’ai dévoré le début. Mais, il y avait beaucoup trop de longueurs…


Dengeki Daisy, tome 1, de Kyousuke Motomi


Présentation de l’éditeur :
Depuis la mort de son frère, l’unique parent qui lui restait, Teru vit seule, avec pour soutien moral, le téléphone portable que son frère lui a donné et sur lequel elle reçoit les mails d’un personnage mystérieux se faisant appeler « Daisy ». Un jour, pour une raison idiote, elle se retrouve à travailler au service de Kurosaki, le gardien du lycée aux allures de voyou. Mais ce vaurien n’aurait-il pas quelque chose à cacher à Teru ?

Editeur : Kazé
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 192

Avis (très) personnel :
Ce manga était un emprunt assez imprévu. En effet, je ne pensais prendre que les trois derniers tomes de la série Death Note, et je me suis retrouvée avec, en supplément, le premier tome de Black Rose Alice et de Dengeki Daisy.

Concernant ce dernier, le résumé n’est pas très sexy. Il n’attire pas vraiment l’œil. Du moins pas le mien. Malgré tout, j’ai tenté le coup et je ne regrette pas du tout. L’héroïne, Teru Kurebayashi, me fait bien sourire : c’est une jeune fille, pauvre, boursière, qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui est vraiment bien trop gentille (ou naïve) par moment. Tasuku Kuraosaki est un gardien d’un genre nouveau, assez bad boy, qui fait craquer les lycéennes, et qui s’acharne sur la pauvre Teru ^^
Dès le départ, le lecteur se doute de l’identité de Daisy. La question est Comment arrivera-t-il à cacher son identité ? De plus, comment ce protecteur (pas si mystérieux que ça) arrive-t-il à sauver Teru des situations dans lesquelles elle s’est mise ? Il reste quelques questions en suspens à la fin de ce tome…

Quant à l’histoire, elle reste assez basique, et suit la lignée des shôjôs habituels. Il n’y pas de réelles surprises, mais cela reste agréable à lire et à regarder. Et, pour info, même si cela ne se voit pas, l’auteur de cette série est un homme ! Hé oui ^^


L’auberge Nicolas Flamel

Pour fêter un évènement extraordinaire (ou pas), mon homme m’a emmené à l’auberge Nicolas Flamel (oui, oui, celui de la pierre philosophale !). C’était un endroit dont j’avais entendu parler sur un blog (je ne saurai dire lequel, désolé…), et j’avais drôlement envie d’y aller. La devanture ne ressemble pas du tout à un restaurant traditionnel. Pour cause, ce lieu se trouve dans la plus vieille maison de Paris, construite en 1407 par notre alchimiste.


L’intérieur est tout aussi sympathique que l’extérieur. Les poutres en bois sont apparentes. Les lustres sont très jolis, et brillent légèrement. L’ambiance y est calme, presque romantique. Presque, parce qu’il y avait également des touristes (pas nombreux), et un dîner d’affaires. Pour revenir à notre table, j’ai été impressionnée par le nombre de fourchettes et couteaux O.o

Après quelques minutes de réflexion, nous avons choisi un menu Dégustation & Route des vins. Il consiste en 5 plats en format dégustation, accompagnés chacun d’un vin (demi-verre). Avant tout, nous prenons un apéritif pour « tchiner » : un kir royal à la fraise des bois pour moi et un porto rouge 10ans d’âge pour lui. Les couleurs sont belles, non ?

Ça y est, le premier plat arrive : une entrée, qui diffère pour lui et moi, car, j’avais précisé mes (nombreuses) allergies alimentaires. Ces dernières étaient servies avec un Gerwurtstraminer 2008. Un pressé de foie gras, avec des tranches de poires. J’y ai goûté, et c’était très bon. Un foie gras poêlé, entre deux couches de pains d’épices. Yummy!! Un petit bout de foie sur un petit bout de pain d’épices. Hop, en avant pour l’explosion de saveurs. Le foie éclate sous la dent, le goût envahit le palais, et là le pain d’épices caramélisé apparaît. Vraiment bon…

La deuxième entrée : des noix de Saint-Jacques légèrement poêlées, posées sur un étang de crème de châtaigne. Quand je dis « légèrement », les noix de Saint-Jacques étaient rosées. D’habitude, je n’aime pas trop lorsque ce n’est pas cuit (ou à point ^^), mais c’était parfait. Le goût de la châtaigne n’était pas persistent, juste ce qu’il fallait. Ce plat était accompagné d’un vin blanc, un Château Puy Boyren.

Après deux entrées, nous entamons le plat de résistance, qui débute par un plat de poisson. C’était un filet de turbot, entouré de petites courgettes et arrosé d’une sauce au poivre. La cuisson du poisson était parfaite, le turbot très bon, et la sauce au poivre…. miam ! Quant ce plat, il nous a été servi avec un demi-verre de Chardonnay 2010.

A cette étape-là de la dégustation, je n’avais quasiment plus faim, presque repue j’étais… Mais, il restait encore un autre plat, de viande cette fois-ci. Un filet de boeuf, cuit à point, reposait sur une écrasée de patate douce et de carotte, et était arrosé d’une sauce au miel. J’ai adoré l’écrasée, crémeuse, avec des petits morceaux de légumes. Concernant la viande, le filet était également goûtu, mais, avec un ventre aussi plein, je ne suis pas sûre d’avoir bien savouré ce plat… D’ailleurs, celui-là était accompagné d’un Côte de Buy.

Pour le dessert, une crème brûlée sur du chocolat croquant nous a été servie, des fruits rouges mettaient en peu de couleur sur cette ardoise. L’ensemble était accompagné d’un champagne, dont je ne pourrais vous dire le nom… D’ailleurs, je n’ai même pas de photo à vous montrer… J’ai dû oublier d’appuyer sur le bouton de l’appareil ^^’

Le cadre était vraiment sympathique, la nourriture, le service également. De plus, j’ai trouvé que niveau rapport qualité/prix, ce n’était pas excessif (55€ le menu dégustation, 69€ avec la route des vins). Il existe aussi des menus déjeuners à 25€ pour une entrée, un plat, un dessert, une boisson et un café !

Adresse :
51, rue de Montmorency
75003 Pars – Métro : Rambuteau ou Arts et Métiers


Tag Sherlock Holmes


Pour fêter les un an de la Société Sherlock Holmes des Dilettantes, les 3 fondatrices proposent à ses membres de répondre à un petit tag (pour mieux nous connaître ^^). Voici donc ma pauvre contribution :

1) Comment avez-vous découvert Sherlock Holmes ?
Alors, alors, comment ai-je découvert M. Sherlock Holmes… Je pense que c’était grâce à ma prof de français du collège, qui nous avait fait lire Le Chien de Baskerville. Livre qui m’a donné envie de lire les autres oeuvres de sir Conan Doyle.

2) Avez-lu tout le canon jusqu’ici (les 56 nouvelles et les 4 romans) ?
Pas tout le canon. Loin de là… Je ne pourrai même pas dire combien de nouvelles j’ai lus sur Sherlock Holmes ^^’

3) Quelle est votre aventure favorite ?
Je n’en ai pas lu assez pour déterminer mon aventure préférée… Je dirai Le Chien des Baskerville, car c’est mon tout premier, l’histoire qui m’a fait découvrir ce grand détective et son acolyte.

4) Lisez-vous des pastiches holmésiens ? BD, roman, fanfiction.
J’en ai lu un (Jack l’éventreur contre Sherlock Holmes, de Bob Garcia), mais j’ai été très déçue… J’aimerai bien lire une bande-dessinée, mais je ne sais pas trop laquelle pour le moment. Des idées ?

5) Est-ce que vous aimez les adaptations qui sont faites du canon, les films qui en sont inspirés ? En avez-vous une favorite, une que vous aimez moins ?
J’en ai vues quelques-unes, et j’ai adoré la série britannique Sherlock, de Mark Gatiss et Stephen Moffat (j’ai même la première saison en dvd). Je m’étais toujours demandé ce que donnerait Sherlock Holmes dans les temps modernes (avec les portables, ordinateurs), comment il se débrouillerait pour trouver les coupables. Il y a également le film Sherlock Holmes, de Guy Ritchie, que j’ai beaucoup aimé, surtout pour l’acteur jouant Sherlock (Robert Downey Junior) !! =D

6) Le meilleur interprète de Sherlock Holmes ? Laissez-vous aller tous les fantasmes sont permis.
Ouh là ^^ En sexyness, je dirais Robert Downey Jr. Mais Benedict Cumberbatch est pas mal dans son genre. Sinon, je n’ai pas d’autres idées en tête ^^’ Il va falloir allez sur le blog des autres membres pour en savoir plus !

7) Avez-vous ce une collection Sherlock Holmes ? Livres, DVD, objets dérivés ? (Vous pouvez mettre des photo)
Pas du tout ^^ J’aime bien Sherlock Holmes, mais je ne suis pas une passionnée (pas encore ^^). J’ai quelques dvds, dont The woman in green (film en noir et blanc). Bon, en fait, je n’ai que ce dernier, et la série Sherlock ^^ Cela fait très maigre quand même…