Archives de Catégorie: Contemporain

Bifteck, de Martin Provost


Présentation de l’éditeur :
A Quimper, pendant la Première Guerre mondiale, André, boucher, assume le devoir conjugal des hommes partis au front. Jusqu’au jour où sonne l’armistice et où il se retrouve père de sept enfants, pourchassé par un mari jaloux. Il n’a pour autre échappatoire que celui de fuir aux Amériques.

Editeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2012
Langue : Française
Nombre de pages : 122

Avis (très) personnel :
Parce que ce livre a un titre très évocateur, il faut l’avouer, j’avais envie de le lire, malgré l’avis assez mitigé de la morousse, Guu. J’étais donc bien contente, lorsque je l’ai reçu dans le cadre de la Masse Critique de Babelio, de la part du Livre de poche.

La famille Plomeur tient une boucherie depuis des générations. On suit la naissance, l’enfance d’André. L’unique enfant de Fernande et Loïc est un génie de la chair, que dis-je un dieu. Cette partie m’a fait penser, comme le dit si bien les avis journalistiques, à Gargantua.
L’époque narrative est située un peu avant la fin de la guerre. Les hommes sont peu présents (partis au front), et les femmes sont toutes en émoi. Seul André arrive à leur faire atteindre l’extase. Mais la guerre prend fin. Les hommes rentrent chez eux, retrouver leurs femmes. André est seul… Seul ? Pas tant que cela en réalité. Sept nouveaux-nés vont arriver devant la porte de la boucherie, fruits de ses amours physiques. Le fait qu’il se prenne d’affection pour ces bébés est touchant. Il va se découvrir un instinct paternel, malgré son jeune âge. Il va faire au mieux pour les éduquer comme lui l’a été. Mais, poursuivi par un mari qui n’a pas apprécié l’adultère de sa femme, il va partir vers d’autres horizons, en emmenant sa marmaille.
Cette partie a été la plus intéressante, la façon dont il essaie de les nourir, de leur apprendre les choses de la vie. Cela se lisait vraiment bien, sauf peut-être le début, où je ne m’attendais vraiment pas à une histoire de chairs.
La suite est déconcertante. Je n’ai d’ailleurs rien compris (si quelqu’un veut m’expliquer par mail, n’hésitez surtout pas), bref j’ai passé rapidement la fin de l’histoire.

Au final, je suis déçue par ce livre. Je m’attendais à un livre sur la cuisine, et je me suis retrouvée avec un livre sur, certes, de la nourriture, de la carne, mais ce n’était pas le thême principal du roman.


Le Faiseur d’histoire, de Stephen Fry


Présentation de l’éditeur :
Michael Young est convaincu que sa thèse d’histoire va lui rapporter un doctorat, un tranquille poste académique, un vénérable éditeur universitaire et le retour de sa difficile petite amie Jane. Mais un historien devrait savoir que l’on ne peut prédire l’avenir…. Sa rencontre avec Leo Zuckermann, vieux physicien obsédé par le génocide juif va les amener à semer aux quatre vents les pages de la thèse, mais aussi à tourner celles de l’histoire… Et après leur expérience rien – primé, présent ou futur – ne sera plus jamais pareil.

Editeur : Les moutons électriques
Année d’édition : 2009
Langue : Française
Nombre de pages : 428

Avis (très) personnel :
Après avoir fait connaissance avec l’acteur Stephen Fry dans une série, et ayant appris par la suite qu’il avait écrit des livres, je voulais absolument en lire un, n’importe lequel, car de toute façon les résumés de ceux traduits en français me semblaient pas mal.
Forcément, lorsque je tombe dessus, par hasard (oui oui), sur ce livre à la médiathèque du quartier, ni une ni deux, je l’emprunte.

Il y a deux histoires en parallèle dans ce roman : celle de Michael Young, un jeune homme, qui a fait sa thèse sur Adolf Hitler, et celle de la mise en place de ce dernier. Mise en place n’est pas le mot, plutôt sa vie, de manière romancée (ses parents, son enfance, sa place dans l’armée).

Les premiers chapitres sont difficiles à lire. Michael est un être très … agaçant, son langage m’horripile (« genre », « cool »), ainsi que certaines de ses pensées. Sa rencontre avec le professeur Zuckermann est intéressante. A eux deux, ils vont peut-être refaire l’Histoire. A partir de là, cela devient intéressant.
Le style varie selon les chapitres. L’auteur s’amuse de temps en temps à écrire l’histoire en mode scénario, ce qui paraît étrange, quand le lecteur ne s’y attend pas.
Au final, j’ai ressenti quelques difficultés à lire ce roman. Pourtant, j’adore l’histoire, mais là, il y avait trop d’informations à ingurgiter. Cependant, j’ai quand même apprécié l’Histoire revisitée : savoir ce qui aurait pu se passer si Hitler n’avait pas existé.


The Fault in our Stars, de John Green


Présentation de l’éditeur :
Despite the tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid Support Group, Hazel’s story is about to be completely rewritten.

Editeur : Dutton
Année d’édition : 2012
Langue : Américain
Nombre de pages : 336

Avis (très) personnel :
Lyra avait parlé de ce livre un peu autour d’elle. Un peu ? Non, je dirais plutôt que c’était de la propagande. Elle en faisait la promotion partout ! Contrairement à Miss Spooky Muffin, elle ne m’a pas menacée. Mais, elle m’a intriguée avec cette phrase : il est super, mais je ne te dirai rien dessus, et l’émotion qui a surgi lors de sa lecture.

C’est l’histoire entre une jeune fille et une jeune homme. C’est l’histoire d’Hazel Grace et d’Augustus. L’histoire de deux personnes hors du commun. Ce sont des réflexions sur la mort, la vie, les amis et l’amour.
Le lecteur suit Hazel depuis sa rencontre avec lui, lors d’une réunion de soutien entre cancéreux, jusqu’à la fin du livre (non, non, je ne spoilerai pas).
Hazel est au stade terminal de son cancer des poumons, maintenue en vie grâce Phalanxifor, un médicament. Elle se sent concernée par sa maladie, sur le devenir de ses parents lorsqu’elle mourra. Mais, elle n’en parle pas toujours comme quelque chose de triste. Augustus.
Quant à Augustus (quel nom, franchement !), il était d’osteosarcoma (nom fr?), et a dû être amputé de sa jambe droite. C’est un jeune homme qui a tout pour lui, on en tomberait presque amoureuse.

Ca a l’air bien triste, non ?
Oui, bien sûr que ça l’est. Surtout vers la fin, j’avais la gorge nouée, presque les yeux brouillés, mais, il y a également des instants qui m’ont sourire. Et puis, cela fait réfléchir aussi. Je confirme, John Green a une superbe écriture. Ce roman se lit de manière fluide, et surtout à chaque fin de chapitre, j’avais envie de continuer, de lire la suite. Mis à part quelques expressions (merci à mes traductrices), je n’ai pas eu de difficultés à le lire (et ça, c’est un gros plus !).
Il y a quand même un petit hic. J’ai trouvé que les 5 derniers chapitres n’étaient si intéressants que ça, même si, la toute toute fin est bien. Mais, on peut dire qu’ils étaient superflus.

Au final, un livre à lire ! Et si vous n’êtes toujours pas convaincus, allez par ici : Lyra Sullyvan, Miss Spooky Muffin.


Pourquoi j’ai mangé mon père ?, de Roy Lewis


Présentation de l’éditeur :
Ernest, un jeune homme préhistorique du Pléistocène moyen raconte les aventures de sa famille et en particulier de son père Édouard, féru de sciences et pétri d’idées généreuses. Pour échapper aux prédateurs de l’Afrique orientale, Édouard invente successivement le feu, les pointes durcies à la flamme, l’exogamie et l’arc. Seul l’oncle Vania voit cette débauche de progrès d’un mauvais œil et ne se prive pas de critiquer Édouard, en profitant toutefois de ses dernières trouvailles : si son cri de ralliement est « Back to the trees! », il le pousse volontiers auprès d’un foyer rassurant.
Le reste de sa famille est également inventif : la mère découvrira la cuisson des aliments alors que Ernest et ses frères se distingueront chacun à leur manière, tel William, qui tentera de domestiquer un chien, Alexandre qui à l’aide de morceaux de charbon dessinera des images contre les rochers ou encore Oswald qui poussera, en bon chasseur, la famille à la vie nomade.
L’incendie accidentel de la savane, le don du feu à des tribus adversaires, puis la découverte de l’arc donnent lieu à de nombreuses controverses conduisant au dénouement tragique qui justifie le titre français.

Éditeur : Pocket
Année d’édition : 2003
Langue : Française
Nombre de pages : 182

Avis (très) personnel :
Voici un livre, conseillé par la joyeuse Lyra !

Je trouvais le titre assez mystérieux, mais je vous avouerai que la couverture ne me donnait pas vraiment envie. Puis, un beau jour, après avoir atterri je-ne-sais-comment dans ma PAL, je me suis lancée, encouragée par la diatribe de Lyra « Il faut le lire !!! ». Et franchement, j’ai bien aimé, c’était intéressant, et cela m’a parfois fait beaucoup sourire.

Commençons par le début.
C’est l’histoire d’une famille de picanthropes, histoire qui nous est narrée par le 2e fils de la famille, Ernest. Cette horde est composée de plusieurs personnages dont 2 se distinguent : le père d’Edward qui est également celui du progrès et l’oncle qui y est très réfractaire (« Back to the trees! Back to nature! »). Nous la suivons à travers divers évènement: le feu, les flèches davantage aiguisées, la philosophie et bien d’autres choses encore.
C’était une lecture assez insolite. Ces hommes préhistoriques parlent le langage moderne, avec des citations d’auteurs célèbres, font référence à des endroits connus actuellement. C’est certain que c’est plus compréhensible que des phrases telles que « grmmmmpff »… Et puis, cela aurait été ennuyeux, non ? C’est surtout le fait qu’ils parlent de monuments, de notions modernes qui étaient intéressantes, et les imaginer me fait bien rire.

Je suis heureuse d’être passée outre la couverture, et d’avoir fait confiance à Lyra, sur ce coup. J’ai passé un très bon moment.


1Q84, tome 1 : Avril – Juin, d’Haruki Murakami


Présentation de l’éditeur :
Au Japon, en 1984.
C’est l’histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu’ils avaient dix ans. A l’époque, les autres enfants se moquaient d’Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l’appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l’a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d’un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d’une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d’événements, de dates en rapport avec l’Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille qui a échappé à la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

Éditeur : Belfond
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 533

Avis (très) personnel :
Haruki Murakami est l’auteur chouchou d’une copine, auteur que je n’avais jamais lu, alors que j’aime beaucoup la littérature japonaise, peut-être bien à cause des titres… Mais, lors de l’opération Rentrée littéraire de PriceMinister, je me jette à l’eau, et demande à recevoir 1Q84, le nouveau phénomène de cette rentrée.

Dans ce roman, il y a deux protagonistes principaux : Aomame et Tengo. Leurs histoires vont constituer le livre, leurs points de vue seront retranscrits en alternance à travers les chapitres.
Aomame est une tueuse a gages, qui élimine des hommes, qui ont fait subir des violences conjugales (ou pire). Juste avec le toucher, elle sait exactement où se trouve le point le plus faible de la nuque. A l’aide d’une aiguille très fine, elle tue de manière propre et précise, sans aucune trace. Après avoir écouté la Sinfonietta de Jacek, dans un taxi, la voilà dans un nouveau monde : 1Q84. Un monde étrange où cohabitent 2 lunes : une blanche (celle que l’on connait) et une petite verte.

Tengo est un jeune homme du même âge qu’Aomame. C’est un prof de mathématiques, qui a des aspirations littéraires, mais qui se laisse porter par le courant. Il va être sollicité pour réécrire une histoire, celle que raconte Fukaeri, une jeune fille de 17ans. Une histoire qui parle d’un monde où règnent deux astres lunaires, un monde où existent les Little People. Est-ce une histoire vraie ou une fiction ?

1984 et 1Q84 sont deux mondes mêlés, mélangés. L’Histoire (avec un grand H) en est modifiée. Aomame s’en rend d’ailleurs compte : cela va des uniformes des policiers à d’importants évènements historiques. Des changements qu’elle n’avait pas remarqué quelques secondes/minutes plus tôt. Des changements qu’elle essaie de comprendre. Et là, j’ai trouvé plus qu’étrange sa facilité à accepter le point de vue du monde qui a changé. Certes, le plus plausible, mais le plus scientifiquement impossible… Concernant les deux personnages, je ne les trouve pas si « normaux ». Ce sont deux jeunes personnes (elles n’ont même pas encore soufflé leurs trente bougies) très ouvertes, qui ont des capacités hors du commun pour l’une surtout, un passé qui a beaucoup joué sur leur devenir.

J’avoue que je suis assez perplexe vis-à-vis de ce roman, qui se base légèrement sur celui de Georges Orwell. Il y a d’ailleurs une allusion dans le livre. J’étais perdue dans l’histoire : dans quel monde vit Tengo ? Dans lequel vit Aomame ? Est-ce bien le même ? Et, puis, en fait, est-ce si important… J’ai été transportée par l’histoire, je voulais en savoir davantage, mais cela n’avançait pas assez vite. Cependant, avec toute la densité d’informations placées dans le livre, j’ai eu des difficultés à tout retenir, j’ai parfois dû revenir en arrière pour me rappeler certaines choses.

Cette première partie se termine sur pas mal d’interrogations. J’ai envie de lire le deuxième tome, que j’espère me procurer rapidement. Pour ceux qui seraient intéressés par 1Q84, rendez vous le 4 novembre 😉


Les Chroniques d’Edimbourg, tome 1 : 44 Scotland Street, d’Alexander McCall Smith


Présentation de l’éditeur :
Quand la jeune Pat pousse la porte du 44 Scotland Street, elle espère bien prendre un nouveau départ. Entre son colocataire, un beau gosse insupportable et terriblement séduisant, et son excentrique voisine de palier, Domenica, la voilà entraînée dans une nouvelle vie au coeur de l’Edimbourg bohème. Son travail à la galerie « Something special » s’annonce pourtant un peu morne. Sauf que Pat découvre au fond de l’obscur endroit un tableau qui pourrait bien valoir son pesant d’or et transformer sa vie !

Éditeur : 10/18
Année d’édition : 2008
Langue : Française
Nombre de pages : 414

Avis (très) personnel :
Dans ce livre, il y a une foultitude de personnages (de Domenicca à Irène, en passant par Bruce), plus ou moins liés entre eux, et dont le point d’attache est Pat. Cette dernière est une jeune fille de 20ans, qui entame sa seconde année sabbatique. Elle va loger au 44 Scotland Street, en colocation avec Bruce et deux autres personnes (dont nous ne connaissons que les prénoms). Les personnages qui sont mis en avant ici, ont tous pour point commun, le fait d’être écossais, et d’avoir un lien avec le 44 Scotland Street. Comme c’est un roman-feuilleton, les chapitres sont assez courts et nous passons parfois d’un personnage à un autre. Au début, cela m’a surprise, car je n’étais pas habituée à des changements de points de vue aussi rapides, mais l’on s’y fait vite ^^
L’intrigue tourne autour de la découverte d’un tableau qui pourrait être un Peploe, qui est un peintre très reconnu dans le monde de l’art. Mais, c’est surtout un prétexte pour découvrir Edimbourg, et ses personnages et coutumes si… écossais ! Les personnages sont parfois un peu caricaturaux (je pense surtout à Bruce…), mais cela ne m’a pas du tout gênée. C’était même amusant ! Je suis, comme vous le voyez, conquise. J’aimerai lire bien sûr la suite de ce volume, mais également les autres séries/titres de cet auteur. Je crois déjà savoir à qui demander ^^

Vous pouvez également lire les avis de Lyra et Guu, sur ce roman !


L’Ecole des Saveurs, d’Erica Bauermeister

Présentation de l’éditeur :
Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à sortir sa mère, qui vit coupée du monde, de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d’un bon cacao aux épices opère et, une vingtaine d’années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. L’Ecole des saveurs réunit des élèves de tous horizons. De l’automne au printemps, ils vont partager tentatives culinaires et aspirations cachées, découvrir la force insoupçonnée des parfums et des épices, capables par leur douceur ou leur piquant d’éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes… Sensuel et savoureux, ce roman culinaire fait la part belle aux cinq sens, et dépeint avec justesse la passion et la patience de ceux qui comprennent le langage secret de la cuisine.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 244

Avis (très) personnel :
Bien que j’avais entendu parler de ce livre, il y a quelques temps déjà, l’engouement des miss Guu et Lalou m’a donné encore plus envie de lire ce livre, qui me semblait délicieux. Et puis, avez-vous vu cette couverture ? Voluptueuse, sensuelle, gourmande. Tout ce que l’on devrait (faire) ressentir en dégustant de bons plats.

Lilian est une jeune femme qui a réussi à redonner vie à sa mère grâce à la cuisine. Nous observons donc un bout de son enfance, sa découverte des aliments, des épices, des plats. Puis, l’histoire se passe au moment présent, Lilian est devenue adulte et donne même des cours de cuisine. Ce sont des cours de cuisine hebdomadaires. Le groupe qui y participe est composé de 8 personnes, venues pour une raison particulière ou pas. Chaque chapitre correspond à un protagoniste en particulier. Nous en apprenons plus sur eux, leur passé, les évènements qui ont fait ce qu’ils sont maintenant, leur présent tout simplement. Des tranches de vie qui paraissent très réelles, proches de nous.

Ce roman m’a donné envie de cuisiner, trouver le bon plat qui ferait rêver ma moitié. J’avais parfois envie de fermer les yeux et d’imaginer la saveur que pouvait avoir tel ou tel aliment, plat, dessert. Quand le dernier mot fut lu, j’étais un peu triste, j’aurai aimé poursuivre mon chemin avec eux, savoir ce qu’ils deviennent.
J’adorerai avoir un cours de cuisine, avec un prof tel que Lilian, ou découvrir un restaurant comme le sien !
Je le conseille totalement !!!!!


Les Années douces, de Hiromi Kawakami

Présentation de l’éditeur :

Tsukiko croise par hasard, dans le café après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c’est insensiblement, presque à leur coeur défendant, qu’au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d’une nuit d’automne…
Ces histoires sont tellement simples qu’il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l’air du bonheur qu’on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu’elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu’elle ne s’enfuie.

Éditeur : Picquier Poche
Année d’édition : 2005
Langue : Française
Nombre de pages : 284

Avis (très) personnel :
Pour le challenge In the mood for Japan, j’ai relu ce livre. Le narrateur nous montre les tranches de vie de Tsukiko, après qu’elle a rencontré le maître, alias Matsumoto Harutsuna, son professeur de japonais au lycée. Tsukiko est notre principale protagoniste, qui a une quarantaine d’années (environ une dizaine d’années de moins que le maître). Elle est célibataire, ce qui est assez étonnant pour son âge. Elle a, envers le maître, des sentiments contradictoires, qu’elle n’arrive pas à comprendre. Cependant, le lecteur se doute bien de la nature de ces sentiments naissants, et la voir se torturer la tête est, ma foi, un peu amusant ! Néanmoins, j’avais parfois envie de la secouer et de lui dire : « Mais regarde, c’est ça !!!!! ».

Une relation étrange s’instaure entre Tsukiko et son ancien professeur, personnages quelque peu différents.
Cette histoire nous permet d’en connaître un peu plus sur la culture japonaise. Enfin, j’ai l’impression de me répéter quand je parle d’un livre japonais, voire d’un livre qui se passe dans un autre pays que la France. Mais, c’est cela qui m’intéresse, j’ai toujours envie d’en savoir davantage sur ce pays ! Et ici, le lecteur réussit à capter des moments intimes de la vie japonaise (d’ailleurs, je me sentais parfois un peu voyeuse).  J’ai bien aimé les comparaisons entre ces deux générations. Un cadre, une atmosphère qui me conviennent complètement !

Cette relecture m’a donné envie de lire l’adaptation graphique réalisée par le grand Jirô Taniguchi ! Peut-être les trouverai-je à la bibliothèque…


Mister Pip, de Lloyd Jones

Présentation de l’éditeur :

Sur une île du Pacifique, Matilda et ses camarades de classe se passionnent pour les aventures vieilles d’un siècle d’un orphelin appelé Pip, dans une ville appelée Londres qui leur paraît plus réelle que leur propre région à feu et à sang.
Mais, dans une île ravagée par la guerre, l’imagination ne protège pas toujours de la folie des hommes.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 285

Avis (très) personnel :

Dans ce livre, il y a une œuvre littéraire qui occupe presque la place principale. Je parle de De grandes espérances, de Charles Dickens. Ce sera ce roman anglais, autour duquel tournera l’intrigue de Mister Pip. Roman que je n’ai point lu… Mais ce n’est gênant.

Matilda est l’un des personnages principaux, qui nous conte son histoire, son enfance sur l’île de Bougainville, située en Papouasie-Nouvelle-Guinée, la façon dont elle a découvert Pip, les raisons pour lesquelles elle s’est identifiée à lui. C’est Mr Watts, son professeur (aka Bel Oeil) qui lisait cette histoire à tous ses élèves, alors que dehors, la violence faisait rage. De grandes espérances a changé la vie des habitants du village de Matilda, que ce soit en bien ou en mal.

J’ai bien aimé voir à quel point la lecture, ou plutôt un livre, pouvait autant fasciner les personnes : laisser ainsi la réalité de côté, laisser l’imagination vagabonder (oh, une rime !).

La couverture peut de prime abord sembler étrange, mais quand vous vous trouvez en face d’elle, votre main/œil (enfin, vos yeux) ne peuvent qu’être attirés. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi ce livre (bien que le résumé ne me tentait pas du tout, du tout). Comme quoi, je serai passée à côté de quelque chose !

Toute cette histoire m’a donné envie de lire ce fameux livre de Dickens, ou du moins une de ses oeuvres… Laquelle vous me conseilleriez ? J’hésite entre David Copperfield, Oliver Twist ou Le Noël de Scrooge (dont je ne connais que les variantes).


Twilight, de Lily S. Mist

Présentation de l’éditeur :

Sur qui peut-on compter pour trouver un sens à la vie ?
Sa famille, Zach l’a perdue depuis qu’il s’est fait chasser de chez lui. Son meilleur ami, il a disparu au moment où il avait le plus besoin de lui.
Seul dans un endroit étranger, à chercher la raison de son existence, il va découvrir que certains sont prêts à l’aider : des inconnus, disposés à lui offrir un nouveau départ, et une chance de guérir enfin les blessures de son passé.

Editeur : The Book Edition
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 588

Avis (très) personnel :

Je ne connaissais pas du tout le site de cette demoiselle, Miss Spooky Muffin. Je l’ai découvert fin de l’année dernière et avec ça, ses différentes œuvres écrites. Après avoir en entendu parler, j’ai commencé par Twilight (oui, oui, vous pouvez le trouver en ligne), et puis j’ai arrêté quand j’ai commandé le livre. En effet, la lecture sur ordinateur, ce n’est pas vraiment mon truc…

Après avoir été découvert dans une position compromettante (embrasser un ami) par son père, Zach part rejoindre son meilleur ami à Grenoble. Mais de meilleur pote, il n’y a plus. Comment va-t-il se débrouiller, seul et sans ressource ? Heureusement pour lui, Simon, Violaine, les jumelles et Vincent seront là pour l’aider.

Concernant les personnages, j’ai trouvé que Zach est un peu énervant, dans ses états d’âme, même si ce qu’il a vécu n’est pas facile. Il lui arrive pas mal d’embrouilles quand même !! Quant à Vincent, il a l’air… sexy *.* Peut-être est-ce le côté bad boy qui fait ça. Simon et Violaine sont adorables comme tout, mais peuvent être intraitables, entrer dans une rage pas possible, par moment.

L’histoire est en focalisation interne, mais ne montre pas continuellement le point de vue de Zach. Il y a également celui de Vincent, ainsi que celui de Simon, le protecteur de Zach ^^ Au début, j’étais un peu perdue lorsque les points de vue changeaient, mais c’est un fait assez rare. De plus, le nom du protagoniste est inscrit au-dessus de la partie le concernant. Mais, cela permet de connaître les ressentis des autres personnes. J’ai remarqué que la musique y était assez présente, de par le piano, le violoncelle, et les descriptions musicales.

J’ai bien aimé relevé quelques informations qui m’indiquent que l’auteur est bien Lily S. Mist XD (comme si on en doutait !!), des références à : Haruki Murakami, le Japon et les bentos, l’utilisation du terme Swamp (en rapport avec Swamp Foetus, de Poppy ?). Cela m’a fait sourire en découvrant tout ça.

L’épilogue n’est pas superflu, cela m’a même permis de ne pas rester sur ma faim, à la fin de l’histoire (!), et d’en savoir un peu plus sur le futur de ces protagonistes. Si vous désirez, il y a même des extras sur le site de l’auteur

Ah, petit avertissement : il y a des scènes de sexe assez crues ! Donc, pour public averti. Ça ne m’a pas dérangée, mais ça le pourrait pour certain(e)s.