Présentation de l’éditeur :
A Quimper, pendant la Première Guerre mondiale, André, boucher, assume le devoir conjugal des hommes partis au front. Jusqu’au jour où sonne l’armistice et où il se retrouve père de sept enfants, pourchassé par un mari jaloux. Il n’a pour autre échappatoire que celui de fuir aux Amériques.
Editeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2012
Langue : Française
Nombre de pages : 122
Avis (très) personnel :
Parce que ce livre a un titre très évocateur, il faut l’avouer, j’avais envie de le lire, malgré l’avis assez mitigé de la morousse, Guu. J’étais donc bien contente, lorsque je l’ai reçu dans le cadre de la Masse Critique de Babelio, de la part du Livre de poche.
La famille Plomeur tient une boucherie depuis des générations. On suit la naissance, l’enfance d’André. L’unique enfant de Fernande et Loïc est un génie de la chair, que dis-je un dieu. Cette partie m’a fait penser, comme le dit si bien les avis journalistiques, à Gargantua.
L’époque narrative est située un peu avant la fin de la guerre. Les hommes sont peu présents (partis au front), et les femmes sont toutes en émoi. Seul André arrive à leur faire atteindre l’extase. Mais la guerre prend fin. Les hommes rentrent chez eux, retrouver leurs femmes. André est seul… Seul ? Pas tant que cela en réalité. Sept nouveaux-nés vont arriver devant la porte de la boucherie, fruits de ses amours physiques. Le fait qu’il se prenne d’affection pour ces bébés est touchant. Il va se découvrir un instinct paternel, malgré son jeune âge. Il va faire au mieux pour les éduquer comme lui l’a été. Mais, poursuivi par un mari qui n’a pas apprécié l’adultère de sa femme, il va partir vers d’autres horizons, en emmenant sa marmaille.
Cette partie a été la plus intéressante, la façon dont il essaie de les nourir, de leur apprendre les choses de la vie. Cela se lisait vraiment bien, sauf peut-être le début, où je ne m’attendais vraiment pas à une histoire de chairs.
La suite est déconcertante. Je n’ai d’ailleurs rien compris (si quelqu’un veut m’expliquer par mail, n’hésitez surtout pas), bref j’ai passé rapidement la fin de l’histoire.
Au final, je suis déçue par ce livre. Je m’attendais à un livre sur la cuisine, et je me suis retrouvée avec un livre sur, certes, de la nourriture, de la carne, mais ce n’était pas le thême principal du roman.