Archives de Catégorie: Thriller

Le Syndrome Copernic, d’Henri Loevenbruck


Présentation de l’éditeur :
Un matin d’été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l’effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel, quelques minutes avant l’attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu’il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Mais il ne suffit pas de connaître un secret, si grand soit-il. Encore faut-il en comprendre l’origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ? Que signifient les voix que lui seul semble pouvoir entendre ? Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l’âme.

Editeur : Flammarion
Année d’édition : 2007
Langue : Française
Nombre de pages : 442

Avis (très) personnel :
Un jour, à la Défense, dans l’une des tours, un attentat a lieu. Seul un homme a réussi à s’enfuir avant que cela ne se produise. Cet homme, c’est Vigo Ravel. Il a entendu une voix dans sa tête, qui l’a quasiment fait fuir de la tour où travaillait son psychiatre.

Ce jeune homme est schizophrène (d’où le psy), mais l’est-il réellement ? Ce premier attentat, ainsi que d’autres rencontres vont l’amener à faire sa petite enquête. Sur lui, sur sa schizophrénie, sur son passé (dont il ne se souvient pas).

L’histoire est décomposée en trois chapitres. Chacun d’entre eux sont constituÈs de deux parties : le rÈcit de Vigo et les annotations de son carnet Moleskine. J’ai trouvé que ces dernières étaient assez « lourdes » à lire. La plupart du temps, c’était lu en diagonale. Je pense pourtant que cela aurait été intéressant, mais je n’étais pas d’humeur.
Le début ne m’a pas vraiment plu. C’était lent à se mettre en place. Vigo m’énervait, je n’arrivais pas à ressentir ses émotions. Lorsque l’enquête se met vraiment en route, avec des alliés, cela commence à devenir intéressant. Le dénouement ne m’a pas vraiment convaincue… Je reste sceptique, pourtant c’est le genre d’histoire que j’aime bien, mais la recette ne m’a pas conquise…

Au final, j’ai eu des difficultés à le lire, du fait de l’histoire, de mon humeur (tout ce que je lis en ce moment n’est pas d’or, bien au contraire…). J’hésite à recommencer avec cet auteur…


Le Sang des sirènes, de Thierry Serfati


Présentation de l’éditeur :
Le docteur Jan Helleberg, célèbre pour ses travaux en immunologie et ses récentes recherches sur le virus HIV du sida, est retrouvé mort au volant de sa voiture. Mais son esprit revient parmi les vivants, quelques mois en arrière pour comprendre le pourquoi de cet accident. Car pour lui sa mort n’est pas une mort accidentelle. Une enquête va donc être menée, contée à travers deux récits : celui du défunt et celui de sa petite amie qui se confie peu à peu à une journaliste. Tout le scénario va nous emmener au coeur d’une guerre entre laboratoires à la recherche d’un moyen de paralyser le virus du sida.

Editeur : Le Livre de poche
Année d’édition : 2002
Langue : Française
Nombre de pages : 248

Avis (très) personnel :
Un chercheur scientifique renommé meurt dans un accident de voiture.
Accident ou meurtre ?

Cet homme, Jan, va revenir d’entre les morts et essayer de découvrir ce qui se tramait sous son nez. En parallèle, nous avons l’histoire du point de vue de sa dulcinée, Lara, qui se fait interviewer par une collègue journaliste, Bridget.
Ca va ? Vous arrivez à suivre, ce que j’écris ? J’ai l’impression que c’est un peu fouillis.
Bref, Jan à qui on a accordé le droit de revenir 6 mois avant son décès, va essayer de démasquer son meurtrier. J’ai trouvé que c’était étonnant d’utiliser ce concept. Revenir en arrière pour découvrir quelque chose. Mais attention, il y a une condition : ne pas interférer dans son comportement. Hé oui, car, à la fin Jan mourra toujours dans son accident.

Les deux points de vue ne sont pas du tout redondants. Ce n’est pas uniquement les ressentis de chacun, mais une continuité dans l’histoire. Nous n’avons pas l’impression de suivre 2 histoires, mais une seule !
Le contexte scientifique (immunologie) pourrait paraître barbant, mais que nenni. Cela m’a beaucoup intéressée et l’auteur utilise des termes simples, faciles à comprendre. Je me serais crue revenir au lycée ! Certes, il y a une part un peu mystique dans cette histoire : le fait de revivre son passé, et de tout simplement revenir d’entre les morts.

J’aurai aimé que le personnage de Jan soit plus approfondi, ainsi que pour certains personnages secondaires. Quant au dénouement, je ne m’y attendais pas du tout. J’ai été surprise même (agréablement) ! Un auteur dont je vais lire les autres oeuvres policières, dès que possible !

Pour info, cet auteur a également écrit la série des Oscar Pill, sous le nom d’Eli Anderson (dont le premier tome a été chroniqué ici).


Ce cher Dexter, de Jeff Lindsay


Présentation de l’éditeur :
Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps… Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui… Impossible…

Editeur : Point Deux
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 482

Avis (très) personnel :
Emprunté, à la médiathèque du coin, j’ai lu ce volume, il y a des années, lorsque j’étais encore au lycée, lorsque la série n’était pas encore sortie. D’ailleurs, petite parenthèse, j’ai entrevu le premier épisode et je n’ai pas aimé… Mais, j’ai entendu dire qu’il fallait souvent 2/3 épisodes pour savoir si on appréciait (ou pas) une série. Je retenterai donc le coup.

Je me suis donc à nouveau plongée dans ce livre, offert par un certain Cosmo, dans la version Point2. Fût une époque où cela était à la mode, ou du moins, il y a eu beaucoup d’articles sur ce nouveau format. J’avoue qu’au niveau de la taille, ça se glisse parfaitement dans une mini besace, et ça, c’est super. Pour tourner les pages, c’est étrange, mais pas déplaisant, on s’y habitue. La couverture est bien épaisse : ça se corne moins qu’un poche ou un broché normal. Le gros moins, c’est le papier bible. C’est certes pratique, mais c’est tellement fin que d’une, je tourne plus d’une page, et de deux, si un stylo se pose légèrement sur la tranche du livre (ça arrive dans le sac à main), ça se plie tout de suite. Vous verriez la tête de Ce cher Dexter… Au final, pratique, mais pas assez de titres et un peu trop cher pour ma bourse.

Parlons du livre maintenant.
Le début commence par une chasse, une chasse humaine de la part du narrateur. Après avoir capturé sa proie, il banalise l’endroit afin de pouvoir agir à sa guise. Cet homme, le protagoniste de l’histoire, est Dexter Morgan. Nous apprenons rapidement qu’il ne ressemble pas au commun des hommes, au niveau mental. En effet, à part son besoin d’étriper des gens, c’est un être humain complètement normal, ou qui s’y substitue, avec des mimiques/expressions adaptées à la situation. Grâce à son père adoptif, son besoin de tuer s’est orienté vers les personnes impliquées dans des crimes. Un justicier, en quelque sorte ! L’histoire va prendre un tour intéressant, lorsqu’une série de crimes intrigants va l’impliquer d’une certaine façon. Et, à travers cela, nous allons en apprendre plus sur son passé, sur ce que lui a caché son père adoptif, sur les raisons de ce qu’il est maintenant.
Concernant les personnages, je trouve qu’ils sont bien décrits, pas au niveau physique, mais au niveau comportemental, Deborah ferait penser à n’importe quelle autre soeur, LaGuerta à un de nos supérieurs. Cet aspect réel est tel que je me suis parfois énervée contre elles. Quant à Dexter, eh bien, c’est Dexter ! Son comportement vis-à-vis du tueur en série m’a bien fait sourire. C’est un personnage attachant, je trouve, malgré ce qu’il est.

La narration en focalisation interne nous implique davantage dans l’histoire, dans notre incursion dans les sentiments de Dexter. Comme vous pouvez vous en douter, j’ai apprécié cette lecture, qui a failli me faire rater ma station, de nombreuses fois. Cela m’a donné envie de lire les autres volumes ! Dommage qu’ils ne soient pas sortis en version Point2, parce que si je les achète, le premier tome va paraître minuscule à côté des autres ^^°


Robe de marié, de Pierre Lemaître


Présentation de l’éditeur :
Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape… Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 314

Avis (très) personnel :
Et voilà un autre livre qui entre dans le cadre du baby-challenge Thriller 2011. Plus que 4 livres à lire (pour le moment, j’ai la médaille d’argent ^^).

C’est un thriller psychologique qui est constitué de 4 parties. Ces dernières peuvent être regroupées en 2 grandes parties : la présentation des deux principaux protagonistes et leur histoire à tous les deux.
Dès le départ, le lecteur se rend compte que Sophie a quelques problèmes : des pertes de mémoire, des oublis assez importants et récurrents. Est-elle aussi folle qu’elle le croit ? Durant tout le chapitre la concernant, nous la voyons fuyante et désespérée. Quant à Frantz, c’est un jeune homme complètement dérangé, et assez effrayant. Qu’il puisse exister des personnes pareilles me fait assez peur… C’est certain qu’il y a du suspense. Mais, le dénouement se dévoile peu à peu, et le lecteur se demande de quelle façon cela va se terminer.
Je n’avais pas spécialement hâte de tourner les pages de la première partie. En outre, le personnage de SOphie n’était pas attirant. Je n’arrivais pas à comprendre les raisons de ses actions. Qui agirait ainsi ?! Mais, quand commence le deuxième chapitre, cela devient nettement plus intéressant « Non, c’est pas lui ? Si ?! Le salaud !! ». Le seul hic : les paragraphes « chat » entre le père et la fille, qui sont étranges, et déchiffrer le langage sms n’était pas plaisant.

Une histoire sympathique pour passer le temps, mais je préfère d’autres thrillers du genre.


La Femme du Monstre, de Jacques Expert

Présentation de l’éditeur :
Quand elle a épousé le monstre, elle n’avait que vingt-deux ans. Elle admirait sa force, son charme, n’en revenait pas qu’il ait pu la choisir, elle qui n’était pas belle, que personne n’avait jamais remarquée.
Quand la police est venue arrêter le monstre, le pays tout entier s’est soudain intéressé à elle, une femme de trente-huit ans, ordinaire.
Mais, entre les deux, il y a seize années de vie de couple, seize années durant lesquelles elle a été une mère dévouée, une épouse loyale, une bonne voisine, une femme sans histoire qui ne pouvait pas se douter.
À moins que…

Editeur : Le Livre de poche
Année d’édition : 2007
Langue : Française
Nombre de pages : 219

Avis (très) personnel :
Un thriller que j’ai depuis quelques mois, et que j’ai sorti à l’occasion du week-end prolongé de la Toussaint.
Avant de commencer la lecture, le nom de l’auteur me disait vaguement quelque chose. Et, après avoir fait une recherche, je me suis rendu compte que j’avais déjà lu un livre de cet auteur, La théorie des six, pour lequel j’avais un avis assez mitigé.
J’appréhendais donc un peu. Vais-je aimer ou non ?
Le roman s’articule sur deux parties, deux moments différents de l’histoire.
C’est la femme du monstre qui nous raconte son histoire, l’histoire de son mari, de ce monstre. Les chapitres alternent les flash-backs, les souvenirs et le procès qui a lieu 2 ans après les faits. L’utilisation de l’italique permet de bien distinguer les deux parties, et de faciliter la lecture.
La fin se fait sentir très rapidement (d’ailleurs, cela m’a un peu déçue, car il est très rare, que je découvre la fin en plein milieu de ma lecture), mais l’intrigue et le style font que j’étais plongée dedans (je n’ai même pas dormi dans les transports, c’est dire !). Et deuxième point négatif, j’ai trouvé le langage assez vulgaire, cru, ce qui me gênait . Pourtant, pour rester objective, cela reste cohérent avec l’histoire et les personnages.
Concernant ces derniers, nous ne connaissons que le point de vue de la femme, son point de vue sur son mari, ses enfants, sur tout le monde. Je l’ai trouvée effrayante dans ses comportements et son déni.
Une agréable lecture, malgré tout, pour débuter ce mois de novembre !


Le Passager, de Jean-Christophe Grangé


Présentation de l’éditeur :
Je suis l’ombre.
Je suis la proie.
Je suis le tueur.
Je suis la cible.

Pour m’en sortir,
Une seule option: Fuir l’autre

Editeur : Albin Michel
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 752

Avis (très) personnel :
Jean-Christophe Grangé est un de mes auteurs chouchous. Je l’ai découvert avec Les Rivières pourpres (d’abord le film, puis le livre), puis j’ai tellement aimé ses histoires, les horreurs décrites, que j’ai lus tous ses romans ! J’étais donc très contente de recevoir en cadeau son tout nouveau livre, et très impatiente de le lire (surtout que le résumé m’intriguait).

Matthias Freire dont le nom est donné à la première partie du roman est un psychiatre dans un hôpital psychiatrique. Il va avoir affaire à un nouveau patient, un bon gros géant, Mischell, qui est devenu totalement amnésique. Matthias voudra en savoir plus sur lui. Le décor de « folie » est posé.
Le 2e protagoniste est une jeune femme, Anaïs de son petit nom, qui va bientôt atteindre la trentaine. Capitaine de police, elle est chargée d’une affaire de meurtre. Un meurtre pas comme les autres. Le tueur a enfoncé sur la tête du jeune homme assassiné, une tête de taureau. Cela ne vous rappelle rien ? Un certain mythe… Celui du Minotaure. Il n’y aura pas que cette légende mise en scène. Ce côté mythologie m’a plus que ravie (j’aime beaucoup la mythologie, particulièrement la grecque).
Les chapitres alternent les points de vue des deux principaux protagonistes, il y a une sorte de course poursuite : poursuite de la vérité, poursuite d’un suspect. Mais au final, c »était surtout l’histoire de Matthias qui m’intéressait. J’ai un léger penchant pour ce dernier, qui me semble fragile, et qui est déterminé (très têtu, je dirais) coûte que coûte à découvrir l’identité du meurtrier. Quant à Anaïs, je l’ai trouvée très brusque dans ses réactions, très offensive. Je n’aimerai pas du tout avoir affaire avec elle.

3 parties, 3 histoires qui se suivent, qui se complètent.

Malgré une histoire très prenante, j’ai été cependant déçue par la fin quelque peu abrupte, mais intéressante (j’ai failli raté ma station !). D’ailleurs, en y repensant, il y a certaines choses/indices qui ne sont pas expliquées…
Ce n’est pas le meilleur livre de Jean-Christophe Grangé, mais cela a été un grand plaisir de le dévorer !


Comptines assassines, de Pierre Dubois


Présentation de l’éditeur :
« Il était une fois un assassin. Il était une fois une victime. Il était une fois une ville apparemment encline à favoriser leur rencontre. »
Que se passerait-il si le cruel Croquemitaine ressuscitait ? Et Dracula ? Et Barbe-Bleue ? Pire encore, imaginons le Chat botté, non plus au service du marquis de Carabas, mais comme un impitoyable serial killer, obsédé par l’infirmité. Et si Blanche-Neige,  » lèvres rouges comme la rose, cheveux noirs comme l’ébène, et blanche comme neige « , n’était pas l’innocente que nous présentent les frères Grimm ? Après Les Contes de crimes, Pierre Dubois détourne de nouveau les contes de fées.
Il nous en offre une version tour à tour drôle et terrifiante, nourrie d’un vocabulaire ensorcelant où l’extrême noirceur se combine au raffinement.

Éditeur : Folio
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 430

Avis (très) personnel :
Après avoir lu Loup, y es-tu, de Henri Courtade, j’avais envie de découvrir un autre roman, mettant en scène des personnages de contes de fée.
Bien qu’il y ait le terme « Comptines » dans le titre, je pensais réellement que le livre était une histoire à part entière. J’étais donc un peu déçue lorsque j’ai compris que ce n’était pas le cas. Ce livre est le deuxième tome d’une série, dont le premier est Contes de crime.

Nous avons affaire, ici, à 8 récits dont 3 m’ont paru très longues… J’ai eu des difficultés à me plonger dans cet univers fantasque, fantastique, étrange. Je n’y ai réussi qu’à partir de l’histoire Les musiciens de la ville de Brehme. Peut-être que j’aurais mieux apprécié les nouvelles, en les espaçant par des livres, et en n’engloutissant pas comme je l’ai fait.

Le Chat Botté

Un homme, un assassin devrais-je dire, décime la population. Mais pas n’importe qui, il ne s’intéresse qu’aux personnes handicapées. Pour cela, il ira même s’exiler à Lourdes, pour assouvir son envie ! J’ai trouvé que c’était malsain de connaître les pensées de ce Chat, perturbant serait davantage approprié. Cela restait malgré tout intéressant à lire

Croquemitaine

Dans cette histoire, notre principal protagoniste est Sherlock Holmes. Oui, oui, LE Sherlock Holmes. A ce moment-là, le docteur Watson semble mort, et notre détective a l’air de perdre la tête. En effet, ses souvenirs se confondent: passé, présent, il n’arrive plus à faire la différence. J’ai trouvé cela troublant. Je n’arrivais pas à déterminer certaines choses. Sherlock Holmes faisait face dans cette histoire à une peur très ancienne, qui le poursuivaitt encore. C’était long, long, long… Et, surtout, j’ai commencé à m’ennuyer.

La dame blanche

L’auteur met en scène un petit couple de vieux qui, avec le temps, ne se supportent plus. Un beau jour, pour soigner l’état végétatif de Petit Vieux, le docteur lui donne un médicament qui certes le guérit, mais qui a pour effet secondaire de le rendre coquinou ^^’ Bref, Petit Vieux et Petite Vieille s’entendent de moins en moins… L’un des deux va vouloir se débarrasser de l’autre, grâce à une superstition, celle de la Dame blanche. Comme la précédente, je l’ai trouvée longue et pas très intéressante…

Les musiciens de la ville de Brehme

Un jeune homme réussit à entrer dans le monde des contes de fées, d’une manière bien étrange. Le voilà qui se promène avec le Chat botté, qui fait la cour à Blanche-Neige. Mais où sont passés les méchants des contes ? J’ai trouvé l’histoire plus longue que les précédentes, mais également plus intéressante au niveau de l’intrigue et de la construction.

Les trois souhaits

Un prêtre reçoit la visite d’une personne dans son confessionnal. Cette personne est un meurtrier, et pour ne pas se faire arrêter, il a eu la chance de sauver l’enfant du ministre de la police d’un accident de la route. En récompense, il ne demande pas d’argent, juste 3 vœux qui seront exaucés. 3 demandes d’immunité concernant de futurs meurtres. Cette nouvelle se lit facilement, mais je l’ai trouvée bizarre, et je n’ai pas compris la fin ^^’ De plus, cela me fait davantage penser au génie dans Aladdin, qu’à un conte de fées…

Barbe-bleue

Un homme Halewyn, surnommé Barbe-bleue, s’intéresse à une jeune prostituée. En échange d’argent, elle va devoir suivre ses instructions : d’abord aller dans un château, puis arrivée là-bas, un petit mot laisse supposer que Halewyn arriverait en retard, et qu’il ne faut surtout pas qu’elle aille dans le petit cabinet… J’ai trouvé l’histoire amusante, même si je n’aimerais pas du tout être à la place de la jeune femme. Amusante, parce que je savais ce qu’il allait se passer, connaissant l’histoire de Barbe-bleue. La fin de la nouvelle m’a surprise, je ne m’y attendais pas vraiment…

Le conte de Dracula

Elle m’est tellement restée en mémoire, que j’ai dû la feuilleter à nouveau, pour m’en souvenir… Une jeune femme a été agressée par un fou, qui lui aurait tatoué sur la poitrine DRACULA. De jeune femme souriante, pleine de bonne humeur, elle devient triste, déprimée, terne à cause de cette souillure sur son corps. A partir de là, cela redevient étrange, bizarre… Le style est pourtant agréable, dans le sens où l’on ressent presque le dégoût de cette jeune femme envers ce tatouage.

La vieille femme qui habitait dans un soulier

Dans cette histoire, des meurtres ont lieu. Des meurtres dont le mode opératoire est très étrange, limite féérique. On pourrait penser que comme le genre est un peu policier, cela m’intéresserait… Ce n’est pas le cas, et pourtant, j’ai dévoré le début. Mais, il y avait beaucoup trop de longueurs…


Mise à nu, de Richard Castle


Présentation de l’éditeur :
La plus célèbre des chroniqueuses mondaines est retrouvée morte à son domicile. Assassinée. Nikki Heat est chargée de cette enquête qui s’annonce délicate car la plume au vitriol de la journaliste n’a épargné personne. Il y a donc une belle brochette de suspects dans tout Manhattan.
Les choses se compliquent encore quand Jameson Rook, le journaliste avec qui Nikki est obligée de collaborer, débarque dans l’enquête. D’autant que Heat et Rook ne sont pas encore remis de leur rupture et que la tension sexuelle entre eux est à son comble…
Alors que les cadavres s’accumulent, ils se lancent sur la piste d’un tueur impitoyable. Ils vont devoir naviguer avec doigté parmi les stars et les voyous, les prostitués et les chanteurs, les hommes politiques et les sportifs célèbres.
Une nouvelle affaire explosive pour le duo de choc !

Editeur : City
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 365

Avis (très) personnel :
Connaissez-vous la série Castle ? C’est une série policière. Une énième me direz-vous. Je ne trouve pas que ce soit le cas. Ici, nous avons affaire à une enquêtrice de choc, classe, avec une très bonne répartie : Kate beckett. Elle va faire la connaissance d’un écrivain de best-sellers, Richard Castle. Ce dernier va la suivre dans toutes ses enquêtes, pour le plus grand malheur (ou pas) de Beckett. En effet, il a trouvé en elle l’inspiration pour écrire d’autres livres : en d’autres termes, elle est sa muse !
Pourquoi vous parle-je de cette série ?
Parce qu’en me baladant dans les rayons de romans policiers, je trouve un livre intitulé Mise à nu ! Dans la version originale, il se nomme Naked Heat (jeu de mots avec le nom de l’héroïne). Quelle n’est donc pas ma surprise de voir ce livre ! L’auteur se trouve être Richard Castle, il y a même la photo de l’acteur qui l’incarne. Et pour couronner le tout, Michael Connelly a écrit un petit commentaire sur la couverture ! On y croirait presque ^^
Pour la petite précision, ce roman est le deuxième tome de la série Nikki Heat dont le premier est Heat Wave, soit Vague de chaleur.

Qu’en ai-je pensé ?

Dans ce volume, nous n’avons pas de réelles descriptions des personnages présents, cela ne m’a pas vraiment dérangée dans le sens où j’imaginais à leur place ceux de la serie : Richard Castle pour Jameson Rook, Kate Beckett pour Nikki Heat, Ochoa pour Esposito, Raley pour Ryan. Pour les non initiés, cela peut être gênant. Il faudrait probablement commencer par le premier volume de leurs aventures.
L’enquête est narrée par les différents protagonistes, via une focalisation externe. Cela permet de suivre les différents points de vue, d’en savoir davantage sur les inspecteurs.

Certaines scènes m’ont fait rappeler celles de la série : je ne vous parlerai que de la scène de la série où Castle est attaché chez lui 😉 C’était donc très amusant à lire. L’enquête ne m’a pas vraiment passionnée. J’étais plus occupée à faire des rapprochements avec la série… Cependant, cela m’a quand même donné envie de lire le premier tome en anglais, afin de profiter des jeux de mots ^^
Les nombreuses descriptions peuvent donner de la longueur à l’histoire, ce qui est fort dommage. Mais cela peut se comprendre si c’est le scénariste qui a écrit le roman. En effet, j’ai ainsi pu très bien visualiser les endroits, les moments clés entre les personnages. Autant c’est important pour une série, autant cela casse le rythme dans un livre…


Relic, de Douglas Preston & Lincoln Child


Présentation de l’éditeur :
Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne…
Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables.
Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels…

Éditeur : J’ai Lu
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 543

Avis (très) personnel :
Ce thriller est venu jusqu’à moi par les voies de la pensée la poste. Plus précisément, il vient des Vosges. En effet, c’est miss Snow, flocon de son état, qui me l’a prêté. J’étais d’ailleurs bien contente de l’avoir entre les mains, depuis le temps que je voulais lire un titre des auteurs Preston & Child.

Ce roman est la première histoire où apparaît l’inspecteur Pendergast, Aloysius de son prénom (d’ailleurs, le lecteur ne peut pas rater ce fait, vu que c’est écrit en gros sur la couverture). Il n’en est pas réellement le personnage principal. Ce serait plutôt les protagonistes suivants : le lieutenant d’Agosta, le journaliste Smithback, ainsi que deux employés du museum de l’histoire naturelle (où se déroulent les meurtres), Margo Green et le docteur Frock.
Petit récap (pour les personnes qui n’auraient pas lu le résumé), des meurtres sont perpétrés au sein dudit museum. Le mode opératoire est assez horrible : les victimes (de tout âge/sexe) sont trouvées avec le crâne défoncée, avec un bout de cerveau manquant qui aurait peut-être été mangé (bon appétit, les amis !). Que s’est-il passé ? Est-ce la malédiction de l’exposition Superstition ?
Nous suivons tour à tour les divers protagonistes (même ceux que je n’ai pas cités), et le cheminement de leurs pensées et raisonnements. J’avais envie qu’ils en discutent entre eux, qu’ils partagent leurs idées, leurs découvertes. Mais, ce serait trop simple, non ? ^^ La fin m’a semblé tirer par les cheveux (comme diraient les Anglais « Interesting… »), mais pourquoi pas…

Au final, ce n’est pas un coup de cœur (peut-être à cause de la fin bien trop rapide), mais je suis très contente de l’avoir enfin lu un Preston & Child. Cela m’a donné envie d’en lire d’autres du coup, de préférence avec Pendergast, que je trouve très classe ! J’ai donc hâte de le retrouver dans de nouvelles aventures. D’ailleurs, j’espère trouver Le Grenier des Enfers, qui est la suite de Relic, et qui n’est plus disponible (sur Amazon en tout cas)…


3 fois plus loin, de Jérôme Camut & Nathalie Hug


Présentation de l’éditeur :
Dans les années 1950, quatre scientifiques traversent la jungle vénézuélienne en quête d’une espèce de singes muets. Ce qu’ils vont découvrir va changer le cours de leur vie.
Amazonie, de nos jours : Nina Scott dirige une équipe de cueilleurs d’essences rares pour l’industrie américaine, dans une région contrôlée par les braconniers et les trafiquants de drogue. En s’éloignant du groupe, Nina tombe su les vestiges d’un site magnifique, où les singes sont silencieux et où les arbres dissimulent des charniers. Alors que la mort frappe ses compagnons, elle est miraculeusement épargnée.
Des mines d’émeraudes colombiennes aux bidonvilles de Caracas, des palaces de la Côte d’Azur aux confins du désert marocain, Nina va alors s’embarquer dans une aventure qui pourrait mettre en péril sa vie et bien plus encore.

Éditeur : Le Livre de Poche
Année d’édition : 2010
Langue : Française
Nombre de pages : 501

Avis (très) personnel :
Grâce à Lalou (et aux Imaginales), j’ai eu ce livre dédicacé par ses auteurs !

Ravie, je l’ai commencé assez rapidement. Appollonia, aka Nina, est une jeune trentenaire qui essaie de s’éloigner le plus possible de son père. La solution qu’elle a trouvé est de partir en Amazonas, cueillir des plantes/fruits. En parallèle à cette histoire (il va arriver certaines choses à Nina), nous suivons le parcours d’un homme, et de ses 3 amis, qui vont partir en Amazonas également pour trouver des saïmiris, des petits singes dont la glande pinéale (ou épiphyse) est surdimensionnée pour leur petite taille. A partir de là, ils vont faire de grandes découvertes. J’ai trouvé cette partie très intéressante et je voulais que Nina réussisse à constituer cette histoire !
Cela aurait pu être passionnant, mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de descriptions… Certes, cela permet de rentrer dans l’histoire, dans cet univers amazonien, mais je me suis pas mal ennuyée. En effet, il a fallu une centaine de pages et de la motivation pour pouvoir réellement me plonger dans ce roman. Et après le cinquième du livre passé (le plus difficile), l’histoire devient plus captivante. Mais, il manquait un petit quelque chose…

Une déception par rapport à mes attentes, à la lecture de leur quadrilogie Les Voies de l’Ombre (qui était plus que bien !). Scientifiquement parlant, c’était instructif, mais j’avouerai que j’ai lu en diagonale certains passages… Cela me donne envie de découvrir d’autres titres de ce couple, des livres qui pourraient me faire frissonner comme Kurtz !