Un crime, de Georges Bernanos


Présentation de l’éditeur :

Ténébreuse histoire !
Crime ? Suicide ?
Il n’y a pas moins de quatre morts dans cette étrange affaire…

D’abord la vieille dame, assommée dans son château de Mégère.
Un inconnu ensuite, meurtrier présumé, tué par balle dans les collines voisines.
Pour corser le tout, madame Louise, ancienne religieuse, gourvernante de la défunte, absorbe une trop forte dose de morphine.
Et voilà qu’un enfant de chœur est retrouvé flottant au fil du courant…

Au centre de l’intrigue, un jeune prêtre au masque tragique, au regard pénétrant, au sourire funèbre.
Le curé de Mégère…
A peine débarqué au presbytère la nuit du drame…
Sous quel soleil est-il né, celui-là ?

Editeur : Librio
Année d’édition : 1997
Langue : Française
Nombre de pages : 154

Avis (très) personnel :

Ce livre a beau être court, j’ai mis beaucoup de temps à le lire… Peut-être dû à la façon dont c’est écrit : des phrases parfois trop longues. Je vous avouerai que je me suis endormie quelque fois en le lisant. Pourtant, il n’est pas très long (une centaine de pages).

Nous voyons surtout l’histoire du point de vue du juge de Mégère, ainsi que celui du nouveau curé de Mégère, qui intrigue tout le monde. Le récit commence par un meurtre, puis continue avec un deuxième. Dans cette histoire, on a l’impression que tout le monde cache quelque chose, et ce n’est pas qu’une impression !

Même après avoir lu la fin, je ne connais pas l’identité du coupable… Je n’ai pas non plus compris le dénouement, l’intrigue… Qui est réellement le curé de Mégère ? Qui est ce petit enfant de choeur ? Bref, vous comprenez donc que je suis déçue par ce livre. Je n’ai pas vraiment de chance. En 2/3 mois, c’est le troisième livre qui m’a déçue. Et le point commun avec les autres, c’est l’épaisseur du livre (ou devrais-je dire la non-épaisseur…). Je dois avoir la poisse quand même.

Je pense quand même que je retenterai ce livre. Ça me frustre de ne pas connaître le coupable, ni de ne pas avoir compris l’intrigue !
Attention, spoilers dans les commentaires !

Citation P143 :

« Rêver, c’est se mentir à soi-même, et pour se mentir à soi-même il faut d’abord apprendre à mentir à tous. »

 

Nombre de livres lus : 5 / 68

10 responses to “Un crime, de Georges Bernanos

  • L'Ogresse

    Tu m'intrigues avec ce livre ! Ca doit etre tres agacant de rester sur sa faim comme ca…

  • Erato

    Surtout que j'ai piqué du nez pas mal de fois ! Je ne sais pas si c'était dû à la fatigue ou au livre… Il faut donc que je retente ! ^^

  • Anonymous

    Je viens de finir ce livre et j' ai un peu la meme impression que vous. Voici ce que je CROIS (?) comprendre: la fille de l' ex-religieuse vient tuer la vieille dame pour l' empecher de detourner l'heritage de la niece dont elle est la compagne et l'amante (en fait elle voulait tenter qch et elle a fini par la tuer). Le cure de Megere n' est pas (il le dit lui-meme) le cure de Megere. Le jeune homme assassine est peut-etre le vrai cure de Megere qui arrivait (il faudrait relire pour voir si le visage de ce dernier est reconnaissable ou pas et s' il est vu par l ecclesiastique le connaissant) et a ete tue par le faux et deshabille par lui (d' ou sa situation etrange en dessous et chaussettes) et le faux cure prend la place du vrai. Ce faux cure a un lien avec l'amie de l'heritiere puisque celle-ci dit avoir ete vue deux fois par lui. Elle se tue. Le faux cure va se " rendre" a la justice. L' heritiere vivra avec son amant. Le petit apprenti cure est soit precipite dans le fleuve par le faux cure (ils etaient assis a pic au-dessus) soit il se suicide en s' y jetant. L'amie de l'heritiere, furieuse d'etre trompee par celle-ci, lui ecrivait qu'elle lui envoyait ce petit jeune…mais il se tue? Enfin quid de Philomele que l' on ne revoit jamais, la bonne de la vieille dame. Je ne sais pas si ceci vous aide, mais je suis aussi encore sur ma faim et n'ai pas noue tous les fils.

  • Erato

    Je pense que votre commentaire a mieux comprendre le livre, quand je le relirais. Je vous remercie de votre aide 😉

  • Erato

    Qu'il m'aidera à mieux comprendre… Pfffiiiu j'suis fatiguée…

  • Nico

    je viens de le finir… j'ai trouvé ca long! je suis pas fait pour les romans policiers…ca va pas assez vite et trop de suspens! bref comme vous je suis resté sur ma faim et j'ai pas le gout de le relire pour essayer de comprendre ce qui reste de mysteres. Je pense que le vrai curé a été nommé à Megere par l'evêque dans le seul but de faire changer d'avis la vieille dame concernant l'héritage, afin que cela profite au diocèse (ou plutot à l'"avare Mgr).La mission du faux curé serait uniquement de descendre le vrai curé pour éviter que la nièce soit déshérité. Mais si tel est le cas, par qui aurait-il été employé? je le crois aussi le père du mome qui se suicide…Ce dernier serait-il aussi le fils de la tueuse? l'amie de l'héritière…On sait que le faux curé et elle se sont rencontré deux fois, cela peut suffire à donner un enfant. Beaucoup de questions restent sans réponse…

  • Anonymous

    Ce petit livre est un bijou qui mérite qu'on s'y attarde. Georges Bernanos n'avait que faire de la facilité et de la consommation de masse, il nous a fignolé une pièce d'orfèvrerie. Relisez, vous allez comprendre que le vrai curé a été tué dès le début du roman, c'est lui qu'on trouve dans le bois et le faux curé est une femme. Comme j'aime vraiment Bernanos, je ne vais pas le trahir en vous faisant tout le travail. Allez, on y retourne.

    • pascal

      Aidez moi a comprendre…

      Le faux curé de Mégève, si c’est une femme, que veut-elle?
      Je deviens fou, je n’y comprend rien.

      Pourquoi se fait-elle passer pour le curé?

      • Erato

        Je suis désolée, je ne pourrais vous répondre, parce que tout simplement, je ne me souviens plus de l’histoire.
        Et je n’y comprenais pas grand-chose non plus…

  • Anonymous

    Et c'est le faux curé l'assassin.

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