Présentation de l’éditeur :
Richard Mayhew vit à Londres une vie sans histoire, travaille dans un bureau, s’apprête à se marier, lorsqu’il sauve la vie de Porte, une jeune fille qui a le don de savoir ouvrir tout ce qui peut s’ouvrir. Cet évènement fait basculer sa vie. Sa fiancée le quitte, ses proches ne le voient plus, sa vie semble n’avoir jamais existé.
Il découvre alors qu’il existe un Londres d’En Bas, souterrain, peuplé de mendiants qui parlent aux rats, et de toute une société féodale et magique. Il décide de suivre Porte à la recherche des assassins de son père, dans l’espoir de trouver un moyen de reprendre une vie normale.
Editeur : J’ai Lu
Année d’édition : 2011
Langue : Française
Nombre de pages : 380
Avis (très) personnel :
Mon tout premier Gaiman ! (quelle émotion)
J’en avais entendu beaucoup parler de lui autour de moi, que ce soit les morues, ou un ami (« Neverwhere, c’est super, lis-le !!! »).
Après quelques lectures du genre habituel, je me suis lancée dans Neverwhere. Et j’ai été très agréablement surprise !
Nous suivons plusieurs personnages, même si le principal reste Richard Mayhew. C’est un homme d’une trentaine d’années, un habitant de la Londres d’En Haut. Comment ça, la Londres d’En Haut ? Et oui, car, un monde existe en bas, appelé logiquement la Londres d’En Bas. Il va découvrir ce monde en sauvant une jeune fille, nommée Porte.
J’ai beaucoup aimé découvrir ce Londres d’en-dessous, à travers les yeux de Richard. Ce dernier est d’ailleurs un bon guide, naïf, incrédule par rapport à ce qu’il voit, et surtout il se parle tout seul (« Cher journal, … »). Ce dernier point apparait de temps en temps, et m’a souvent fait sourire ! Porte est une jeune fille de la Londres d’En Bas, et elle a la capacité d’ouvrir n’importe quelle serrure. Dans sa quête de vengeance, elle sera accompagnée de Richard, entraîné à son insu, du marquis de Carabas (un homme très étrange), ainsi que de Chasseur, son garde du corps.
Il y a de temps en temps une touche d’humour lorsque l’on ne s’y attend pas, ce qui ensoleille un peu cette atmosphère sombre. Croup et Vandemar, embauchés pour les tuer, sont la touche cruelle et comique de l’histoire. Ce sont des mercenaires effrayants, que rien n’arrête.
Le style de Gaiman est très fluide, très agréable à lire. Certes, c’est une traduction, mais n’empêche, j’avais envie de continuer ma lecture, et de ne pas lâcher ce livre !
A la base c’était une mini série télévisée, dont le scénariste n’était nul autre que Neil Gaiman, qui s’est décidé à l’adapter en roman. J’aimerai bien voir ce que cela peut donner en visuel.
A quand mon prochain Gaiman ? Une idée de titre ?